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<p><strong><strong>&nbsp;</strong>Jean Cocteau na&icirc;t &agrave; Maisons-Laffitte le 5 juillet 1889.</strong>&nbsp;Il &eacute;crit ses premiers po&egrave;mes en 1909 et participe d&egrave;s 1910  
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Jean Cocteau naît à Maisons-Laffitte le 5 juillet 1889. Il écrit ses premiers poèmes en 1909 et participe dès 1910 aux créations des Ballets Russes, avec le Sacre du Printemps, qui inspireront dès lors son art. Entre 1914 et 1917, il participe, entre deux permissions, à la création du ballet Parade, œuvre marquante de Diaghilev. Quand la guerre éclate, il refuse de ne pas prendre part aux combats malgré une première réformation due à une scoliose en 1910. Il débute la guerre comme ambulancier sur le front de Champagne il est témoin du bombardement de Reims<ref name="site">Site officiel de Jean Cocteau http://www.jeancocteau.net/</ref>. La guerre va influencer son écriture puisqu'en février 1915, son premier poème intitulé ''Hymne à Joffre'' en lien avec son expérience au front est publié dans le Figaro.
 
 
aux cr&eacute;ations des Ballets Russes, avec le Sacre du Printemps, qui inspireront d&egrave;s lors son art. Entre 1914 et 1917, il participe, entre deux permissions, &agrave; la cr&eacute;ation
 
 
 
du ballet Parade, &oelig;uvre marquante de Diaghilev. Quand la guerre &eacute;clate, il refuse de ne pas prendre part aux combats malgr&eacute; une premi&egrave;re r&eacute;formation due &agrave;
 
 
 
une scoliose en 1910. Il d&e acute;bute la [http://guerre guerre] comme ambulancier sur le front de Champagne o&ugrave; il est t&eacute;moin du bombardement de Reims<ref name="site">Site officiel de Jean Cocteau  
 
 
 
http://www.jeancocteau.net/</ref>. La guerre va influencer son &eacute;criture puisqu&rsquo;en f&eacute;vrier 1915, son premier po&egrave;me intitul&eacute; Hymne &agrave; Joffre en lien avec son  
 
 
 
exp&eacute;rience au front est publi&eacute; dans le<em><strong>&nbsp;Figaro</strong></em>.</p>
 
  
 
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<p>[http://www.jeancocteau.net Son parcours militaire est tumultueux], il change en effet souvent d&rsquo;affectation. Le 4 mars 1915 Cocteau est appel&eacute; au 13e R&eacute;giment
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Son parcours militaire est tumultueux<ref>[http://www.jeancocteau.net jeancocteau.net]</ref>, il change en effet souvent d'affectation. Le 4 mars 1915, Cocteau est appelé au 13e Régiment d'artillerie de campagne puis est versé, le 18, à la 22e Section des Commis Ouvriers. A la fin de l'année, en novembre, bien que placé en sursis, il intègre la Société française de Secours aux blessés (Croix-Rouge) et passe tout l'hiver au front, dans l'Yser, jusqu'au 1er mars 1916. Durant l'été 1916, il rentre à Paris où il fait de nombreuses rencontres artistiques, notamment dans le cadre du montage de ''Parade''<ref name="site" />. En septembre, il incorpore le service de propagande du ministère des Affaires étrangères. Le 24 novembre 1916, l'auteur est placé à la 20e Section de Secrétaires d'Etat-major puis est réformé temporairement quelques mois plus tard, en juillet 1917, à la suite de problèmes aux poumons. Il est réformé définitivement le 2 juillet 1918<ref>Archives départementales des Yvelines, fiche matricule 1R 424</ref>. La période suivant la Grande Guerre est très prolifique pour l'auteur : il se lance dans des créations audacieuses qui le placeront dans la vague avant-gardiste de l'entre-deux-guerres.
 
 
d&rsquo;artillerie de campagne puis est vers&eacute;, le 18, &agrave; la 22e Section des Commis Ouvriers. A la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, en novembre, bien que plac&eacute; en sursis, il  
 
 
 
int&egrave;gre la Soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise de Secours aux bless&eacute;s (Croix-Rouge) et passe tout l&rsquo;hiver au front, dans l&rsquo;Yser, jusqu&rsquo;au 1er mars 1916. Durant  
 
  
l&rsquo;&eacute;t&eacute; 1916, il rentre &agrave; Paris o&ugrave; il fait de nombreuses rencontres artistiques, notamment dans le cadre du montage de <i>Parade</i><ref name="site" />. En
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Il continue à expérimenter le restant de sa vie et participe brièvement au cinéma français dans les années 1950 avec la Belle et la Bête. Il décède le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt<ref>Bibliographie: 78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012</ref>.
 
 
septembre, il incorpore le service de propagande du minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res. Le 24 novembre 1916, l&rsquo;auteur est plac&eacute; &agrave; la 20e Section de
 
 
 
Secr&eacute;taires d&rsquo;Etat-major puis est r&eacute;form&eacute; temporairement quelques mois plus tard, en juillet 1917, &agrave; la suite de probl&egrave;mes aux poumons. Il est
 
 
 
r&eacute;form&eacute; d&eacute;finitivement le 2 juillet 1918<ref>Archives d&eacute;partementales des Yvelines, fiche matricule 1R 424</ref>. La p&eacute;riode suivant la Grande Guerre est
 
 
 
tr&egrave;s prolifique pour l&rsquo;auteur&nbsp;: il se lance dans des cr&eacute;ations audacieuses qui le placeront dans la vague avant-gardiste de l&rsquo;entre-deux-guerres.</p>
 
 
 
<p>Il continue &agrave; exp&eacute;rimenter le restant de sa vie et participe bri&egrave;vement au cin&eacute;ma fran&ccedil;ais dans les ann&eacute;es 1950 avec la Belle et la B&ecirc;te. Il  
 
 
 
d&eacute;c&egrave;de le 11 octobre 1963 &agrave; Milly-la-For&ecirc;t. Sources&nbsp;: Bibliographie&nbsp;: 78 personnalit&eacute;s illustrent les Yvelines, Conseil g&eacute;n&eacute;ral des  
 
 
 
Yvelines, 2012.</p>
 
  
 
== Sources ==
 
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=== Bibliographie ===  
 
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78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012.<br>
78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012.
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[http://museecocteaumenton.fr/|Musée Jean Cocteau à Menton]
  
 
=== Notes et références ===
 
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Introduction

Jean Cocteau
Fiche matricule de Jean Cocteau

Jean Cocteau naît à Maisons-Laffitte le 5 juillet 1889. Il écrit ses premiers poèmes en 1909 et participe dès 1910 aux créations des Ballets Russes, avec le Sacre du Printemps, qui inspireront dès lors son art. Entre 1914 et 1917, il participe, entre deux permissions, à la création du ballet Parade, œuvre marquante de Diaghilev. Quand la guerre éclate, il refuse de ne pas prendre part aux combats malgré une première réformation due à une scoliose en 1910. Il débute la guerre comme ambulancier sur le front de Champagne où il est témoin du bombardement de Reims[1]. La guerre va influencer son écriture puisqu'en février 1915, son premier poème intitulé Hymne à Joffre en lien avec son expérience au front est publié dans le Figaro.

Parcours

Son parcours militaire est tumultueux[2], il change en effet souvent d'affectation. Le 4 mars 1915, Cocteau est appelé au 13e Régiment d'artillerie de campagne puis est versé, le 18, à la 22e Section des Commis Ouvriers. A la fin de l'année, en novembre, bien que placé en sursis, il intègre la Société française de Secours aux blessés (Croix-Rouge) et passe tout l'hiver au front, dans l'Yser, jusqu'au 1er mars 1916. Durant l'été 1916, il rentre à Paris où il fait de nombreuses rencontres artistiques, notamment dans le cadre du montage de Parade[1]. En septembre, il incorpore le service de propagande du ministère des Affaires étrangères. Le 24 novembre 1916, l'auteur est placé à la 20e Section de Secrétaires d'Etat-major puis est réformé temporairement quelques mois plus tard, en juillet 1917, à la suite de problèmes aux poumons. Il est réformé définitivement le 2 juillet 1918[3]. La période suivant la Grande Guerre est très prolifique pour l'auteur : il se lance dans des créations audacieuses qui le placeront dans la vague avant-gardiste de l'entre-deux-guerres.

Il continue à expérimenter le restant de sa vie et participe brièvement au cinéma français dans les années 1950 avec la Belle et la Bête. Il décède le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt[4].

Sources

Bibliographie

78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012.
Jean Cocteau à Menton

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Site officiel de Jean Cocteau http://www.jeancocteau.net/
  2. jeancocteau.net
  3. Archives départementales des Yvelines, fiche matricule 1R 424
  4. Bibliographie: 78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012

Voir aussi

Maisons-Laffitte
Combattants de la Grande Guerre des Yvelines
Artistes des Yvelines durant la Grande Guerre

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