https://wiki1418.yvelines.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Archives+de+Limay&feedformat=atomLe Wiki de la Grande Guerre - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T10:12:04ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.35.5https://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=%C3%89douard_Boby_de_la_Chapelle,_n%C3%A9_%C3%A0_Limay&diff=1205Édouard Boby de la Chapelle, né à Limay2015-01-08T15:32:41Z<p>Archives de Limay : </p>
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<div>Voici en quelques mots l’histoire du Lieutenant Edouard Boby de la Chapelle, né à Limay et mort pour la France à 24 ans lors de la Grande Guerre sur le front de Champagne. Il a fait partie des « As » de la guerre, ces fameux pilotes d’avion ayant pris des risques inconsidérés aux manettes de leurs avions. Edouard a aussi la particularité d’avoir son nom inscrit sur 3 monuments aux Morts : celui de Limay, celui du Lycée Faidherbe de Lille et sur celui de la ville de Buenos Aeres (Argentine). Edouard pendant la grande guerre fut successivement affecté à la Cavalerie puis à l’Infanterie pour finalement rejoindre l’aviation. Voici son histoire. <br />
<br />
Edouard est né le 5 avril 1894, rue de la Truanderie à Limay. Son père y est alors percepteur. Il ne passa que ses deux premières années à Limay, puis déménagea plusieurs fois au grès des mutations professionnelles de son père. Quand il eut 17 ans, Edouard qui habitait alors à Lille, fut victime d’une grave fièvre typhoïde, ce qui l’empêcha de réussir son baccalauréat au L ycée Faidherbe. Sa famille, prit alors la décision de l’envoyer en 1911 à Buenos Aires (Argentine) rejoindre son oncle qui venait de créer un grand magasin du type « Le Printemps ». Lorsqu’il fêta ses 20 ans en 1914, il reprit le bateau pour la France afin d’aller faire son service militaire. Il fut alors affecté au 5e Régiment des Chasseurs à Cheval (Cavalerie) où il était déjà engagé lors de la mobilisation générale. <br />
Edouard va rester dans la Cavalerie pendant près de 18 mois. Il écrit à sa mère fin 1914 « Je suis très content de la vie que je mène et me sens tout à fait à mon aise dans la vie errante que nous menons ». Il participe aux offensives d’Artois et de Champagne où il y gagne son galon blanc de Maréchal des Logis.<br />
A l’hiver 1915, la cavalerie est mise au repos et Edouard est affecté au 231e Régiment d’Infanterie. On voit son nom apparaitre dans le JMO de son régiment le 31 decembre 1915, à la 23e compagnie.<br />
Il participe ensuite à la Bataille de Champagne où il est cité à l’ordre du régiment. En mai 1916 son régiment est dissout et il est affecté au 246e RI où il gagne le grade de sous-lieutenant. Il passe ensuite l’hiver 1916/1917 dans les tranchées. Cet hiver est des plus rude et il écrit « J’ai les doigts gelés … Les moustaches de mes vieux poilus étaient toutes blanches de givre, moi qui ai peu de poils je ressemblais à un vieux tout blanc… A part çà, tout marche, nous attendons le moment favorable pour bondir sur le Boche ». <br />
Le 14 juin 1917 il est grièvement blessé au Mont-Haut par une grenade allemande. Il est évacué avec 11 blessures.<br />
<br />
Après sa convalescence à l’hôpital de Saint Etienne il est déclaré inapte au service armé. En aout 1917, furieux de cette décision, il intrigue pour passer à l’aviation en argumentant que si ces jambes ne le portent plus suffisamment le reste de sa personne était encore en parfait état. Il y est alors accepté et envoyé le 1 novembre à l’école d’aviation de Chartres. En décembre 1917, il obtient son brevet militaire avec 30h18 de vol et 173 et le grade de Lieutenant.<br />
<br />
Il continue ensuite sa formation pendant l’hiver 1918 de pilote en passant parmi les différentes écoles d’avion militaire : Avord, Pau et Cazaux où il se trouve le 6 avril 1918 quand son avion eut une panne de moteur à 2000 m d’altitude. Il s’en tire par miracle avec 2 plaies à la jambe droite et de multiples contusions qui l’emmènent à l’hôpital mais vivant.<br />
Photo 11<br />
De mai à juillet 1918, il reprend l’entrainement et enrage de ne pas pouvoir monter au front combattre avec l’aviation. Le 2 juillet, il rencontre à Biscarosse l’officier Roland Garros « qui est un charmant camarade »<br />
<br />
Le 13 juillet, il est de nouveau victime d’un accident d’avion et dit « ça va très bien, sauf mes genoux, qui, je crois, sont finis ». En aout il a enfin une affectation et est envoyé sur le secteur de Champagne. Il est au commande d’un avion « Spad VII» et écrit le 28 : « Nous avons une chaleur terrible, la nuit nous dormons très peu, les Boches nous ennuient. Aussi, je vous assure que les quelques heures que nous pouvons dormir sont beaucoup plus reposantes sur le petit oreiller que sur le mauvais polochon de paille. Nous travaillons toujours beaucoup et faisons des choses très intéressantes. Des patrouilles en masse !<br />
<br />
En septembre il est affecté à l’escadrille 37 dite « Les Vautours », escadrille de chasse. Il écrit le 15 « Mon premier vol d’essai a été marqué par la casse de l’appareil…Hier matin, le Commdt d’escadrille et moi nous avons été en auto visiter une partie des pays reconquis…. Nous avons été à St Mihiel où les civils sont fous de revoir les Français. Ces pauvres gens depuis 4 ans ne s’attendaient plus à nous revoir »<br />
<br />
Le passage d'Edouard dans l’escadrille 37 sera bref, puisqu’au matin du 26, il ramena son avion criblé de balles allemandes dans nos lignes et mourut presque aussitôt, d’un projectile qui avait entrainé la boucle de son ceinturon dans ses entrailles. <br />
<br />
Avant de décéder, Édouard prononça ces mots : « Vous direz aux miens que je suis heureux de mourir pour la France ». Il fut décoré de la Légion d’honneur à titre posthume en 1920.</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Jules_Motte,_originaire_de_Juziers&diff=1204Jules Motte, originaire de Juziers2015-01-08T15:29:45Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « Jules Motte habitait Juziers en 1914. Il était marié à Berthe Dangueuger et avait une fille, Yvonne. C'est son petit fils qui nous amené sa correspondance lorsqu'il a... »</p>
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<div>Jules Motte habitait Juziers en 1914. Il était marié à Berthe Dangueuger et avait une fille, Yvonne. C'est son petit fils qui nous amené sa correspondance lorsqu'il a été hospitalisé à Nevers en 1915. Parmi les documents, se trouve une carte postale qu'il avait lui-même réalisé et qu'il vendait aux visiteurs de l’hôpital au profit des malades. <br />
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http://www.europeana1914-1918.fr/fr/contributions/12045</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LEVERRIER,_Gaston&diff=1202LEVERRIER, Gaston2015-01-08T15:24:25Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « Charles Leverrier est né le 8 juillet 1892 à Mantes la Jolie et était musicien. Il a fait partie du 28e RI, 1ere compagnie, matricule 4487. Il a été grièvement bless... »</p>
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<div>Charles Leverrier est né le 8 juillet 1892 à Mantes la Jolie et était musicien. Il a fait partie du 28e RI, 1ere compagnie, matricule 4487. Il a été grièvement blessé au visage le 30 août 1914 lors de la bataille des Ardennes. Il a été sauvé par M. André TONNENX (originaire aussi de Mantes) qui était alors brancardier et fut ensuite évacué sur Fougères où il est resté 3 semaines sans soins. On lui a alors enlevé l’œil. Il reçu en 1915 la médaille militaire. A la fin de sa vie il était presque aveugle. Il est décédé en 1987.<br />
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Pour en savoir plus : <br />
http://www.europeana1914-1918.fr/fr/contributions/12438</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Raymond_Marabout,_a%C3%A9rostier_de_Mantes-la-Jolie&diff=1201Raymond Marabout, aérostier de Mantes-la-Jolie2015-01-08T15:17:42Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « M. Marabout est né en 1886 et est un personnalité bien connue dans le Mantois car il a été l'architecte de la ville de Mantes jusqu'en 1952. Au cours de la première g... »</p>
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<div>M. Marabout est né en 1886 et est un personnalité bien connue dans le Mantois car il a été l'architecte de la ville de Mantes jusqu'en 1952. Au cours de la première guerre mondiale il a été pilote aérostier et a pris toute une série de photos. Il a été blessé a cours du conflit car il avait dû sauter de son dirigeable. Il a été soigné à l'hôpital de Cahors. <br />
Pour voir son album photo de guerre, suivre le lien ci-dessous<br />
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http://www.europeana1914-1918.fr/fr/contributions/12456</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=%C3%89douard_Boby_de_la_Chapelle,_n%C3%A9_%C3%A0_Limay&diff=1200Édouard Boby de la Chapelle, né à Limay2015-01-08T14:40:12Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « Voici en quelques mots l’histoire du Lieutenant Edouard Boby de la Chapelle, né à Limay et mort pour la France à 24 ans lors de la Grande Guerre sur le front de Champ... »</p>
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<div>Voici en quelques mots l’histoire du Lieutenant Edouard Boby de la Chapelle, né à Limay et mort pour la France à 24 ans lors de la Grande Guerre sur le front de Champagne. Il a fait partie des « As » de la guerre, ces fameux pilotes d’avion ayant pris des risques inconsidérés aux manettes de leurs avions. Edouard a aussi la particularité d’avoir son nom inscrit sur 3 monuments aux Morts : celui de Limay, celui du Lycée Faidherbe de Lille et sur celui de la ville de Buenos Aeres (Argentine). Edouard pendant la grande guerre fut successivement affecté à la Cavalerie puis à l’Infanterie pour finalement rejoindre l’aviation. Voici son histoire. <br />
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Edouard est né le 5 avril 1894, rue de la Truanderie à Limay. Son père y est alors percepteur. Il ne passa que ses deux premières années à Limay, puis déménagea plusieurs fois au grès des mutations professionnelles de son père. Quand il eut 17 ans, Edouard qui habitait alors à Lille, fut victime d’une grave fièvre typhoïde, ce qui l’empêcha de réussir son baccalauréat au L ycée Faidherbe. Sa famille, prit alors la décision de l’envoyer en 1911 à Buenos Aires (Argentine) rejoindre son oncle qui venait de créer un grand magasin du type « Le Printemps ». Lorsqu’il fêta ses 20 ans en 1914, il reprit le bateau pour la France afin d’aller faire son service militaire. Il fut alors affecté au 5e Régiment des Chasseurs à Cheval (Cavalerie) où il était déjà engagé lors de la mobilisation générale. <br />
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Edouard va rester dans la Cavalerie pendant près de 18 mois. Il écrit à sa mère fin 1914 « Je suis très content de la vie que je mène et me sens tout à fait à mon aise dans la vie errante que nous menons ». Il participe aux offensives d’Artois et de Champagne où il y gagne son galon blanc de Maréchal des Logis.<br />
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A l’hiver 1915, la cavalerie est mise au repos et Edouard est affecté au 231e Régiment d’Infanterie. On voit son nom apparaitre dans le JMO de son régiment le 31 decembre 1915, à la 23e compagnie.<br />
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Il participe ensuite à la Bataille de Champagne où il est cité à l’ordre du régiment. En mai 1916 son régiment est dissout et il est affecté au 246e RI où il gagne le grade de sous-lieutenant. Il passe ensuite l’hiver 1916/1917 dans les tranchées. Cet hiver est des plus rude et il écrit « J’ai les doigts gelés … Les moustaches de mes vieux poilus étaient toutes blanches de givre, moi qui ai peu de poils je ressemblais à un vieux tout blanc… A part çà, tout marche, nous attendons le moment favorable pour bondir sur le Boche ». <br />
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Le 14 juin 1917 il est grièvement blessé au Mont-Haut par une grenade allemande. Il est évacué avec 11 blessures.<br />
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Après sa convalescence à l’hôpital de Saint Etienne il est déclaré inapte au service armé. En aout 1917, furieux de cette décision, il intrigue pour passer à l’aviation en argumentant que si ces jambes ne le portent plus suffisamment le reste de sa personne était encore en parfait état. Il y est alors accepté et envoyé le 1 novembre à l’école d’aviation de Chartres. En décembre 1917, il obtient son brevet militaire avec 30h18 de vol et 173 et le grade de Lieutenant.<br />
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Il continue ensuite sa formation pendant l’hiver 1918 de pilote en passant parmi les différentes écoles d’avion militaire : Avord, Pau et Cazaux où il se trouve le 6 avril 1918 quand son avion eut une panne de moteur à 2000 m d’altitude. Il s’en tire par miracle avec 2 plaies à la jambe droite et de multiples contusions qui l’emmènent à l’hôpital mais vivant.<br />
Photo 11<br />
De mai à juillet 1918, il reprend l’entrainement et enrage de ne pas pouvoir monter au front combattre avec l’aviation. Le 2 juillet, il rencontre à Biscarosse l’officier Roland Garros « qui est un charmant camarade »<br />
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Le 13 juillet, il est de nouveau victime d’un accident d’avion et dit « ça va très bien, sauf mes genoux, qui, je crois, sont finis ». En aout il a enfin une affectation et est envoyé sur le secteur de Champagne. Il est au commande d’un avion « Spad VII» et écrit le 28 : « Nous avons une chaleur terrible, la nuit nous dormons très peu, les Boches nous ennuient. Aussi, je vous assure que les quelques heures que nous pouvons dormir sont beaucoup plus reposantes sur le petit oreiller que sur le mauvais polochon de paille. Nous travaillons toujours beaucoup et faisons des choses très intéressantes. Des patrouilles en masse !<br />
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En septembre il est affecté à l’escadrille 37 dite « Les Vautours », escadrille de chasse. Il écrit le 15 « Mon premier vol d’essai a été marqué par la casse de l’appareil…Hier matin, le Commdt d’escadrille et moi nous avons été en auto visiter une partie des pays reconquis…. Nous avons été à St Mihiel où les civils sont fous de revoir les Français. Ces pauvres gens depuis 4 ans ne s’attendaient plus à nous revoir »<br />
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Le passage d'Edouard dans l’escadrille 37 sera bref, puisqu’au matin du 26, il ramena son avion criblé de balles allemandes dans nos lignes et mourut presque aussitôt, d’un projectile qui avait entrainé la boucle de son ceinturon dans ses entrailles. <br />
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Avant de décéder, Édouard prononça ces mots : « Vous direz aux miens que je suis heureux de mourir pour la France ». Il fut décoré de la Légion d’honneur à titre posthume en 1920.</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=H%C3%B4pital_auxiliaire_n%C2%B0176_de_Limay&diff=1170Hôpital auxiliaire n°176 de Limay2015-01-06T15:37:14Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « L’Hôpital auxiliaire n°176, l’ambulance cantonale de Limay Dès le début de la guerre, des milliers de soldats blessés sont évacués vers des hôpitaux situés d... »</p>
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<div>L’Hôpital auxiliaire n°176, l’ambulance cantonale de Limay<br />
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Dès le début de la guerre, des milliers de soldats blessés sont évacués vers des hôpitaux situés dans des villes de « l’arrière » pour y être soignés. A Limay, le médecin du village Mr Léon Vinaver (également Conseiller Général) était trop âgé pour être mobilisé. Il proposa donc d’ouvrir une ambulance militaire dans le nouveau gymnase municipal, situé boulevard de la gare, dès le début du conflit afin de participer à l’effort de guerre. Le médecin pensait à juste titre que sa popularité lui apporterait des concours aussi empressés que nombreux. Dès le 8 aout 1914, le principe de l’installation d’une ambulance militaire était accepté par le conseil municipal de Limay. Au premier appel en septembre, les dons affluèrent de toutes parts, permettant une installation d’abord rudimentaire, complétée par la suite grâce à l’activité inlassable du Dr Vinaver. La plupart des communes du canton votèrent des subventions et des quêtes, souvent fructueuses, qui vinrent grossir les fonds. La première réunion du comité d’administration se tint en novembre : il était composé de notables de Limay et de ses environs. Avec l’accord de la municipalité et secondé par son épouse également médecin, l’ambulance 176 était prête à ouvrir. Le couple était secondé par le personnel des dames infirmières de l’Union des Femmes de France. L’infirmière en chef était Mademoiselle Colin. Une autre infirmière était également très présente, Madame Emilie CHAUDIERE, qui, durant toute la guerre travailla avec un grand dévouement auprès du Docteur VINAVER afin de soigner les soldats blessés tout en continuant à exercer son métier de sage-femme dans le privé. <br />
L’hôpital comportait alors une salle d’opération, une salle pouvant accueillir jusqu’à 56 lits pour les blessés, une salle de bain, une cuisine et un fumoir.<br />
L’hôpital eut cependant bien du mal à démarrer, l’administration sanitaire faisant visiblement peu d’efforts pour envoyer des blessés à Limay. Ainsi en 1915, 171 soldats y furent soignés, mais l’hôpital ne dut sa survie qu’à l’obstination du Dr Vinaver et des notables du canton, qui allèrent jusqu’à forcer la porte du Cabinet du Ministre de la Guerre pour que l’hôpital ne ferme pas. Le 5 mai 1915, l’hôpital reçu la visite du Préfet de Seine et Oise. A la date du 31 octobre 1915 : 43 lits sont occupés sur 56 et l’administrateur note dans son rapport qu’aucun d’accidents graves parmi les blessés n’est à déplorer.<br />
A Noel 1915, une grande manifestation artistique, avec le concours de nombreuses célébrités de l’époque, est organisée au Cinéma Palace de Mantes afin de collecter des fonds pour l’hôpital. Quelques travaux y seront ensuite faits grâce à l’argent récolté, améliorant ainsi les conditions de vie des blessés.<br />
Face à la raréfaction des denrées et des marchandises, l’hôpital vécut essentiellement grâce à la générosité des habitants et des commerçants du canton qui donnèrent régulièrement pendant 4 ans vivres et légumes pour les soldats blessés. <br />
L’hôpital fermera le 20 août 1919. Le matériel médical sera alors offert à l’hôpital civil de Mantes et le linge aux régions libérées.</div>Archives de Limayhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=%C3%89mile_Jubert,_un_maraicher_de_Limay_mort_%C3%A0_Verdun_en_mai_1916&diff=1167Émile Jubert, un maraicher de Limay mort à Verdun en mai 19162015-01-06T15:28:03Z<p>Archives de Limay : Page créée avec « Emile est né le 24 mai 1888 à Limay au sein de la famille Jubert, famille de maraichers, qui habitait alors rue des Saules et Jean Bouret devenues aujourd’hui les rues... »</p>
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<div>Emile est né le 24 mai 1888 à Limay au sein de la famille Jubert, famille de maraichers, qui habitait alors rue des Saules et Jean Bouret devenues aujourd’hui les rues Clémenceau et Jules Ferry. Il a été à l’école qui était située dans l’ancienne mairie (actuel Conservatoire à Rayonnement communal). <br />
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Une fois l’école terminée il apprit auprès de sa famille le métier de maraicher, métier courant au début du 20e siècle à Limay, son désir secret étant en fait de devenir garde-chasse. En 1899, la majeure partie de la population limayenne était presque exclusivement composée de petits exploitants qui cultivaient les légumes (maraichage) ou des arbres fruitiers (surtout les prunes). C’était un un métier rude qui ne laissait guère de répit entre le travail de la terre et la vente des produits sur les marchés de la région.<br />
L’année de ses 20 ans, Emile Jubert rejoignit la classe des conscrits de 1908 et parti de 1909 à 1911 comme il était d’usage à l’époque, faire son service militaire pendant 2 ans au 18e Régiment des Chasseurs à Cheval à Vitry le François. En 1912, une fois libéré de ses obligations militaires il se marie avec Marthe Leroi dont le père était le garde-barrière de la gare de Limay. Le 1er aout 1914, il vécut le choc de la Mobilisation Générale comme tous les français et du partir rejoindre après avoir dit au revoir à sa femme et sa famille son régiment au 3e escadron du Train des Equipages, caserné à Vernon (Eure) Quartier Avenay. <br />
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Les Escadrons du Train des Equipages Militaires (ETEM) représentaient en quelque sorte le trait d'union entre la zone de l'arrière et l'avant: ils étaient chargés de tous les transports de ravitaillement (vivres, matériels ou munitions) ou d'évacuation (transports sanitaires ou d'évacuation de réfugiés des zones envahies). Le 3e E.T.E.M. où fut mobilisé Emile Jubert était chargée d’atteler et de conduire les éléments qui suivaient la 53e division. Emile fut affecté à la 7e compagnie-section de boulangerie. Il rejoignit à Reims les boulangeries constituant le centre de fabrication de de la Ve Armée. Il les suivit ensuite en Touraine puis à Amiens. Il put revenir de temps à autres à Limay voir Marthe et sa famille le temps d’une permission. <br />
<br />
En mars 1916, Emile apprit qu’il serait papa pour la première fois en septembre et qu’il changeait de régiment car il était affecté au 103e régiment d’artillerie lourde. Après une rapide formation de canonnier, il fut détaché le 1er avril au 1er régiment d’artillerie puis le 22 avril il passa au 37e régiment d’artillerie à la 103e batterie de 58 (canon appelé le crapouillot). Le voilà plongé directement dans l’enfer de la bataille de Verdun en tant que « Crapouillot ». <br />
Grace aux archives militaires désormais accessibles sur le site internet Mémoire des Hommes, nous pouvons aisément retracer ce que vécut Emile à Verdun grâce au Journal de Marche et des Opérations de son Unité.<br />
Ainsi le 23 avril 1916, nous savons que sa batterie se situait dans le secteur d’Apremont, qu’elle était seule depuis un mois avec 8 canons à défendre un secteur allant du Bois Jaulny au Bois Brulé et que ce jour-là il y eut une lutte violente d’engins de tranchées. Le 2 mai, l’équipe d’Emile se distingua par son courage. Malheureusement, nous retrouvons dès le lendemain la mention de la même équipe mais cette fois-ci pour nous annoncer de tristes nouvelles : la mort du canonnier Emile Jubert et du brigadier Bigot et de graves blessures pour les autres.<br />
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C’est donc dans la forêt d’Apremont qu’Emile mourut le 3 mai 1916 sur le champ de bataille de Verdun alors qu’il allait bientôt fêter ses 28 ans. A Marthe qui attendait de ses nouvelles à Limay, on remit la montre qu’il portait sur lui lors de son dernier combat ainsi que sa croix de guerre et la citation à l’ordre de l’armée. Il ne connaitra jamais sa fille qui naitra en septembre que Marthe prénommera Emilienne en mémoire de son père.<br />
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D’abord inhumé tout près du champ de bataille au cimetière de Boncourt, le corps d’Emile sera rapatrié en 1922 au cimetière de Limay où il repose depuis.<br />
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Dans le cadre des commémorations nationales du Centenaire de la Grande Guerre, une classe de CM1/CM2 a étudié durant l'année scolaire 2013-2014, la vie de ce soldat pour se présenter auConcours National des "Petits Artistes de la Mémoire". Le film réalisé par cette classe a gagné le 1er prix départemental des Yvelines et a représenté l'Académie de Versailles dans le cours national.<br />
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https://www.youtube.com/watch?v=xU8VTRrAnNM</div>Archives de Limay