https://wiki1418.yvelines.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Valeriegautier&feedformat=atomLe Wiki de la Grande Guerre - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-29T08:16:41ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.35.5https://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6867CHABROT, Eugène2018-03-17T20:32:51Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
Ses collègues hommes partis au front sont remplacés par des femmes. Lorsqu'elles étaient absentes, on répartissait les enfants dans les classes.<br />
<br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br> <br />
<br />
''"Samedi, 22 Mai 2015.''<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
<br><br />
Pour préparer ses élèves au certificat d'études qui devait être passé à Poissy, chef-lieu de canton, il les testa en leur dictant le poème de René Berton en hommage à Alain de Fayolle, mort au champ d'honneur :<br><br />
"''Je te salue à toi qui sus si bien mourir<br><br />
''Petit Saint-Cyrien dont le jour souvenir''''<br><br />
Les quarante élèves auraient tous fait la même faute "si rare" à la place de "Cyrard", ce qui aurait rendu fou le pauvre maître et directeur !<br><br />
<br> <br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6866CHABROT, Eugène2018-03-17T19:03:50Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
Ses collègues hommes partis au front sont remplacés par des femmes. Lorsqu'elles étaient absentes, on répartissait les enfants dans les classes.<br />
<br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br> <br />
<br />
''"Samedi, 22 Mai 2015.''<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
<br><br />
Pour préparer ses élèves au certificat d'études qui devait être passé à Poissy, chef-lieu de canton, il les testa en leur dictant le poème de René Berton en hommage à Alain de Fayolle, mort au champ d'honneur :<br><br />
"''Je te salue à toi qui sus si bien mourir<br><br />
''Petit Saint-Cyrien dont le jour souvenir''''<br><br />
Les quarante élèves auraient tous fait la même faute "si rare" à la place de "Cyrard", ce qui aurait rendu fou le pauvre maître et directeur !<br />
<br> <br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6865CHABROT, Eugène2018-03-17T18:24:49Z<p>Valeriegautier : </p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
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== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
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En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
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En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
Ses collègues hommes partis au front sont remplacés par des femmes. Lorsqu'elles étaient absentes, on répartissait les enfants dans les classes.<br />
<br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br> <br />
<br />
''"Samedi, 22 Mai 2015.''<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
<br><br />
Pour préparer ses élèves au certificat d'études qui devait être passé à Poissy, chef-lieu de canton, il les testa en leur dictant le poème de René Berton en hommage à Alain de Fayolle, mort au champ d'honneur :<br><br />
"''Je te salue à toi qui sus si bien mourir<br><br />
Petit Saint-Cyrien dont le jour souvenir''<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6864CHABROT, Eugène2018-03-17T17:49:58Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
Ses collègues hommes partis au front sont remplacés par des femmes. Lorsqu'elles étaient absentes, on répartissait les enfants dans les classes.<br />
<br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br> <br />
<br />
''"Samedi, 22 Mai 2015.''<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
<br><br />
Pour préparer ses élèves au certificat d'études qui devait être passé à Poissy, chef-lieu de canton, il les testa sur la dictée suivante :<br><br />
"Je te salue à toi qui sus si bien mourir<br><br />
Petit Saint-Cyrien dont le jour souvenir<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6863CHABROT, Eugène2018-03-17T17:40:14Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br> <br />
<br />
''"Samedi, 22 Mai 2015.''<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6862CHABROT, Eugène2018-03-17T17:39:08Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille, 2000</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br><br />
"Samedi, 22 Mai 2015.<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
''"Vendredi, 18 Juin 1915.''<br><br />
''Pensée :'' <br><br />
''Après la bataille, le blessé est considéré comme un frère malheureux."''<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6861CHABROT, Eugène2018-03-17T17:28:13Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<ref>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br><br />
"Samedi, 22 Mai 2015.<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6860CHABROT, Eugène2018-03-17T17:27:23Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<rf>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br><br />
"Samedi, 22 Mai 2015.<br><br />
''Pensée.''<br><br />
''Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."'''<br><br />
<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6859CHABROT, Eugène2018-03-17T17:25:56Z<p>Valeriegautier : /* Durant la guerre */</p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003)<rf>Menus détails d'une Vie Paysanne à Chennevières-Conflans-Sainte-Honorine, Catherine Pouille</ref>, ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br><br />
"Samedi, 22 Mai 2015.<br><br />
'Pensée.'<br><br />
'Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."''<br><br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHABROT,_Eug%C3%A8ne&diff=6858CHABROT, Eugène2018-03-17T17:24:00Z<p>Valeriegautier : </p>
<hr />
<div>Charles Eugène Chabrot dit '''Eugène Chabrot''', né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053daafe5a15c1/53daafe5ccfe3 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 61.</ref>, et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917. [[Fichier:Eugène Chabrot 001.jpg|200px|upright=2|droite|Eugène Chabrot en 1907]]<br />
<br />
==Famille==<br />
Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.<br />
<br />
Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dcfc260c399/53dcfc268e616 Registre d’état civil, Archives départementales des Yvelines] p 150</ref>.<br><br />
<br />
Le couple demeure avec leur unique fils -prénommé Charles-, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTUtMTEtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDUwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93 Recensements, Archives départementales des Yvelines] p 42.</ref>.<br />
<br><br />
<br />
== Carrière d'instituteur ==<br />
En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d7cc795d48e/53d7cc797e110 Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1880] p 46.</ref>.<br />
Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.<br><br />
[[Fichier:Mairie et écoles de Conflans-Sainte-Honorine (AMC cote 4 Fi 43).jpeg|vignette|upright=2|droite|La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.]]<br />
<br />
En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d531a81443e/53d531a815be9 Monographies communales, Archives départementales des Yvelines].</ref>.<br><br />
<br />
En 1906, il publie ''Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur''<ref>[http://http://archives.yvelines.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_detail.php?ref_fonds=8&ref1=6956&debut=0 Bibliothèque historique, Archives départementales des Yvelines]</ref>.<br />
<br />
== Durant la guerre==<br />
Trop âgé pour être incorporé, Eugène Chabrot continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053cf4f0e52fcd/53cf4f0e82cec Recrutement militaire, Archives départementales des Yvelines - Versailles 1907] p 31.</ref>, partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.<br><br />
<br><br />
D'après son ancien élève Eugène Berrurier (1903-2003), ''il était très patriote, un peu "Déroulède", un ardent boulangiste. Le général Boulanger regroupa autour de lui les mécontents et les patriotes "revanchards".<br><br />
"Samedi, 22 Mai 2015.<br />
Pensée.<br />
Le patriotisme se traduit par un vif sentiment de respect et d'amour pour tout ce qui touche de la patrie."''<br />
En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une délibération du conseil municipal lui est alors consacrée <ref>Archives municipales de Conflans - 1 D 16 - Délibérations du conseil municipal n°1588</ref> ''Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d’exprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.'' <br><br />
<br />
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
[[Fichier:Pages vécues de la Grande Guerre couverture.jpg|200px|thumb|left| Couverture du Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre]]<br />
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation morale que vous avez donnée pendant plus de trente années aux enfants de Conflans. Je suis heureux de vous exprimer toutes mes félicitations et toute ma gratitude pour la part que vous avez prise à la formation de nos vaillants soldats.''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right| Copie de la lettre du Maréchal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br><br />
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès.<br> <br />
En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.<br />
<br />
==Postérité==<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans (AMC) - ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''<br />
<references/><br />
<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Enseignants]]<br />
[[catégorie:Personnages]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6857LAMBERT Louis2018-03-16T16:06:45Z<p>Valeriegautier : /* references */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://ark:/36937/s0053e2319c04cf8/53e2319d3879e AD78 en ligne, naissances Conflans-Sainte-Honorine, 1885-1888, vue 227/296]</ref>, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière. Celle-ci meurt l'année suivante, deux semaines après la naissance de leur fils unique Georges Paul Prudent qui lui aussi mourra à Conflans le 6 septembre 1913.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918, vues 154 et 155/283]</ref> <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918 vue 155/283]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
===Références===<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6856LAMBERT Louis2018-03-16T16:05:22Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://ark:/36937/s0053e2319c04cf8/53e2319d3879e AD78 en ligne, naissances Conflans-Sainte-Honorine, 1885-1888, vue 227/296]</ref>, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière. Celle-ci meurt l'année suivante, deux semaines après la naissance de leur fils unique Georges Paul Prudent qui lui aussi mourra à Conflans le 6 septembre 1913.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918, vues 154 et 155/283]</ref> <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918 vue 155/283]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
===references===<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6855LAMBERT Louis2018-03-16T15:58:00Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918, vues 154 et 155/283]</ref> <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918 vue 155/283]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
===references===<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6854LAMBERT Louis2018-03-16T15:56:35Z<p>Valeriegautier : /* Notes et références */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref> <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
===references===<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Discussion_utilisateur:Valeriegautier&diff=6853Discussion utilisateur:Valeriegautier2018-03-16T15:54:50Z<p>Valeriegautier : /* Permaliens / ark */ nouvelle section</p>
<hr />
<div>Bonjour Madame Gautier,<br />
Ayant constaté votre forte implication dans nos outils 14-18 et en particulier ce wiki, nous souhaiterions vous proposer de participer au projet "Adoptez un poilu". Il s'agit d'un projet lancé par les Archives départementales des Yvelines visant à indexer les fiches matricules des soldats yvelinois engagés dans la Première Guerre mondiale.<br />
Il se déroulera sur le site Internet des Archives, à partir de novembre 2016 et jusqu’à la fin des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre.<br />
Afin de lancer le projet, nous souhaiterions réaliser une courte vidéo de présentation donnant la parole aux utilisateurs.<br />
Accepteriez-vous d'y participer ? <br />
Je vous propose de me contacter par mail (sblanchard@yvelines.fr), je pourrais ainsi vous transmettre le dossier de présentation du projet.<br />
D’avance merci de votre retour,<br />
--[[Utilisateur:Sophie Blanchard|Sophie Blanchard]] ([[Discussion utilisateur:Sophie Blanchard|discussion]]) 9 septembre 2016 à 10:28 (CEST)<br />
<br />
== Permaliens / ark ==<br />
<br />
Bonjour Catherine<br />
Comme vous avez du le constater, je me suis remise au Wiki 1418 !<br />
J'ai un souci pour l'insertion des permaliens suivants http://ark/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 et http://ark/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 qui concernent la transcription du décès du soldat MPF Louis Modeste Lambert (fiche LAMBERT Louis) dans les registres de décès de Conflans-Sainte-Honorine (1913-1918). Il ne semblerait plus à jour.<br />
Auriez-vous une solution ?<br />
D'avance merci.<br />
Bien à vous,<br />
Valérie</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6852LAMBERT Louis2018-03-16T15:46:51Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref> <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6851LAMBERT Louis2018-03-16T15:44:28Z<p>Valeriegautier : </p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref>.[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4748688 Modification de la transcription, AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref>.<br><br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6850LAMBERT Louis2018-03-16T15:34:19Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3, à 13 heures des suites d'intoxication par les gaz d'asphyxie <ref>[http://ark:/36937/s0058a7bda478082/58f21a4747ab3 Transcription AD78 en ligne registre des décès de Conflans-Sainte-Honorine 1913-1918]</ref>.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6849LAMBERT Louis2018-03-16T15:00:16Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Paul&diff=6848LAMBERT Paul2018-03-16T14:58:26Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>{{Ebauche}}<br />
<br />
'''Paul Lambert''' est un soldat conflanais.<br />
<br />
===Etat civil===<br />
Paul Auguste Lambert dit '''Paul Lambert''' est né à Conflans-Sainte-Honorine le 12 juin 1890, de Pierre Jules Lambert et de Marie Joséphine Leprince<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d8f8e10679f/53d8f8e13afbb AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, NMD 1889-1892, 2 MIEC 114, vue 78/287]</ref>.<br><br />
Son grand-père était Armand Leprince, maire de Conflans-Sainte-Honorine. Il est le cousin germain par alliance du soldat [[LACROIX Henri]], mort pour la France.<br><br />
Son frère aîné est le soldat [[LAMBERT Pierre]].<br><br />
Lors de son recrutement, il est domicilié chez ses parents à Conflans, 15, rue de Gaillon et exerce la profession de cultivateur.<br><br />
Le 20 décembre 1913 à Jouy-le-Moutier (seine-et-Oise) il se marie avec Rosalie Louise Juliette dite Juliette Gérard.<br><br />
Dans le recensement de 1911, Paul Lambert demeure toujours chez ses parents <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d6bc94589d0/53d6bc94a4889 AD78 en ligne, 9 M 475/3, Liste de recensement de la population de Conflans 1911, vue 85/125]</ref>. <br /><br />
Le couple a un fils, René Désiré Pierre Lambert né le 15 janvier 1915 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]].<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1910 <br><br />
Matricule : 2446<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d3c46b08828/53d3c472b6d73 Fiche matriculaire de Paul Lambert, Archives départementales]</ref><br /><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Incorporé le 9 octobre 1911 au 39e Régiment d'Artillerie de Campagne et immatriculé sous le n°2781. Il est 2e canonnier conducteur ledit jour et il devient trompette le 26 septembre 1912.<br><br />
Il est mobilisé le 3 août 1914 au 59e Régiment d'Artillerie de Campagne.<br><br />
Le 7 septembre 1914, à 16 heures à La Neuvelotte, la batterie étant en action et subissant un tir d'efficacité de l'artillerie ennemie, il a été atteint par un éclat d'obus à l'auriculaire de la main gauche.<br><br />
Il est cité à l'ordre de la division le 2 novembre 1916 : ''Depuis le début de la campagne a constamment fait preuve d'un courage et d'un dévouement exemplaires. Dans la nuit du 6 ou 7 octobre 1916, alors qu'il accompagnait une colonne de ravitaillement prise sous un bombardement violent, a secondé énergiquement le chef de colonne relevant les blessés se mettant à l'abris des chevaux privés de conducteurs et aidant par son attitude au rétablissement de l'ordre.''<br />
Il est cité à l'ordre du régiment (n°207) du 18 juin 1918 : ''Soldat brave et dévoué. A été blessé au cours d'un bombardement par éclat d'obus ennemi.'' <br />
Il est passé le 1er avril 1917 au 208e Régiment d'Artillerie de Campagne.<br><br />
<br />
===Après la guerre===<br />
====Distinctions====<br />
Croix de guerre 1 étoile de bronze, 1 étoile d'argent.<br><br />
<br />
Il décède le 7 novembre 1928, à son domicile, 61 rue de Chennevières, à Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de Michèle Mandry (et de la famille Lambert)<br><br />
Archives municipales de Conflans, 4 H 6, liste des mobilisés<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Paysans]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Paul&diff=6847LAMBERT Paul2018-03-16T14:57:41Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>{{Ebauche}}<br />
<br />
'''Paul Lambert''' est un soldat conflanais.<br />
<br />
===Etat civil===<br />
Paul Auguste Lambert dit '''Paul Lambert''' est né à Conflans-Sainte-Honorine le 12 juin 1890, de Pierre Jules Lambert et de Marie Joséphine Leprince<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d8f8e10679f/53d8f8e13afbb AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, NMD 1889-1892, 2 MIEC 114, vue 78/287]</ref>.<br><br />
Son grand-père était Armand Leprince, maire de Conflans-Sainte-Honorine. Il est le cousin germain par alliance du soldat [[LACROIX Henri]], mort pour la France.<br><br />
Son frère aîné est le soldat [[LAMBERT Pierre]].<br><br />
Lors de son recrutement, il est domicilié chez ses parents à Conflans, 15, rue de Gaillon et exerce la profession de cultivateur.<br><br />
Le 20 décembre 1913 à Jouy-le-Moutier (seine-et-Oise) il se marie avec Rosalie Louise Juliette dite Juliette Gérard.<br><br />
Dans le recensement de 1911, Paul Lambert demeure toujours chez ses parents <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d6bc94589d0/53d6bc94a4889 AD78 en ligne, 9 M 475/3, Liste de recensement de la population de Conflans 1911, vue 85/125]</ref>. <br /><br />
Le couple a un fils, René désiré Pierre Lambert né le 15 janvier 1915 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]].<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1910 <br><br />
Matricule : 2446<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d3c46b08828/53d3c472b6d73 Fiche matriculaire de Paul Lambert, Archives départementales]</ref><br /><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Incorporé le 9 octobre 1911 au 39e Régiment d'Artillerie de Campagne et immatriculé sous le n°2781. Il est 2e canonnier conducteur ledit jour et il devient trompette le 26 septembre 1912.<br><br />
Il est mobilisé le 3 août 1914 au 59e Régiment d'Artillerie de Campagne.<br><br />
Le 7 septembre 1914, à 16 heures à La Neuvelotte, la batterie étant en action et subissant un tir d'efficacité de l'artillerie ennemie, il a été atteint par un éclat d'obus à l'auriculaire de la main gauche.<br><br />
Il est cité à l'ordre de la division le 2 novembre 1916 : ''Depuis le début de la campagne a constamment fait preuve d'un courage et d'un dévouement exemplaires. Dans la nuit du 6 ou 7 octobre 1916, alors qu'il accompagnait une colonne de ravitaillement prise sous un bombardement violent, a secondé énergiquement le chef de colonne relevant les blessés se mettant à l'abris des chevaux privés de conducteurs et aidant par son attitude au rétablissement de l'ordre.''<br />
Il est cité à l'ordre du régiment (n°207) du 18 juin 1918 : ''Soldat brave et dévoué. A été blessé au cours d'un bombardement par éclat d'obus ennemi.'' <br />
Il est passé le 1er avril 1917 au 208e Régiment d'Artillerie de Campagne.<br><br />
<br />
===Après la guerre===<br />
====Distinctions====<br />
Croix de guerre 1 étoile de bronze, 1 étoile d'argent.<br><br />
<br />
Il décède le 7 novembre 1928, à son domicile, 61 rue de Chennevières, à Conflans-Sainte-Honorine.<br><br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de Michèle Mandry (et de la famille Lambert)<br><br />
Archives municipales de Conflans, 4 H 6, liste des mobilisés<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Paysans]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LACROIX_Henri&diff=6846LACROIX Henri2018-03-16T14:56:26Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>Henri Lacroix est un soldat conflanais "tué à l'ennemi" dans la Somme en 1916.<br />
[[Fichier:Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI.jpeg|vignette|thumb|right|Henri LACROIX - soldat au 3è RI]]<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Henri Adolphe Désiré Lacroix est né le 4 janvier 1885 à Boisset-les-Prévanches dans l'Eure en Normandie, de feu François Michel et Adélaïne Eugénie Huard.<br><br />
Il est décédé le 25 septembre 1916 à Bois Victor - Assevillers, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 31 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est domicilié chez sa mère à Conflans, 15, quai de Seine. Le 3 novembre 1908 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]] il se marie avec Louise Angélina Leprince, petite-fille du maire Armand Leprince. Il est cousin germain par alliance des soldats [[LAMBERT Pierre]] et [[LAMBERT Paul]].<br><br />
L'année suivante, alors qu'il est menuisier de profession, il ouvre pour son épouse une épicerie avec débit d'alcool sur leur lieu d'habitation, au 1 rue Bourbon à Conflans-Sainte-Honorine.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1905 <br><br />
Matricule : 2399<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/arkotheque/client/ad_yvelines/incorporation_militaire_indexation/detail.php?ref=106010&nom=lacroix-henri-adolphe-desire Fiche matriculaire d'Henri Adolphe Désiré Lacroix, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 22e régiment d'artillerie<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 4 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 3e RAC. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br><br />
Le 22 août 1914, il reçoit son baptême du feu à Rossignol, dans la province de Luxembourg en Belgique comme il l'écrit à son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br><br />
"''Nous avançons jusqu'à Saint-Vincent sans incident, mais là ce fut le baptême, le 22 août. J'étais comme éclaireur avec mon officier observateur. Je fais partie de la reconnaissance pour trouver une position de batterie ; nous passons devant un bois et nous nous faisons canarder comme des perdrix par l'infanterie, puis, après, par l'artillerie ennemies; nous faisons aussitôt demi-tour et nous nous mettons en batterie sur la gauche du village, et, en dix minutes nous faisons sauter une batterie, mais derrière celle-ci il y en avait d'autres, et nous avons été obligés de battre en retraite jusqu'à Ecriennes-Tièblemont, arr. de Vitry-le-François (Marne)<ref>[http://1914ancien.free.fr/rossignol2.htm Déroulement de la bataille]</ref> <ref>[http://www.unc-boissire-montaigu.fr/files/Historique-Bataille-Rossignol.pdf Historique de la bataille]</ref>''"<br><br />
[[Fichier:Carte Henri Lacroix.jpeg|400px|droite|Carte d'Henri Lacroix à son épouse]]<br><br />
En 1915, on lui décerne la Croix de Guerre (étoile bronze et étoile vermeil).[[Fichier:Croix de guerre d'Henri Lacroix.jpg|vignette|gauche|Croix de guerre d'Henri Lacroix]]<br><br />
Le 10 février 1916, il est nommé brigadier.<br><br />
Il disparaît le 25 septembre suivant <ref>[http://www.francegenweb.org/~b1914-1918/resultpatro.php Fiche d'Henri Lacroix sur Francegenweb]</ref> <br><br />
Le corps d'Henri Lacroix n'a pas été retrouvé malgré une visite sur place de la famille.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de Sylvie Prodhomme (et de la famille Lacroix)<br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lacroix, Henri}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LACROIX_Henri&diff=6845LACROIX Henri2018-03-16T14:53:42Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>Henri Lacroix est un soldat conflanais "tué à l'ennemi" dans la Somme en 1916.<br />
[[Fichier:Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI.jpeg|vignette|thumb|right|Henri LACROIX - soldat au 3è RI]]<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Henri Adolphe Désiré Lacroix est né le 4 janvier 1885 à Boisset-les-Prévanches dans l'Eure en Normandie, de feu François Michel et Adélaïne Eugénie Huard.<br><br />
Il est décédé le 25 septembre 1916 à Bois Victor - Assevillers, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 31 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est domicilié chez sa mère à Conflans, 15, quai de Seine. Le 3 novembre 1908 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]] il se marie avec Louise Angélina Leprince, petite-fille du maire Armand Leprince. Il est cousin germain par alliance des soldats Lambert<br><br />
L'année suivante, alors qu'il est menuisier de profession, il ouvre pour son épouse une épicerie avec débit d'alcool sur leur lieu d'habitation, au 1 rue Bourbon à Conflans-Sainte-Honorine.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1905 <br><br />
Matricule : 2399<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/arkotheque/client/ad_yvelines/incorporation_militaire_indexation/detail.php?ref=106010&nom=lacroix-henri-adolphe-desire Fiche matriculaire d'Henri Adolphe Désiré Lacroix, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 22e régiment d'artillerie<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 4 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 3e RAC. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br><br />
Le 22 août 1914, il reçoit son baptême du feu à Rossignol, dans la province de Luxembourg en Belgique comme il l'écrit à son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br><br />
"''Nous avançons jusqu'à Saint-Vincent sans incident, mais là ce fut le baptême, le 22 août. J'étais comme éclaireur avec mon officier observateur. Je fais partie de la reconnaissance pour trouver une position de batterie ; nous passons devant un bois et nous nous faisons canarder comme des perdrix par l'infanterie, puis, après, par l'artillerie ennemies; nous faisons aussitôt demi-tour et nous nous mettons en batterie sur la gauche du village, et, en dix minutes nous faisons sauter une batterie, mais derrière celle-ci il y en avait d'autres, et nous avons été obligés de battre en retraite jusqu'à Ecriennes-Tièblemont, arr. de Vitry-le-François (Marne)<ref>[http://1914ancien.free.fr/rossignol2.htm Déroulement de la bataille]</ref> <ref>[http://www.unc-boissire-montaigu.fr/files/Historique-Bataille-Rossignol.pdf Historique de la bataille]</ref>''"<br><br />
[[Fichier:Carte Henri Lacroix.jpeg|400px|droite|Carte d'Henri Lacroix à son épouse]]<br><br />
En 1915, on lui décerne la Croix de Guerre (étoile bronze et étoile vermeil).[[Fichier:Croix de guerre d'Henri Lacroix.jpg|vignette|gauche|Croix de guerre d'Henri Lacroix]]<br><br />
Le 10 février 1916, il est nommé brigadier.<br><br />
Il disparaît le 25 septembre suivant <ref>[http://www.francegenweb.org/~b1914-1918/resultpatro.php Fiche d'Henri Lacroix sur Francegenweb]</ref> <br><br />
Le corps d'Henri Lacroix n'a pas été retrouvé malgré une visite sur place de la famille.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de Sylvie Prodhomme (et de la famille Lacroix)<br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lacroix, Henri}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Soldats_conflanais_engag%C3%A9s&diff=6842Soldats conflanais engagés2018-03-09T16:43:22Z<p>Valeriegautier : /* L */</p>
<hr />
<div>{{Ebauche}}<br />
<br />
<br />
Le Livre d'or des Maîtres et des anciens Élèves de l'école mobilisés (classes 1887 à 1919) recense 492 soldats. Toutefois, il faut aussi ajouter d'autres valeureux engagés qui demeuraient à Conflans mais n'y avaient pas été scolarisés et que l'on trouve dans la ''Guerre 1914-15-16 (et 17) Liste .des mobilisés de la commune de Conflans-Sainte-Honorine, S & O'' complétée par le dossier ''Préparation militaire'' recensant les jeunes hommes nés de la fin 1897 à 1900 (classes allant 1917 à 1920). D'après ces listes, cela porterait leur nombre à 661 soldats conflanais engagés entre 1914 et 1919. <br />
<br />
<br />
=====A=====<br />
ADAM Raoul, décoré, classe 1917, maître-pointeur 85e R.A.L., 1 citation.<br><br />
AGRAPART Paul, classe 1902, caporal 24e R.I., 1 blessure, '''Mort au champ d'honneur''', à Berry-au-Bac (5 février 1915).<br><br />
AGUTTE Louis<br><br />
AIGLEHOUX Marcel, soldat 19e section Infirmiers (Indochine).<br><br />
ALEXANDRE Auguste<br><br />
AMET Léon Édouard <br><br />
AMY Fernand René<br><br />
ANDRIEUX Pierre Jean Marie <br><br />
ANFERTE Louis, décoré, classe 1906, lieutenant 211e R.I., 1 citation, Chevalier de la Légion d'honneur, '''Mort au champ d'honneur''', à Eton, Meuse (24 août 1914)<br><br />
ANEL Émile, décoré, classe 1909, adjudant 18e R.A.L., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
AMARGÉ Auguste, classe 1919, Aviation maritime, réformé n°2.<br><br />
ARGENTEL Marcel Victorien<br><br />
ARMAND Henri, classe 1910, sapeur 5e Génie.<br><br />
ARTHEMANN Maurice Victor<br><br />
ARTHUS Moïse, classe 1917, service auxiliaire, 1er Gr. Aviation. <br><br />
ARTIGAUD<br><br />
ARTUS Camille (Joseph Camille), classe 1904, cond. brancardier 19e train des équipements, 120e R.A.L.<br><br />
ARTUS Maurice (Maurice Louis), classe 1910, canonnier servant 6e R.A.P., puis 120e R.A.L.<br />
AUBERT Georges, décoré, classe 1897, soldat 54e R.I, 1 blessure, 1 citation, réformé n°1.<br><br />
AUBERT Henri<br><br />
AUBERT Maurice, classe 1892, soldat 51e R.I.,'''Mort au champ d'honneur''' le 23 août 1914 <br><br />
AUFORT Alexandre<br><br />
AUGUSTIIN Arsène<br><br />
AVISSE Léonard<br><br />
=====B=====<br />
BAILLEUX Charles, classe 1905, 2e, 116e R.A.L.<br><br />
BARBIEUX André, classe 1912, soldat 4e Bataillon des Chasseurs à pied, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
BARBIEUX Maurice, classe 1915, soldat 148e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''' à Biaches, Somme (9 juillet 1916). <br><br />
BARBIO Georges, décoré, classe 1898, saper 1er génie, 1 citation. <br><br />
BAROUX Émile, classe 1893, service auxiliaire, 4e R.A.L., sursis : usine de guerre. <br><br />
BARROIS Paul, classe 1894, sergent-major 19e R.I.T.<br><br />
BASSIER Eugène, classe 1897, appartenant à la classe 1914 par engagement volontaire pour la durée de la guerre ; caporal 22e Section Infirmiers Militaires ; 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
BATON Émile, classe 1889, G.V.C. (Garde-voies et communications).<br><br />
BATON Julien, décoré, classe 1908, caporal 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
BAUJARD Marcel, classe 1916, 8e Génie, 2e Gr. Aviation, 1 blessure.<br><br />
BEAUSSART Fernand<br><br />
BÉDIER Fleury, décoré, classe 1903, sapeur 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
BÉDIER Lucien, classe 1905, service auxiliaire, mobilisé en usine.<br><br />
BÉDIET Alfred, classe 1908, 3e Génie (projecteurs).<br><br />
BELHOSTE Émile, décoré, classe 1914, soldat 165e R.I., 1 blessure, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BELLIER Marcel, classe 1912, caporal 5e R.I., 1 blessure, réf. n°1.<br><br />
BENOIT Auguste, classe 1893, fascicule S.I. (service des voies navigables).<br><br />
BENOIT Léon, classe 1894, prêtre infirmier.<br><br />
BESSIN Alexandre, décoré, classe 1910, caporal, sergent 346e R.I., 2 blessures, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BIET Émile, classe 1909 <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e29a2f1a91c/53e29a313bdb1 Fiche matriculaire d'Emile Biet, Archives départementales] </ref><br><br />
BIGLER Maurice, classe 1910, Pompiers de Paris.<br><br />
BILLET-BÉGUINE Marcel, décoré, classe 121e Bataillon de Chasseurs à pied, 1 citation, fait prisonnier, ''chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
BILLON Joseph, en sursis : aux Chemins de fer de l'Ouest-État<br><br />
BLANCHET Édouard, classe 1901, soldat 28e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''' à Villers-Franqueux (27 septembre 1914)<br><br />
BLANCHET Paul<br><br />
BLASSIEAUX Émile, classe 1906, caporal 3e Génie.<br><br />
BLIN Alphonse, classe 1888, G.V.C.<br><br />
BLOT Germain<br><br />
BLU Eugène, classe 1919, caporal 94e R.I.<br><br />
BLU Henri, décoré, classe 1917, soldat 94e R.I.<br><br />
BOCCARD René, classe 1901, soldat 319e R.I., dessinateur-ent., E.-M. du Génie.<br><br />
BODENANT Jules<br><br />
BOSSUET Eugène, père, classe 1892, G.V.C. puis 22e, 58e R.I.T.<br><br />
BOSSUET Eugène, fils, classe 1912, soldat 17e Bataillon Chasseurs à pied, 2 blessures.<br><br />
BOURDELET Fernand, classe 1905, soldat 2e R.A.I. (de 103 long .), 116e R.A.I.<br><br />
BOURDELET Julien, décoré, classe 1915, soldat 4e Zouaves de marche, 1 blessure, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire'', réf. n°1.<br><br />
BOURDET Joseph, décoré, classe 1900, sergent brancardier 36e inf, 4 blessure, 3 citaions, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BOURDET Jules, classe 1899, caporal infirmier. Sursis : usine.<br><br />
BOUTEMY Émile, classe 1896, fasc. S.I.<br><br />
BOUTEMY Fernand, classe 1904, fasc. S.I.<br><br />
BOUVET Auguste<br><br />
BRARD Paul, classe 1892, G.V.C., puis 20e R.I.T.<br><br />
BRÉBION Charles, décoré, classe 1917, soldat 248e R.I., 3 citations, ''décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur'''. Région Montdidier (14 août 1918).<br><br />
BRÉBION Georges<br><br />
BRENIER François<br><br />
BRUHIER Gabriel<br><br />
BRUNET Albert, décoré, classe 1910, servant 2e, 109e, 116e R.A.L., 1 citation.<br><br />
BRUNET Henri, classe 1906, soldat 236e R.I.. '''Mort au Champ d'honneur''', à Ly-Fontaine, Aisne (29 août 1914).<br><br />
BUSQUIN Georges, classe 1894, soldat 18e R.I.T., fait prisonnier.<br><br />
<br />
=====C=====<br />
CABLET Jules, décoré, classe 1905, lieutenant 329e R.I., 1 blessure, 1 citation, Armée du Levant.<br><br />
CACHELEUX Jules, classe 1892, sapeur 4e Génie.<br><br />
CAFFIN Paul, ancien instituteur de l'école, classe 1890, G.V.C., puis 18e R.I.T. Sursis : école.<br><br />
CAFFIN Paul, classe 1893 (récupéré), soldat 14e R.I.T., puis 328e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''', à La Croix-en-Champagne (23 octobre 1915).<br><br />
CALTOT Édouard, classe 1911, soldat 155e R.I., fait prisonnier.<br><br />
CALTOT Henri, classe 1911, soldat 155e R.I.F., '''Mort au Champ d'honneur''', à Vaux-Marie, Meuse (septembre 1914)<br><br />
CALTOT Victor, classe 1899. Sursis : Navigation (garde de barrage).<br><br />
CAMUS André, classe 1916, 1er Gr. d'aviation.<br><br />
CAPRONNIER Valentin, classe 1902, infirmier militaire.<br><br />
CARDON Gilbert (Enfance batelière), classe 1914, sapeur 11e génie, 1 blessure.<br><br />
CARDOT Albert<br><br />
CARPOT Alex<br><br />
CAVÉ Alfred, classe 1910, soldat 119e R.I.<br><br />
CAVÉ Almyre, classe 1901, fasce S.I.<br><br />
CAVÉ Henri, classe 1897, 22e section (Armée d'Orient).<br><br />
CAVÉ Jules, classe 1894, 19e Es. Tr. Équipages, blessure accidentelle.<br><br />
CHABOCHE Marcel, classe 1913, matelot à bord du Condorcet, gabier breveté (Centre maritime de Corfou).<br><br />
CHABOCHE Raymond, décoré, classe 1910, soldat 1er Régiment Fusilier marins, puis quartier-maître, 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur,''' au Moulin de Laffaux (14 septembre 1918).<br><br />
CHABROT Charles, décoré, classe 1905 (par engagement), soldat, sergent-fourrier au 43e Infanterie coloniale, 1 blessure (gaz), 1 citation, réformé à titre temporaire.<br><br />
CHAMBRIER Maurice<br><br />
CHANTRY Julien, classe 1911, caporal au 11e Infanterie coloniale à Saïgon, 13 mois à l'Armée d'Orient. Décédé des suites de maladie contractée au front. '''Mort pour la France'''.<br><br />
CHANTRY Pierre, décoré, classe 1917, soldat 74 e R.I., 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, 22e Section S.E.M., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
CHAPELLIER Albert, classe 1900, 4e Zouaves, (fièvres paludéennes), 22 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
CHAPELLIER Auguste, classe 1898, soldat 17e R.I.T., 308e R.I., 1er Malgache.<br><br />
CHAPELLIER Émile, classe 1918, soldat 18e Bataillon des Chasseurs à pied.<br><br />
CHAPELLIER Eugène-Pierre, classe 1893, soldat 18e R.I.T.<br><br />
CHAPELLIER Georges.<br><br />
CHAPELLIER Gustave, classe 1906, soldats 27e Dragons, puis 103e Artillerie.<br><br />
CHAPELLIER Kléber, classe 1899, soldat 20e, 22e R.I.T., puis brancardier de corps.<br><br />
CHAPELLIER Louis, père, classe 1890, soldat 36e R.I.<br> <br />
CHAPELLIER Louis, fils, classe 1916, soldat 131e R.I.'''Mort au Champ d'honneur''', à Catenoy, Oise (17 juin 1918)<br><br />
CHARDON Adolphe, classe 1889, 22e Section Commis-Ouvrier. Réformé pour rhumatismes.<br><br />
CHARLET Gaston, classe 1905.<br><br />
CHARLET Georges, décoré, classe 1909, caporal téléphoniste 228e R.I., sergent 28e R.I., 2 blessures, 1 citation.<br><br />
CHARLET Henri, décoré, classe 1902, Mort au Champ d'honneur, soldat 3e Bataillon Infanterie légère d'Afrique (lJoyeux), puis caporal et sergent, versé au 4e Bataillon de marche d'Afrique (Sud tunisien), 1 blessure, 1 citation.<br><br />
[[CHARLET Jean]], décoré , classe 1913, engagé volontaire, E.O.R., puis aspirant au 104e R.I., sous-lieutenant 406e, 24e R.I., lieutenant. Passé dans l'Aviation comme officier observateur (Escadrille R.-217), ''Chevalier de la Légion d'honneur'', 2 blessures, 7 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', à Lachelles, Oise (21 septembre 1918).<br><br />
CHARLET Marius, classe 1919, soldat 132e R.I., puis 94e R.I.<br><br />
CHARPENTIER Clovis, classe 1892, G.V.C., versé 22e R.I., puis fasc. S.I.<br><br />
CHARTIER Noël<br><br />
CHASSOT Gaston, soldat 17e R.I.T.<br><br />
CHASSOT Henri, soldat 31e R.I.T.<br><br />
CHASSOT Paul, '''Mort au Champ d'honneur'''. <br><br />
CHÉRON Jules<br><br />
CHESNEL Justin, classe 1916, soldat 67e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois-Fumin, près Verdun (20 juin 1916)<br><br />
CHOQUET Othon, classe 1905, engagé 1902, clairon 1er Génie, 1 blessure, fasc. S.I.<br><br />
CIRJEAN Eugène, 22e R.T.Artillerie<br><br />
CIRJEAN Eugène, classe 1899, sapeur 3e, 7e génie, fasc. S.I.<br><br />
CIRJEAN Léon, classe 1907, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
CLAIR Octave, soldat 43e R.A.C.<br><br />
COLAS Charles, classe 1895, soldat 18e R.I.T., fait prisonnier.<br><br />
COLAS Victor, classe 1899, brigadier, puis maréchal des logis 59e, 10e, 11e, 69e R.A.P., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COLLE Adolphe, classe 1892, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Alfred, classe 1899, service auxiliaire, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Georges, classe 1919, engagé à 18 ans au 1er Zouaves. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
COLLE Henri, décoré, classe 1908, sapeur 3e Génie, 1 citation, puis fasc. S.I.<br><br />
COLLE Jean, classe 1894, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Louis, classe 1906, maître-ouvrier, 2e Génie puis fasc. S.I.<br><br />
COLLE Roger, classe 1922, engagé à 17 ans dans les Équipages de la Flotte, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COME Pierre<br><br />
COMPÉRAT Julien, décoré, classe 1911, sergent 155e R.I., 1 blessure, 1 citation, fait prisonnier.<br><br />
CONNAN Achille, classe 1908, soldat 23e Infanterie coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
CONNAN Joseph, décoré, classe 1913, caporal 3e Génie, 3 blessure, 1 citation.<br><br />
CONNAN Louis, classe 1915, sapeur 3e, 1er, 21e Génie, Armée d'Orient.<br><br />
CONNAN Pierre, classe 1898, automobiliste militaire.<br><br />
CONNAN Yves, classe 1917, sapeur 7e Génie.<br><br />
CONARD Adolphe, classe 1910, service auxiliaire. Sursis : Ingéneur à l'usine Voisin.<br><br />
CONARD Paul, classe 1907, ingénieur de l'État, capitaine au 3e R.A.I.<br><br />
COSSON Eugène, décoré, classe 1909, soldat au 108e R.I., 1 citation, Armée d'Italie.<br><br />
COSSON Maurice, classe 1903, soldat 24e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COSSON Paul, décoré, classe 1916, soldat 156e R.I., puis 45e, 1 blessure, 1 citation, 19 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
COSTERG Fenand, classe 1910, soldat 21e Infanterie Coloniale, décédé des suites de maladie. '''Mort pour la France''', hôpital de Cahors (19 septembre 1914)<br><br />
COUDOUX Georges, classe 1908, sergent 5e R.I., versé dans le service auxiliaire.<br><br />
COUDOUX Ramsès, décoré, classe 1912, sergent 47e R.I., passé dans l'Aviation, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
COURAULT Émile<br><br />
COUTELLIER Léon, classe 1913, soldat 67e R.I., passé aux Sapeurs-pompiers de Paris.<br><br />
COUTELLIER Louis, classe 1901, soldat 3e Génie.<br><br />
CRAPOTTE André, décoré, classe 1909, sergent 36e R.I., 1 blessure, fait prisonnier, 1 citation.<br><br />
CRAPOTTE Fernand, décoré, classe 1909, musicien brancardier 36e R.I., 1 blessure (gaz), 1 citation.<br><br />
CRAPOTTE Raoul, décoré, classe 1911, 43e, 341e R.A.C., brigadier, maréchal des logis, sous-lieutenant, lieutenant, 4 citations, Armée d'Orient.<br><br />
CRÉTY Gaétan, classe 1918, soldat 24e R.I.<br><br />
CRONIER André, classe 1915, soldat 119e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois-Carré, près Souchez (Juin 1915).<br><br />
CRONIER Auguste, classe 1898, soldat 19e Es.Tr.Equipages.<br><br />
CRONIER Émile, sergent, chef de poste, gare de Verdun.<br><br />
CRONIER Georges, automibilste 22e Section.<br><br />
CRONIER Jules, classe 1889, G.V.C.<br><br />
CRONIER Raymond, décoré, classe 1907, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
<br />
=====D=====<br />
DAIRE Georges, classe 1913, caporal mécanicien à bord du dirigeable militaire ''Dupuy-de-Lôme'', fait prisonnier à Maubeuge.<br><br />
DAMME Léon<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239e1d70913a Mémoire des hommes]</ref> Mort au Champ d'honneur,<br><br />
DAMME Lucien<br><br />
DAMVILLE Henri, décoré, classe 1913, soldat 167e R.I. Versé dans l'Aviation, sergent, pilote (escadrille C-227), 2 blessures, 2 citations. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DAMVILLE Louis, classe 1907, 2e R.A.I., 1 blessure (gaz). Sursis : construction pour l'Aviation.<br><br />
DAUGE Marcel, classe 1917, soldat 195e R.I., fait prisonnier. '''Mort pour la France ''', en captivité, le 8 novembre 1918.<br><br />
DAUTRICHE André, classe1919, maréchal des logis, 44e art. camp, portée <br><br />
DAVID Raymond<br><br />
DAVOUST Albert, classe 1901, soldat 319 R.I., 1 blessure, passé 43e Artillerie.<br><br />
DAVOUST Julien, décoré, classe 1911, soldat 69e Bataillon de chasseurs à pied, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
DEFRUIT Arsène<br><br />
DEHORS Lucien, classe 1909.<br><br />
DELAINES Adolphe, classe 1891, 1er Infanterie coloniale, puis 22e R.I.T. et fasc. S.I.<br><br />
DELAINES Henri, décoré, classe 1917, soldat 191e R.I., 1 citation, '''Mort au Champ d'honneur''', au Mont-Haut de Champagne (26 octobre 1917).<br><br />
DELAHAYE Émile<br><br />
DELATTRE Lucien, classe 1918, soldat 129e, 39e R.I., 8e Es.Tr.Équipages militaires, 1 blessure, Armée d'Orient.<br><br />
DELORME René, décoré, classe 1914, soldat 79e, 408e R.I. 2 blessures, 1 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', au Fort de Vaux (8 mars 1916).<br><br />
DELOUYE Albert, classe 1916, soldat 143e, caporal 137e R.I., fait prisonnier.<br><br />
DÉMARE Auguste, 22e Art., maître ouvrier en fer.<br><br />
DEMARLE André, classe 1919, engagé dans les Équipages de la Flotte (Armée d'Orient), mécanicien breveté.<br><br />
DEMARLE Victor, décoré, classe 1914, pointeur 25e Art., 1 citation. ''Décoré de la Médaille militaire'', '''Mort au champ d'Honneur''', à Beaurieux, Marne (février 1915).<br><br />
DEMON Henri (Enfant batelier), classe 1918 (Engagé volontaire), 11e R.A.C., 90e R.A.I, et service auto. Insigne : Italie.<br />
DEMON Marceau, (Enfant batelier), classe 1916, soldat 47e R.I., 6e Génie. Décédé au corps par maladie. '''Mort pour la France'''.<br><br />
DEMONCHY Léon, classe 1892, G.V.C., réformé à titre temporaire.<br><br />
DENIZARD Lucien, décoré, classe 1912, premier servant, 5e Art. 1 citation. '''Mort au Champ d'honneur''', aux Bois-Bourrus, près Verdun (10 mars 1916)<br><br />
DEPRUN Charles, décoré, instituteur de l'École, classe 1915, soldat 119 R.I., 1 blessure, réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DÉRARD Léon<br><br />
DÉRARD Paul, décoré, 260e R.A.I, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DESGROUX Félix, R.A.I., puis fasc. S.I.<br><br />
DESGROUX Louis, décoré, classe 1914, caporal 79e, 420e, 329e, R.I. Versé dans l'Aviation : sergent pilote (Escadrille V.-109), puis adjudant (87 bombardements de nuit), 1 blessure, 3 citations. ''Décoré de la Médaille militaire''. Grande médaille d'argent de l'Aero-Club de France.<br><br />
DESGROUX Louis, classe 1894, prêtre infirmier (Armée d'Orient).<br><br />
DESGROUX Lucien, décoré, classe 1908, infirmier 18e Chasseur à cheval, compagnie à pied, versé au 5e puis au 8e Cuir à pied, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DESGROUX Raoul, classe 1908, soldat 21e Infanterie coloniale. '''Mort pour la France''', hôpital de Vichy, (30 octobre 1914).<br><br />
DESPREZ Fernand, classe 1903, soldat 3e, 4e, 11e Génie, fasc. S.I.<br><br />
DEVILLERS Ernest<br><br />
DHÉRET Albert<br><br />
DHÉRET André<br><br />
DHONT Joseph<br><br />
DISANT Lucien, classe 1911, quartier-maître mécanicien à bord du Jauréguiberry (Affaire des Dardanelles).<br><br />
DISANT Maurice, classe 1912, Parc d'Aviation n°1, 5e Armée;<br><br />
DOLOY Léon, classe 1900, caporal 3e Génie. Décédé au corps des suites de maladie. '''Mort pour la France'''<br><br />
DOITTAU Paul, classe 1906, sergent 319e R.I., 1 blessure. Sursis : son usine devenue usine de guerre.<br><br />
DUBAUD Fernand, classe 1907, caporal 7e Génie (Section des Propulseurs). Fièvres paludéennes contractées à l'Armée d'Orient.<br><br />
DRAPIER Albert, classe 1896. Sursis : usine de guerre.<br><br />
DUBRAY Edmond, service auxiliaire, réformé n°2.<br><br />
DUBRAY Émile, décoré, classe 1906, sapeur 3e Génie, 1 citation.<br><br />
DUCHEMIN Léon<br><br />
DUCHEMIN Maurice, décoré, classe 1914, pointeur 82e R.A.I., 1 citation.<br><br />
DUCHESNE Émile, ancien instituteur de l'école, classe 1892, G.V.C. Sursis : école.<br><br />
DUFOUR Georges, classe 1915, soldat 89e R.I., 1 blessure.<br><br />
DUFOUR Henri, classe 1896, sapeur 18e R.I.T. Sursis : usine fabricant gaz asphyxiant.<br><br />
DUFOUR Lucien, décoré, classe 1904, soldat 41e Infanterie coloniale, 1e Génie, 1 blessure, 1 citation. Réformé n°1.<br><br />
DUFOUR Palmyre, décoré (Enfant batelier), classe 1914, soldat 148e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', en Serbie (Novembre 1915).<br><br />
DUFOUR René, décoré, classe 1901, soldat 228e, puis 298e R.I., 1 blessure. Réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DUFOUR Stéphane (Enfant batelier), classe 1916, soldat 7e Génie.<br><br />
DUFRIER Alphonse, classe 1893, sergent 3e génie.<br><br />
DUFRIER Louis, classe 1898, 22e Section C.O.A. Réformé à titre temporaire pour maladie, puis à titre définitif.<br><br />
DUMESNIL Adrien, classe 1918, soldat 4e Chasseurs d'Afrique, 12 mois Armée d'Orient.<br><br />
DUMESNIL Jules, classe 1892, soldat 222e R.I.T.<br><br />
DUMESNIL Léon, décoré, classe 1907, cannonier-conducteur 2e R.A.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DUMESNIL Louis, gendre BOURDELET, classe 1898, caporal 17e R.I.T., sergent 224e R.I., 13e Escadron d'Équipages, 1 blessure.<br><br />
DUMONT Ernest, classe 1903, sapeur 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
DURAND Albert, classe 1893, conducteur Section Autobus.<br><br />
DURIEZ Auguste, classe 1898, sapeur 3e Génie, prisonnier à Maubeuge.<br><br />
DUVAL Armand, classe 1905, service auxiliaire, 22e Section C.O.A.<br><br />
DUVAL Robert<br><br />
<br />
=====E=====<br />
ÉGOT Émile, classe 1906, soldat 3e Art. Coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
ESTIENNE Albert, classe 1911, Aeronautique.<br><br />
ESTIENNE Georges, classe 1907. En usine.<br><br />
=====F=====<br />
FARAULT Paul, classe 1911, soldat 28e R.I., 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
FAUVEAUX Clotaire, classe 1918, soldat 39e, 74e, 404e R.I., 1 blessure, 11 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
FILLEUL Roger, classe 1918, engagé volontaire, soldat 7e Chasseurs à cheval.<br><br />
FINELLE Robert, décoré, classe 1918, engagé volontaire, classe 1917, 11e R.A.C., 219e R.A.C. (Italie), 271e R.A.C. Portée, premier canonnier, brigadier, maréchal des logis, sous-chef, 1 blessure, 1 citation, médaille d'Italie.<br><br />
FLAMMARION Louis, classe 1894, soldat 48e Es.Tr. Équipages. Décédé des suites de maladie. '''Mort pour la France.'''<br><br />
FLET Jules, classe 1903, caporal 124e R.I., 1 blessure. Versé service auxiliaire.<br><br />
FLOT Émile, classe 1905, 20e Section S.E.M.<br><br />
FLOT Georges, classe 1901, 20e Es. Tr.Équipages, passé au 360e R.I. (compagnie mitrailleurs), puis au G.B.D., conducteur 7e Es. Tr. Équipages. <br><br />
FLOT Louis, décoré, classe 1903, 3e Art. Coloniale, 175e R.A.C., 2 blessures, 1 citation, réformé n°1.<br><br />
FLOT Prosper, classe 1908, soldat 205e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
FOHRER Baptiste, classe 1906, 2e Artillerie lourde, Gr. 105 long.<br><br />
FOHRER Eugène, classe 1901, sapeur 1er Génie.<br><br />
FOHRER Georges, classe 1897, soldat 26e Bataillon de Chasseurs à pied : sursis : famille nombreuse.<br><br />
FOURNET Emmanuel, classe 1909, caporal 28e R.I.T. Décédé des suites de ses blessures. '''Mort pour la France''', hôpital de Limoges (30 septembre 1914).<br><br />
FOURNET Henri, classe 1907, soldat 18e Chasseurs à cheval, compagnie à pied, passé au 5e Cuir, à pied, 13e Chasseurs à pied. Fièvres paludéennes contractée à l'Armée d'Orient (18 mois).<br><br />
FOURNIÉ Émile, instituteur à l'école, service auxiliaire, 2e Zouaves (C.H.R.).<br><br />
FRANCOIS Camille<br><br />
FRANCOIS Gabriel<br><br />
FRÉNOT Alphonse, classe 1898, soldat 28e R.I.C.<br><br />
FRÉNOT André, classe 1912, , soldat 24e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', à Villers-Franqueux, (20 septembre 1914).<br><br />
FRÉNOT Gabriel, décoré, classe 1902, caporal 129e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
<br />
=====G=====<br />
GAILLARD Marcel, classe 1916, sergent 71e R.I.<br><br />
GALUT Gaston, classe1908, soldat 11e Cuir, versé 205e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
GARRY Gustave, classe 1911, soldat 28e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GAUTIER Joseph, 1 citation<br><br />
GELPER Jles, décoré, classe 1903, soldat 5e, 403e R.I., 1 blessure, 1 citation. Sursis : usine. ''Décoré de la Médaille militaire »''.<br><br />
GENDREAU Jean<br><br />
GEORGES Toussaint<br><br />
GERMAINE Alfred, classe 1890, fasc. S.I.<br><br />
GERMAINE Edmond, classe 1892, fasc. S.I. <br><br />
GIGOT Simon<br><br />
GIRARD Pierre, décoré, (Enfant batelier), classe 1917, sergent 7e Génie, 1 citation.<br><br />
GOBERT Georges, décoré, classe 1914, sapeur 3e Génie, 1 citation.<br><br />
GODDÉ Charles, classe 1904, service auxiliaire, 20e Section S.E.M., à Paris.<br><br />
GODDÉ Henri, classe 1899, brancardier de compagnie, 22e R.I.T., puis versé à la 152e Section automobile, puis au G.Q.G. comme automobiliste.<br><br />
GOSSELIN Albert-Victor, décoré, classe 1915, soldat 84e, 74e R.I., 1 blessure, 2 citations.<br><br />
GOSSELIN Alphonse, classe 1892, G.V.C., versé dans l'auxiliaire, réformé n°2.<br><br />
GOSSELIN Marcel, classe 1917, soldat 150e, 101e, 50e, 208e R.I., puis conducteur camion-auto (Armée d'Italie).<br><br />
GOSSELIN Victor, classe 1889, G.V.C.<br><br />
GOUJON Alfred, classe 1918, soldat 74e, 403e, 40e, 89e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GOUJON Gustave, classe 1913, service auxiliaire.<br><br />
GOULU Georges, classe 1916, soldat 129e, 111e, 370e, 170e R.I., 18 mois Armée d'Orient.<br><br />
GOULU Louis, classe 1888,<br><br />
GOURY Fernand, classe 1912, soldat 37e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GOURY Georges, classe 1906, soldat 4e, 189e R.I., 1 blessure, réformé n°.<br><br />
GRANDCOURT Jules<br><br />
GRANDIN Louis, classe 1888, G.V.C.<br><br />
GREMILLON Armand, décoré, classe 1902, sapeur 10e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
GRENIER Victor, classe 1894, sapeur 3e génie, fasc. S.I.<br><br />
GUÉDON Léon, classe 1898, maréchal des logis 50e Artillerie,<br><br />
GUÉRARD Alphonse, classe1895, sapeur 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
GUÉRARD Jules, classe 1890, fasc. S.I.<br><br />
GUÉRARD Eugène, classe 1890, G.V.C., puis versé au 19e R.I.<br><br />
GUERDIN Dartagnan, décoré, (Enfant batelier), soldat 148e, 151e R.I., 3 blessures, 1 citation.''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
GUIGNÉ Charles, classe 1920 (classe 1918 par engagement à 17 ans), Équipages de la Flotte, apprenti marin. Brevet élémentaire 2e classe à bord du ''Guichen'', croiseur corsaire. Médaille d'Italie.<br><br />
GUIGNÉ Léon, classe 1896, service auxiliaire, 24e section C.O.A. Réformé.<br><br />
GUILLAUME Charles, décoré, classe 1913, caporal, sergent, sous-lieutenant 369e R.I. ''Chevalier de la Légion d'honneur'', 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', à Filain, Aisne (28 octobre 1917).<br><br />
GUILLAUME Henri, décoré, classe 1914, soldat 165e R.I., 1 citation. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''' à Nieuport, Belgique (23 avril 1917)<br><br />
GUINET Louis<br><br />
GUY Auguste, classe 1887, G.V.C.<br><br />
=====H=====<br />
HACHE Albert, classe 1903, soldat 236e, 36e R.I., fait prisonnier.<br><br />
HACHE Arsène, classe 1896, soldat 18e R.I.T., 5e Esc. Tr. Equipages.<br><br />
HACHE Charles<br><br />
HACHE Constant, décoré, classe 1915, soldat 51e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
HACHE Louis, classe 1918, soldat 150e R.I.<br><br />
HALIGON Mathurin, classe 1919, soldat 150e R.I., versé au 4e Chasseurs polonais (Armée de Pologne).<br><br />
HARDY France (Enfant batelier), classe 1917. '''Mort au Champ d'honneur''', à Montigny-Longrain, Aisne (3 juillet 1918).<br><br />
HÉBERT Jules, classe 1888 (par engagement), capitaine d'artillerie, ingénieur E.C.P. À l'inspection des Forges. ''Chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
HÉRICHER Auguste, classe 1904. '''Mort au Champ d'honneur''' (23 septembre 1914).<br><br />
HÉRICHER Henri, soldat 23e Infanterie coloniale '''Mort au Champ d'honneur''', en Champagne (25 septembre 1915).<br><br />
HÉRICHER Marcel, décoré, classe 1903, adjudant 17e Dragons, adjudant-chef, sous-lieutenant, lieutenant aux 44e, 54e, 84e bataillon de tirailleurs sénégalais, 10e régiment de marche des Tirailleurs sénégalais (Syrie), 1 citation, 2 blessures. Médailles Coloniale, du Maroc, Agraphes Sahara, Haut-Guir, Oudja, Médaille de Cilicie. ''Chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
HÉRICHER Maurice, sapeur 5e Génie, Armée d'Orient.<br><br />
HERVET Louis, classe 1903, service auxiliaire.<br><br />
HETTRICH Léon, classe 1896, soldat 18e R.I.T.<br><br />
HEUDE Gaston, décoré, classe 1913, 169e, 313e, 340e R.I., soldat, sergent, adjudant, 1 blessure, 3 citations. Décoré de la Médaille serbe de la «Bravoure».<br><br />
HEUDE Germain, classe 1916, Q.G.A., service automobile.<br><br />
HEUDE Louis-Maurice, classe 1909, soldat 51e Infanterie coloniale. ''Mort au Champ d'honneur''', à Écriennes, Marne (6 septembre 1914).<br><br />
HEUDEL Hippolyte<br><br />
HEURTIN Charles, classe 1920. (Engagé volontaire novembre 1917), marin à bord de l' ''Edgar-Quinet'', 14 mois en Orient.<br><br />
HUIDOUX Yves<br><br />
HULIN Auguste, décoré, classe 1915, soldat 151e R.I. (bombardier), puis sergent, 2 blessures, 2 citations.<br><br />
HULIN Lucien, classe 1917, soldat 69e R.I., 1 blessure<br><br />
=====J=====<br />
JOLLIVET André, classe 1917, soldat 18e Bataillon de Chasseurs à pied. ''Mort au Champ d'honneur''', à Merckem, Belgique (28 octobre 1917).<br><br />
JOLLIVET Désiré-Eugène, gendre BLOUIN, classe 1903, soldat 236e R.I., ''Mort au Champ d'honneur''', à carnoy, Somme (9 avril 1915).<br><br />
JOLLIVET Fernand, décoré, classe 1910, soldat 12e Cuirassier, puis 2e Gr. cycliste du 2e C. Cav, 1 citation. ''Mort au Champ d'honneur''', à Merville-au-Bois, Somme (4 avril 1918).<br><br />
JOLLIVET Gustave, classe 1891, service auxiliaire.<br><br />
JOLLIVET Henri, classe 1902, caporal Sapeur-Pompiers de Paris.<br><br />
JOLLIVET Henri, gendre BRARD, classe 1914, soldat 8e R.A.C. (Corps expéditionnaires des Dardanelles), 120e R.A.I..<br><br />
JOLLIVET Jules-Victor, décoré, classe 1912, soldat, caporal, sergent téléphoniste 167e R.I., 2 blessures, 2 citations.<br><br />
JOLLIVET Louis, classe 1892, chef de poste G.V.C., père de 5 enfants, fasc.S.I.<br><br />
JOLLIVET Ludovic, classe 1894, 301e R.I. (S.H.R.), télégraphiste.<br><br />
JOLLIVET Théophile, décoré, décoré, classe 1904, 104e R.I., 1 blessure, réformé n°1 ''décoré de la Médaille militaire''<br><br />
JOUVIN Édouard, classe 1898, 22e R.A.I.<br><br />
JOUVIN Henri, classe 1912, soldat 167e R.I., 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
JOUVIN Rémi, décoré, classe 1904, 9e R.A.I., 1 citation.<br><br />
JULIA Lucien, classe 1911, 19e Esc. Tr. Équipages.<br><br />
JULIA Marcel, engagé volontaire en 1912, sergent en 1914. Versé aux Tirailleurs marocains, au Maroc, de 1912 à 1917. sur le front français en 1918. Sous-officier au 4e Régiment étranger à Meknès.<br><br />
<br />
=====K=====<br />
KERN René, décoré, classe 1908, sapeur infirmier 3e Génie, 1 citation.<br><br />
KROUCH Auguste<br><br />
KROUCH Charles, classe 1907. Sursis : à la Compagnie du Nord.<br><br />
KROUCH Joseph, décoré, classe 1904, caporal 21e, 1er Infanterie coloniale, 2 blessures, 1 citation, 18 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
KROUCH Léon, classe 1909, soldat 129e R.I., décédé à la suite de ses blessures.'''Mort pour la France''', Ambulance Frévin-Capelle, Pas-de-Calais (4 octobre 1915).<br><br />
KROUCH Louis, décoré, classe 1904, canonnier conducteur 121e R.A.I., 1 citation.<br><br />
=====L=====<br />
LABORIAUX Aimable, classe 1906.<br><br />
LACROIX André, classe 1919, breveté mécanicien sur le torpilleur ''Bambara''.<br><br />
[[LACROIX Henri]]<ref>[http://gw.geneanet.org/cgcshb_w?lang=fr&m=S&n=lacroix&p=henri Notice Geneanet].</ref>.<br><br />
[[Fichier:Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI.jpeg|vignette|droite|Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI - + 1916]]<br />
LACROIX Jean, classe 1894, 36e Bataillon de Chasseurs à pied.<br><br />
LACROIX Marcel, classe 1909, service auxiliaire, ateliers de Puteaux.<br><br />
LAFITTE Félix<br><br />
LAFORET Charles<br><br />
LAFORET François, décoré, classe 1914, soldat 36e, 128e, 83e, 59e R.I., caporal, sergent, 4 blessures, 2 citations.<br><br />
LAMBERT Eugène, classe 1892, G.V.C. (auxiliaire).<br><br />
LAMBERT Henri-Honoré, décoré, classe 1913, soldat 155eR.I., 1 citation. Décédé des suites de ses blessures. ''Décoré de la médaille militaire''. '''Mort pour la France''', à Somme-Suippes, Marne (20 février 1916)<br><br />
LAMBERT Léon, décoré, classe 1916, soldat 28e, 120e R.I., 2 blessures, 1 citation. '''Mort au Champ d'honneur, à Sapigneul, Somme (7 mai 1917).<br><br />
[[LAMBERT Louis ]]Modeste, classe 1908, sergent 28e R.I., 1 blessure, décédé des suites d'intoxication par gaz. '''Mort pour la France''', à Hangest, Somme (27 février 1916).<br><br />
[[LAMBERT Paul]], décoré, classe 1910, trompette 59e, 208e R.A.C., 1 blessure, 2 citations.<br><br />
[[LAMBERT Pierre]], classe 1906, sergent 3e Génie, 1 blessre, fait prisonnier.<br><br />
LAMBERT Raymond, classe 1915, soldat 51e R.I. Caporal 41e R.I., versé à la 24e section de C.O.A., service auxiliaire à la suite d'intoxication. Réformé n°1.<br><br />
LAMBERT René, décoré, classe 1914, 8e Artillerie, 13e puis 29e R.I., soldat, caporal, caporal-fourrier, sergent-fourrier, sergent-major, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LANCELOT Édouard, classe 1916, 29e, 217e R.A.C., 21 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LANCELOT Pierre, classe 1912, soldat 2e Infanterie coloniale, 2 blessures.<br><br />
LANDRON Jean <br><br />
LANNOIS Eugène, classe 1900, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
LANNOIS Jean-Baptiste, classe 1915, soldat 410e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
LAURANSOT Émile, instituteur de l'école, sergent 224e R.I., 2 blessures, 3 citations,<br><br />
LE BRIZAUT Eugène, classe 1893 (récupéré), sapeur 10e Génie, ''Mort au Champ d'honneur''', à Charny, Meuse.<br><br />
LECOCQ Joseph, classe 1917, sapeur 9e Génie.<br><br />
LEDANT Roger, classe 1917, soldat 39e R.A.C., 1 blessure.<br><br />
LE DUIGOU Hyacinthe, classe 1906, 2e C.C., 2e A.I., puis 1er Gr. de 105 long., du 116e A.I., 1 blessure.<br><br />
LE DUIGOU Jean-François, classe 1909, soldat mitrailleur, 119e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''''.<br><br />
LE DUIGOU Yves, classe 1917, sapeur 2e Génie.<br><br />
LE FAUCHEUR, mécanicien, service des voies navigables.<br><br />
LEFEBVRE Eugène, classe 1912, caporal 7e génie (pontonnniers), fièvres paludéennes contractées en Orient, 26 mois à l'Armée d'Orient, en deux séjours.<br><br />
LEFEBVRE Jean, classe 1916, sapeur-mineur, aspirant 3e Génie, sous-lieutenant 2e génie, Armée d'Orient.<br><br />
LEFÈVRE René, classe 1910, soldat 22e Chasseurs Alpins, réformé n°2.<br><br />
LEFRANCOIS René<br><br />
[[LEGRAIS Constant]], classe 1894, soldat 18e R.I.T. versé 53e Infanterie coloniale, 1 blessure. <br><br />
LEGRAND Auguste, classe 1904, soldat 129e R.I., caporal au 9e colonial, en Indo-Chine, 1 blessure. Médaille coloniale avec agraphe « Tonkin ».<br><br />
LEGRAND Charles, classe 1904, fasc. S.I.<br><br />
LEGRAND Édouard, classe 1903, cycliste 36e R.I., 1 blessure en service commandé, versé service auxiliaire. Affecté à la poudrerie nationale de Bergerac : sous-agent technique principal.<br><br />
LEMAIRE Paul, classe 1913, réformé, puis engagé, aide-pharmacien.<br><br />
LEMOINE Gaston, classe 1903, brigadier infirmier 2e R.A.I.<br><br />
LEMOINE Robert, décoré, classe 1903 (engagé volontaire 1902). Sous-lieutenant 21e Infanterie coloniale, lieutenant, capitaine, 2 blessures au Maroc (1913), 1 sur le front français, fait prisonnier, 1 citation. Médaille commémorative Maroc, Médaille Coloniale, Chavalier de la Légion d'honneur.<br><br />
LEMPÉRIÈRE Eugèbe, décoré, classe 1912, soldat, 24e Dragons puis pilote d'aviation, 1 citation.<br><br />
LENOIR Alfred, classe 1913, caporal, 28e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br> <br />
LÉON Désiré, décoré, classe 1917, 24e, 279e, R.I., 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LÉONARD Eugène, classe 1909, 1er gr. auxiliare 13e Art..<br><br />
LEPRINCE Alfred, décoré, classe 1911, 2e can. 25e R.A.C, 1 citation.<br><br />
LEPRINCE André, classe 1913, soldat 172e R.I., 21 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LEPRINCE Émile, classe 1902, 22e section C.O.A., fièvres paludéennes. 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LEPRINCE Eugène, classe 1918, soldat 28e R.I., versé 68e Artillerie.<br><br />
LEPRINCE Gustave, classe 1899, 3e et 10e Génie, brigadier, brigadier-fourrier, maréchal des logis-fourrier.<br><br />
LEPRINCE Louis, classe 1909, soldat 403e R.I., 1 blessure.'''Mort au Champ d'honneur''', à Hurtebise, Aisne (31 août 1917).<br><br />
LEPRIOL Georges, décoré, classe 1914, caporal 13e R.I., 2 citations.<br><br />
LESAGE André, classe 1919, 48e R.A.C.<br><br />
LETELLIER Raymond, classe 1917, soldat 82e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', par bombe d'avion, à Bourgogne (29 avril 1917).<br><br />
LETENANFLE Édouard<br><br />
LETENANFLE Vincent<br><br />
LETURQUE Maurice, décoré, classe 1915, soldat 76e puis 293e R.A.I. , 26e Bataillon de Chasseurs à pied, versé pour blessure 104e R.A.I, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LEVIEIL Édouard, décoré, classe 1914, soldat 39e Artillerie, puis 2e Gr. cycliste de la 2e division cavalerie, 1 citation.<br><br />
LHERMILLIER Léon, décoré, classe 1912, soldat 24e R.I., aspirant 10e Génie, versé 1er Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
LIÉNARD René (Enfant batelier), classe 1916, sapeur 9e Génie.<br><br />
LODES Victor, décoré, classe 1917, conducteur 43e Artillerie, 1 citation.<br><br />
LORAIN Adrien, fasc.S.I.<br><br />
LORAIN Raymond, classe 1917, soldat, 45e R.A.C., passé 52e, 252e, 178e R.A. de tranchée, 85e R.A.I.<br><br />
LOSLIER Raoul, fasc.S.I.<br><br />
LOSLIER Raymond.<br><br />
LUCAS Alexis, décoré, classe 1916, soldat 24e R.I., 1 blessue, 3 citations.<br><br />
<br />
=====M=====<br />
MAÎTRE Paul, décoré, classe 1914, caporal 129e, versé au 329e R.I., 1 blessure, 1 citation. ''Décoré de la médaille militaire''.<br><br />
MAÎTRE René, classe 1907, soldat 143e R.A.I. Décédé à Boutschouk (Bulgarie), par suite de maladie contractée en service, le 7 décembre 1918. '''Mort pour la France'''<br><br />
MALAPEL Lucien, classe 1901, affecté à la Section des Subsistances militaires, puis versé aux Aeroplanes Morane-Saulnier. <br><br />
MALAPEL Pierre, classe 1890, caporal-fourrier 18e R.I. Sursis : usine.<br><br />
MALASSIS Roger, classe 1900, engagé volontaire le 24 août 1918. Marin à bord du ''Vergniaud'', Armée d'Orient. Versé au 160e R.I.<br><br />
MALGHEM Léon<br><br />
MALLARD Adrien, classe 1913, soldat 39e, puis 52e Infanterie coloniale (Armée d'Orient, Gallipoli), 2 blessures.<br><br />
MALLARD André<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f571b4cc5 Mémoire des hommes]</ref><br><br />
MALLARD Henri, classe 1911, soldat, 39e R.I., blessé et fait prisonnier.<br><br />
MALLARD Paul, classe 1903, soldat 1er Zouaves, 1 blessure. <br><br />
MARCHAND Jules<br><br />
MARCOU Edouard, classe 1908, service auxiliaire.<br><br />
MARGE Léon, classe 1893, service auxiliaire (Arsenal de Puteaux).<br><br />
MARIE Robert, classe 1913, soldat 119e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'',à Ferme Luxembourg, près de Reims (29 septembre 1914).<br><br />
MARIEZ Léon, classe 1898, G.V.C.<br><br />
MARQUET Daniel, décoré, instituteur de l'école, mitrailleur 23e infanterie coloniale. ''Décoré de la Médaille militaire ''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Massiges (25 septembre 1915).<br><br />
MARTHELEUR Camille, décoré, classe 1917, caporal 74e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
MARTIN Léonard<br><br />
MARTIN Maurice, classe 1910, soldat 23e infanterie coloniale. '''Mort au Champ d'honneur''', à Reims-la-Brûlée, marne (15 septembre 1914).<br><br />
MASURE Lucien, classe 1904, sergent 228e R.I., versé service auxiliaire.<br><br />
MASURE Maurice, classe 1903, service auxiliaire. Réformé n°2.<br><br />
MASUR Raoul.<br><br />
MASUR René.<br><br />
MASY Delphe, classe 1910, soldat 80e R.A.I.<br><br />
MAUPIN Charles, classe 1903, sapeur 3e Génie.<br><br />
MAUPIN Eugène, classe 1895, caporal 18e R.I.T, puis 28e R.I.<br><br />
MAUPIN Henri, classe 1906, soldat 3e, 21e Génie (Section projecteurs), puis fasc. S.I.<br><br />
MEILLON Jules, classe 1910, soldat au 21e Infanterie coloniale, '''Mort au Champ d'honneur'''<br><br />
MÉNAGE Robert<br><br />
METGE Adina, décoré, classe 1914, caporal, puis sergent 39e, 74e, 274e R.I., 5e Infanterie coloniale, 110e R.I., 4 blessures, 1 citation. Réformé n°1.<br><br />
METGE Émile, décoré, classe 1918, soldat 28e R.I., puis radio 403e Infanterie (C.H.R), 2 citations.<br><br />
MÉZAN Edmond<br><br />
MICHÉ André<br><br />
MILLET Édouard, classe 1902, brigadier 22e Artillerie, 3e Artillerie coloniale, 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
MILLET Honoré, décoré, classe 1905, brigadier-fourrier, maréchal des logis-chef 11e R.A.C., 1 citation.<br><br />
MINÉ Charles, classe 1919, sergent 3e Génie, puis C.O.A.<br><br />
MINEROT Paul, classe 1918, soldat 82e, 83e, 109e, 110e Artillerie.<br><br />
MOLLIERE Marcel, classe 1919, soldat 164e, caporal 129e R.I.<br><br />
MONSAINT Jean, décoré 1912, engagé volontaire), ouvrier-mécanicien, puis téléphoniste 43e R.A.C. (2e gr;), maréchal des logis, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
MORVAN Louis, classe 1909, soldat 47e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', à Chaulnes (13octobre 1916).<br><br />
MOUFLE Salcène<br><br />
[[MOULARD Eusèbe]], décoré, classe 1901, prêtre, groupe brancardier, 1er corps colonial, 2 citations.<br><br />
MOUQUET Émile, classe 1903, service auxiliaire. Sursis : Usine Decazeville.<br><br />
MOUVAULT Lucien, décoré, classe 1910, sapeur 1er, 2e Génie, compagnie des lance-flammes, 1 blessuere, 1 citation.<br><br />
<br />
=====N=====<br />
NAGEL Joseph, décoré, classe 1902 (engagé volontaire), 3e section C.O.A., versé au 120e puis au 320e R.A.I., brigadier, 1 citation. Armée d'Italie.<br><br />
NAGEL Paul, décoré, classe 1909, soldat 36e R.I., puis brancardier, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
NAVARRE Alphonse, classe 1907, soldat 43e Infanterie coloniale, blessé et fait prisonnier.<br><br />
NAVARRE Henri, décoré, classe 1911, sapeur 39e R.I. (C.H.R.), 1 citation.<br><br />
NEUVILLY Raphaël, classe 1916, soldat 406e R.I.<br><br />
NOEL Émile, classe 1911, caporal 36e R.I. (section mitrailleuse). Blessé et fait prisonnier.<br><br />
NOEL Eugène, classe 1914, soldat 39e, 74e, 220e, 228e R.I., 2e Tirailleurs Algériens, 10e bataillon marocain, 1 blessure.<br><br />
=====O=====<br />
OGÉ Louis<br><br />
ORSOLLE Lucien, classe 1919 (engagé volontaire), breveté mécanicien à bord du croiseur-cuirassé '''Edgar-Quinet''' (Division navale d'Orient). <br />
ORSOLLE Marcel, classe 1918, 1er Gr. aviation, mécanicien.<br><br />
OWELLE Eugène, classe 1903, soldat 205e R.I., '''Mort au champ d'honneur''' au Plateau de Nouvron (1915)<br><br />
OWELLE Gustave, classe 1900, fasc. S.I.<br><br />
=====P=====<br />
PACAUT Edmond, classe 1895, infirmier 23e dragons.<br><br />
PACAUT Henri, classe 1903, soldat 23e Infanterie coloniale. '''Mort au champ d'honneur''', à Vassognes, Aisne (30 septembre 1917). <br><br />
PAQAUT Charles, décoré, classe 1914, soldat 8e Hussards, 1 citation. '''Mort au champ d'honneur''' .<br><br />
PELOUSE Louis, classe 1909, infirmier 317e R.I., fait prisonnier.<br><br />
PENGLAOU Constant, classe 1918, soldat au 1er puis au 9e Zouaves.<br><br />
PÉRONNE Paul, décoré, classe 1915, maître-ouvrier 8e génie, 2 citations.<br><br />
PERRIER Daniel, classe 1903, 60e Div. Inf., pharmacien aide-major 1re classe, 1 blessure.<br><br />
PERRIER Léon, décoré, classe 1904, 219e R.I., médecin-auxiliaire, médecin aide-major 1re classe, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
PERRIER Marcel, décoré, classe 1899, soldat, caporal, sergent-fourrier, adjudant 160e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
PICAULT Émile<br><br />
PICHON Désiré, décoré, classe 1917, engagé volontaire à 17 ans pour la durée de la guerre. Soldat 24e chas. Alpins, 10e cl 31e Chas. À pied, versé au 61e Art. (D.C.A.). Service auxiliaire après blessures de guerre, 3 blessures, 1 citation.<br><br />
PICHON Georges, décoré, classe 1911, 74e, 403e, 274e, 140e R.I., soldat, caporal, sergent, 3 blessures, 2 citations;<br><br />
PICHON Raphaël, sapeur 1er Génie, fait prisonnier, rapatrié comme sanitaire, fasc. S.I.<br><br />
PIETERS Auguste (Enfant batelier), classe 1914, sapeur 6e, 9e Génie. Classé service auxiliaire après blessure service commandé.<br><br />
PIETERS Émile (Enfant batelier), classe 1918, soldat 110e, 8e R.I., 1 blessure.<br> <br />
PIEUCHARD Henri, classe 1918, soldat 1er Zouaves. Décédé au corps par suite de maladie. '''Mort pour la France''''.<br><br />
[[PILORGET Eugène]] '''Mort au champ d'honneur''' .<br><br />
PINCEBOURDE Henri, classe 1918, Équipages de la Flotte, affecté au transport des troupes américaines, puis au rapatriement des prisonniers à bord du transport de commerce ''Lutetia''.<br><br />
PINCEBOURDE Jules, classe 1914, soldat 2e Régiment marins, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
PITEL Louis-Gustave, décoré, classe 1918, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 citation.<br><br />
POTET Émile, décoré, soldat 205e, 72e R.I., 2 blessures, réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
POTIER Marcel, décoré, soldat 205e R.I., 1 citation.<br><br />
POTIER Victor.<br><br />
POUGUET René<br><br />
POULET Paul, classe 1909, soldat 82e, 500e Art.<br><br />
POULIN Justin, classe 1919, soldat 150e, 166e R.I.<br><br />
POULIN Marcel, décoré, classe 1917, soldat 46e, 8e, 30e R.I., 4e Inf. Coloniale, caporal musicien, 1 citation, 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
POURTY Camille, instituteur de l'école, sergent, sous-lieutenant 319e R.I., lieutenant 74e R.I., 2 blessures, 3 citations. '''Chevalier de la Légion d'honneur'''.<br><br />
POURON Georges, classe 1904, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
POURON Gabriel, classe 1918, second maître mécanicien à bord du torpilleur '''Opiniâtre'''.<br><br />
POUTARD Fernand, décoré, classe 1917, soldat 262e R.I., 1 citation.<br><br />
PRINGUET Albert, classe 1889, caporal 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
PRUDHOMME Félix, classe 1913, soldat 129e R.I. Décédé des suites des blessures de guerre, au Châtelet, Belgique. '''Mort pour la France'''.<br><br />
=====Q=====<br />
QUENTIN Maurice<br><br />
=====R=====<br />
[[RAVOISIER René]], décoré, classe 1909, 22e R.A.C., caporal-fourrier 74e R.I., 1 blessure, 2 citations, réformé n°1<br><br />
REYNOL Fernand, classe 1916, soldat 1er Gr. d'aerostation.<br><br />
RIBAUT Émile, décoré, classe 1904, soldat 36e R.I., 3 blessures, 1 citation. Versé dans les chars d'assaut.<br><br />
RICAUD Albert, classe 1912, infirmier, 1 blessure.<br><br />
RICAUD Charles, décoré, classe 1913, soldat 28e R.I., 1 blesssure, réformé n°1. '''Décoré de la Médaille militaire'''.<br><br />
RIGAULT Edmond, conducteur d'auto sur le front.<br><br />
RILLARD Louis, classe 1914, soldat 156e R.I. 1 blessure. Armée d'Orient.<br><br />
RIVIERE Paul, classe 1908, soldat 7e Chasseurs à cheval.<br><br />
ROBERT Alcide, classe 1888, G.V.C.<br><br />
ROBERT Louis, classe 1899, 24e section C.O.A., versé au 26e Chasseurs à pied, puis affecté au service automobile.<br><br />
ROHRER Henri père, classe 1892, soldat 18e R.I.T.<br><br />
ROHRER Henri fils, décoré, classe 1915, sapeur 4e Génie. '''Décoré de la Médaille militaires'''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Saiont-Quentin (19 octobre 1918).<br><br />
ROHRER René, décoré, classe 1918, sergent-major d'infanterie, 1 citation. <br><br />
ROQUAIN Georges, classe 1899, caporal 22e R.I.T., 1 blessure, réformé n°2 Gr. d'aviation.<br><br />
ROULETTE Alfred, décoré, classe 1918, soldat 39e R.I., 1 citation.<br><br />
ROUSSEAU Lucien, classe 1896, soldat 3e génie, '''Mort au Champ d'honneur''', à Neuville-Saint-Vaast (6 juin 1915). <br><br />
ROUSSEAU Jules, décoré, classe 1907, 2e, 115e, 436e R.A.I., canonnier-conducteur, brigadier, maréchal des logis, 1 citation.<br><br />
ROUSSEAU Maurice, classe 1904, '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois de la Gruerie (10 octobre 1914).<br><br />
ROUSSEAU Georges, classe 1899, fasc. S.I.<br><br />
ROUSSET Fernand, classe 1896, service auxiliaire, 30e R.I., infirmier, puis Contrôle postal : Bordeaux.<br><br />
ROY Joseph<br><br />
RUSSO Roger, classe 1911, soldat 23e Infanterie coloniale. Sursis : usine.<br><br />
<br />
=====S=====<br />
SAGETTE Victor, classe 1899, soldat 293e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
SALLEMBIEN Victor, classe 1902, soldat 22e section C.O.A., passé au 68e R.A.P., 1 blessure.<br><br />
SCHMITT Émile, décoré, classe 1899, soldat, caporal 28e R.I., sergent 41e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
SCHOUTEETEN Armand, classe 1908, service auxiliaire.<br><br />
SÉBASTIEN Alphonse, classe 1919, soldat 168e R.I., puis caporal aux Sapeurs-Pompiers de Paris.<br><br />
SÉGUIN Edmond, classe 1910, soldat Section coloniale C.O. Soldat 6e Infanterie coloniale, puis 6e bataillon Sénégalais, 1 blessure, réformé n°1. Décédé de suites de blessure. '''Mort pour la France'''.<br><br />
SICARD Paul, décoré, classe 1911, caporal, sergent, adjudant 28e R.I., 2 citations, fait prisonnier.<br><br />
SIMON Édouard<br><br />
SINET Arsène, décoré, classe 1909, caporal 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.'''Mort au Champ d'honneur''', à Neuville-Saint-Vaast (25 septembre 1915). <br><br />
SINET Émile père, classe 1893, 22e Section C.O.A.<br><br />
SINET Émile fils, décoré, classe 1917, soldat 8e R.I., 1 citation.<br><br />
SINET Maurice, classe 1905, service auxiliaire. Sursis:mécanicien aux Chemins de fer de l'État.<br><br />
SOURD Ferdinand, classe 1904, soldat 23e Infanterie coloniale, 1 blessure.<br><br />
SOURD Georges, classe 1911, soldat 7e Zouaves, versé au 23e, puis 4e Infanterie coloniale, 1 blessure. '''Mort au Champ d'honneur''', à Makove, Serbie (2 décembre 1917).<br><br />
=====T=====<br />
TADDÉI Alfred, décoré, classe 1891 (récupéré), soldat 22e R.I.T. ''Décoré de la Médaille militaiee''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Mesnuls-les-Herlus (3 novembre 1915). <br><br />
TADDÉI André, classe 1919, soldat 154e R.I.<br><br />
TANNIER Eugène, décoré, classe 1911, soldat 22e Infanterie coloniale. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Reims-la-Brûlée (6 septembre 1914).<br><br />
TESSÉ Georges, classe 1890, caporal G.V.C., puis 18e R.I.T. ? musicien brancardier 32e, 138e R.I. Sursis agricole.<br><br />
THÉNIER Eugène, décoré, sapeur 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
TITAUD François, décoré, classe 1916, soldat 30e R.I., 1 blessure, 1 citation, fait prisonnier.<br><br />
TREMBLAY Gaston, décoré, classe 1914, soldat 156e R.I. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''', àBeauséjour (29 septembre 1915).<br><br />
TREMBALAY Henri, décoré, classe 1909, soldat brancardier 5e R.I., passé au 162e R.I. (musicien), 3 blessures, 3 citations.<br><br />
TREMBLAY Louis, décoré, classe 1917, brigadier, maréchal des logis, 12e dragons, 1 citation. '''Décoré de la Médaille anglaise'''.<br><br />
TRICHET Valéry, fasc.S.I.<br><br />
TROU André, classe 1917, soldat 11e Cuirassiers. '''Mort au champ d'honneur'''à Plessiers-de-Roye, Oise, 9 juin 1918.<br><br />
TROU Élie, '''Mort au champ d'honneur'''<br><br />
TUBEUF Albert, classe 1904, caporal 5e, 119e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
TUBEUF Georges, décoré, classe 1917, canonnier à bord d'un char d'assaut, 1 citation. <br><br />
TUPIN Louis, classe 1910, service auxiliaire 39e R.I., puis fasc. S.I.<br><br />
<br />
=====V=====<br />
VALEYRE Jules, classe 1911, soldat 28e R.I., fait prisonnier.<br><br />
VALLERAN Alexandre, classe 1917, soldat 85e R.A.I.<br><br />
VALLERAN Eugène, classe 1907, soldat 18e Chasseur à cheval.<br><br />
VALLERAN Louis, classe 1912, caporal 5e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', au Godat près de Reims (15 septembre 1914).<br><br />
VALLERAN Lucien, classe 1904, soldat 205e R.I.'''Mort au Champ d'honneur''', à Château-Thierry (3 septembre 1914).<br><br />
VANDEVILLE Charles<br><br />
VAN PRAËT Edmond, classe 1908, soldat 157e Inf. Alpine .'''Mort au Champ d'honneur''', à Apremont, Meuse (31 décembre 1914).<br><br />
VAN PRAËT Eugène, classe 1916, 25e Artillerie.<br><br />
VAN PRAËT Robert, sapeur 9e Génie, réformé n°2.<br><br />
VAQUIER Antonin, classe 1919, soldat 85e R.A.I.<br><br />
VASSARD Georges, décoré, 329e R.I., 3e Zouaves, 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', dans les Balkans (8 décembre 1916).<br><br />
VASSARD Raphaël, soldat 77e R.I., 1 blessure.<br><br />
VINCENT Antoine<br><br />
VIALLE Ernest, classe 1919, brigadier 15e Esc. Tr. Équipages, 12 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
VIOLET Alfred<br><br />
=====W=====<br />
WATTEAU René, 1er R.A.I. Sursis : usine.<br><br />
WATTIAU Franck, décoré, (Enfant batelier), classe 1916, sapeur-mineur 3e Génie, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
WÉBER Émile, classe 1909, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
WÉBER Gilbert, classe 1907, fasc. S.I.<br><br />
WÉBER Jean, classe 1905, fasc.S.I.<br><br />
WÉBER Paul, classe 1919, mécanicien dans l'Aviation.<br><br />
WOTIN Léon, classe 1907, soldat 43e Infanterie coloniale, 1 blessure, versé service auxiliaire.<br><br />
====Les omis====<br />
BARBIEUX Maurice<br><br />
OWELLE Eugène<br />
====Les non-scolarisés à Conflans====<br />
=====Morts pour la France=====<br />
ALLAIS Raymond<br><br />
ALLÉE Fernand<br><br />
=====Soldats revenus à Conflans=====<br />
MAUDUIT Abel Né le 18 janvier 1879 - Argenteuil, 95100, Val d'Oise, <br />
Décédé le 12 octobre 1969 - Conflans-Ste-Honorine, 78 , à l’âge de 90 ans<br />
Notaire à Conflans-ste-Honorine (78)<br><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922, p.7 à 26<br />
AMC - 4 H 6 Guerre 1914-15-16 (et 17) Liste des mobilisés de la commune de Conflans-Sainte-Honorine, S & O <br />
AMC - 4 H 6 Guerre 1914-191 - Préparation militaire <br />
<references><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6841LAMBERT Louis2018-03-09T16:28:39Z<p>Valeriegautier : /* Renseignements militaires */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats Pierre et Paul Lambert et Henri Lacroix.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6840LAMBERT Louis2018-03-09T16:23:56Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats Pierre et Paul Lambert et Henri Lacroix.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http:/ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et est incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6262812x.r=.langFR Histoire du 28e RI]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, le 28e RI va connaître l'un des jours les plus sombres de son histoire.<br><br />
Les Allemands dirigent plusieurs vagues de gaz sur les tranchées occupées par la 11e Brigade, sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt..<br />
Les hommes, surpris dans leur sommeil, vont vivre le pire cauchemard de la guerre chimique. <br><br />
Il meurt des suites le lendemain, 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> dans l'ambulance 3/3.<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6839LAMBERT Louis2018-03-09T15:44:03Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats Pierre et Paul Lambert et Henri Lacroix.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http:/ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br><br />
<br />
Il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, il participe à la terrible bataille et subit l'attaque aux gaz sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt.<br />
Il meurt le 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> <br><br />
Le corps de Louis Lambert .<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Louis&diff=6838LAMBERT Louis2018-03-09T15:43:34Z<p>Valeriegautier : Page créée avec « Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916. <br> ===Etat civil=== Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-... »</p>
<hr />
<div>Louis Lambert est un soldat conflanais "mort pour la France" dans la Somme en 1916.<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Louis Modeste Lambert est né le 12 juin 1888 à Conflans-Sainte-Honorine, de Louis Prudent, cultivateur au hameau de Chennevières et Aimée Modestine dite Madeleine Deschamps, nourrice.<br><br />
Il est décédé le 22 février 1916 dans l'ambulance 3/3 à Hangest, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 28 ans.<br><br />
Lors de son recrutement, il est employé de commerce et est domicilié chez ses parents à Conflans, 49, rue de Chennevières. Le 3 février 1912 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]], devenu manutentionnaire, il se marie avec Fernande Marguerite Blesteau, teinturière.<br><br />
Il est le frère d'Henri et Léon Lambert, tués à l'ennemi. Il est le cousin issu de germain des soldats Pierre et Paul Lambert et Henri Lacroix.<br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1908 <br><br />
Matricule : 2495<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http:/ark:/36937/s0053d2974a7091b/53d2974e32cba Fiche matriculaire de Louis Modeste Lambert, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 41e régiment d'infanterie.<br />
<br />
===Etats de service===<br />
Le 3 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 28e régiment d'infanterie. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br><br />
<br />
Le 10 février 1916, il est nommé sergent.<br><br />
<br />
Le 21 février 1916, il participe à la terrible bataille et subit l'attaque aux gaz sur le secteur Méharicourt/Maucourt/Fouquescourt.<br />
Il meurt le 22 février <ref>[http://vlecalvez.free.fr/Pertes_Maucourt.html Liste des pertes du 28e RI du 21 février 1916]</ref> <br><br />
Le corps de Louis Lambert .<br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lambert, Louis}}</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=LAMBERT_Pierre&diff=6837LAMBERT Pierre2018-03-09T14:41:52Z<p>Valeriegautier : /* Etat civil */</p>
<hr />
<div>'''Pierre Lambert''' est un soldat et prisonnier de guerre conflanais.[[Fichier:Pierre LAMBERT maire (1935-1937) 002.jpg|200px|thumb|right|]]<br><br />
<br />
===Etat civil===<br />
Pierre Louis Lambert dit '''Pierre Lambert''' est né à Conflans-Sainte-Honorine le 13 août 1886, de Pierre Jules Lambert et de Marie Joséphine Leprince<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e2319c04cf8/53e2319c8fd6d AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, NMD 1885-1888, 2 MIEC 113, vue 90/296]</ref>. Il était appelé '''Lambert''' tout simplement par son entourage.<br><br />
Son grand-père était Armand Leprince, maire de Conflans-Sainte-Honorine. Il est le cousin germain par alliance du soldat [[LACROIX Henri]], mort pour la France.<br><br />
Son frère cadet est le soldat [[LAMBERT Paul]].<br><br />
Il est le cousin issu de germain des "Trois Frères Lambert" : Henri, Léon et Louis tués à l'ennemi.<br><br />
Lors de son recrutement, il est domicilié chez ses parents à Conflans, 15, rue de Gaillon et exerce la profession de cultivateur.<br><br />
Le 27 novembre 1909 à [[Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre]] il se marie avec Marie Angèle Amy.<br><br />
Dans le recensement de 1911, Pierre Lambert et son épouse demeurent rue aux Moines <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d6bc94589d0/53d6bc94a87a9 AD78 en ligne, 9 M 475/3, Liste de recensement de la population de Conflans 1911, vue 89/125]</ref>. <br /><br />
Ils auront une petite fille qui décédera durant la captivité de son père.<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1906 <br><br />
Matricule : 2422<br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce9f4d5fe86/53ce9f51aa2be Fiche matriculaire de Pierre Lambert, Archives départementales]</ref><br /><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Incorporé le 7 octobre 1907 au 6e Régiment du Génie et immatriculé sous le n°7219. Il devient caporal le 26 septembre 1906.<br><br />
Il est mobilisé le 3 août 1914 au 3e Régiment du Génie.<br><br />
Il écrit deux lettres à son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]] "''D'Arras à Reims : Charleroi, la retraite, à la reprise de l'offensive''" et une autre intitulée "''Lettre annonçant sa captivité''".<br><br />
En effet, il a été fait prisonnier le 17 septembre 1914 au combat du Château de Brimont. <ref>[http://grandeguerre.icrc.org/fr/List/3329731/1901/69991/ fiche de prisonnier de guerre de la Croix-Rouge]</ref><br><br />
Ses parents sont informés par le maire que le courrier est à adresser à leur fils "''Monsieur Pierre Lambert sergent 2e Bataillon 6e Compagnie, Baraque 32.A, Gefangenenlager in Quedlinburg, Saxe, Allemagne''".<br />
<br />
===Après la guerre===<br />
====Distinctions====<br />
Le 9 octobre 1934, il reçoit la Médaille Interalliée dite de la Victoire.<br><br />
Il est fait chevalier du Mérite agricole.<br />
<br />
====Fonctions====<br />
Il devient maire de Conflans-Sainte-Honorine du 7 septembre 1933 au 17 mai 1935.<br><br />
Lors son décès survenue le 20 août 1966 à Conflans-Sainte-Honorine, il est le président de la caisse mutuelle du Crédit agricole, administrateur de la Caisse d'épargne et président d'honneur de la Section des Anciens combattants, Prisonniers de Guerre.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de Michèle Mandry (et de la famille Lambert)<br><br />
Archives municipales de Conflans, 4 H 6, liste des mobilisés<br><br />
Archives municipales de Conflans, 4 H 6, prisonniers de guerre<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922, p.125 et p.132.<br />
<references><br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]<br />
[[catégorie:Paysans]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6831CHARLET Jean2018-03-02T18:55:34Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, Jean Charlet est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Le Conflanais rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]. Ces récits ont rédigés à partir de son carnet qu'il tiendra à jour soigneusement.<br> <br />
La première lettre retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
<br />
En fait, il s'agit de la retraite préparant la Bataille de la Marne à laquelle son régiment participera du 7 septembre au 8 octobre avant de s'installer dans les tranchées de Dancourt et de Popincourt, dans la Somme, jusqu'à Noël.<br />
Il retrace cette vie de tranchées dans ses récits suivants.<br />
<br />
Le 24 décembre 2014, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël''' :<br><br />
''"Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées.'' <br><br />
''Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.''<br><br />
<br />
Son dernier récit publié est intitulé '''Messe de Minuit'''. Le futur Lieutenant Charlet retrace la suite de cette nuit du 24 décembre 1914 et y laisse pointer une certaine forme de désespoir : "''Quelle solennité, et combien dans cette église à demi détruite on se sent près de Dieu ! On se voit comme les premiers chrétiens priant dans les Catacombes avec la foi naïve des premiers siècles, et nous avons quelque analogie avec ces victimes des empereurs, ces martyrs d'il y a 3.000 ans qui priaient, avant le sacrifice suprême, et de toutes les messes de minuit que je verrai, celle-là sera toujours gravée dans mon âme comme un acte de foi le plus sublime et le plus grand.''"<br><br />
<br />
L'année suivante, Jean Charlet obtient sa première citation : ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est ensuite cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le 3 décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. <br />
<br />
Muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. Jean Charlet devient alors lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On octroie au Lieutenant Charlet la Croix de Guerre (étoile d'argent). Puis par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Il figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6830CHARLET Jean2018-03-02T18:48:05Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
<br />
En fait, il s'agit de la retraite préparant la Bataille de la Marne à laquelle son régiment participera du 7 septembre au 8 octobre avant de s'installer dans les tranchées de Dancourt et de Popincourt, dans la Somme, jusqu'à Noël.<br />
Il retrace cette vie de tranchées dans ses récits suivants.<br />
<br />
Le 24 décembre 2014, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël''' :<br><br />
''"Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées.'' <br><br />
''Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.''<br><br />
<br />
Son dernier récit publié est intitulé '''Messe de Minuit'''. Le futur Lieutenant Charlet retrace la suite de cette nuit du 24 décembre 1914 et y laisse pointer une certaine forme de désespoir : "''Quelle solennité, et combien dans cette église à demi détruite on se sent près de Dieu ! On se voit comme les premiers chrétiens priant dans les Catacombes avec la foi naïve des premiers siècles, et nous avons quelque analogie avec ces victimes des empereurs, ces martyrs d'il y a 3.000 ans qui priaient, avant le sacrifice suprême, et de toutes les messes de minuit que je verrai, celle-là sera toujours gravée dans mon âme comme un acte de foi le plus sublime et le plus grand.''"<br><br />
<br />
L'année suivante, Jean Charlet obtient sa première citation : ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est ensuite cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le 3 décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. <br />
<br />
Muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. Jean Charlet devient alors lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On octroie au Lieutenant Charlet la Croix de Guerre (étoile d'argent). Puis par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Il figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6829CHARLET Jean2018-03-02T18:44:38Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
<br />
<br />
En fait, il s'agit de la retraite préparant la Bataille de la Marne à laquelle son régiment participera du 7 septembre au 8 octobre avant de s'installer dans les tranchées de Dancourt et de Popincourt, dans la Somme, jusqu'à Noël.<br />
Il retrace cette vie de tranchées qui démarre dans ses récits suivants.<br />
<br />
Le 24 décembre 2014, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël''' :<br><br />
''"Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées.'' <br><br />
''Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.''<br><br />
<br />
Son dernier récit publié est intitulé '''Messe de Minuit'''. Le futur Lieutenant Charlet retrace la suite de cette nuit du 24 décembre 1914 et y laisse pointer une certaine forme de désespoir : "''Quelle solennité, et combien dans cette église à demi détruite on se sent près de Dieu ! On se voit comme les premiers chrétiens priant dans les Catacombes avec la foi naïve des premiers siècles, et nous avons quelque analogie avec ces victimes des empereurs, ces martyrs d'il y a 3.000 ans qui priaient, avant le sacrifice suprême, et de toutes les messes de minuit que je verrai, celle-là sera toujours gravée dans mon âme comme un acte de foi le plus sublime et le plus grand.''"<br><br />
<br />
L'année suivante, Jean Charlet obtient sa première citation : ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est ensuite cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. <br />
<br />
Muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. Jean Charlet devient alors lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On octroie au Lieutenant Charlet la Croix de Guerre (étoile d'argent). Puis par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Il figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6828CHARLET Jean2018-03-02T17:18:06Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
En fait, il s'agit de la vie de tranchées qui démarre et il la retrace dans deux de ses récits.<br />
<br />
Le 24 décembre suivant, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël'' : ''"Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées.'' <br><br />
''Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.''<br><br />
<br />
Son dernier récit publié est intitulé '''Messe de Minuit'''. Le futur Lieutenant Charlet retrace la suite de cette nuit du 24 décembre 1914 et y laisse pointer une certaine forme de désespoir : "''Quelle solennité, et combien dans cette église à demi détruite on se sent près de Dieu ! On se voit comme les premiers chrétiens priant dans les Catacombes avec la foi naïve des premiers siècles, et nous avons quelque analogie avec ces victimes des empereurs, ces martyrs d'il y a 3.000 ans qui priaient, avant le sacrifice suprême, et de toutes les messes de minuit que je verrai, celle-là sera toujours gravée dans mon âme comme un acte de foi le plus sublime et le plus grand.''"<br><br />
<br />
L'année suivante, Jean Charlet obtient sa première citation : ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est ensuite cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. <br />
<br />
Muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. Jean Charlet devient alors lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On octroie au Lieutenant Charlet la Croix de Guerre (étoile d'argent). Puis par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Il figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6827CHARLET Jean2018-03-02T16:47:41Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
En fait, il s'agit de la vie de tranchées qui démarre et il la retrace dans deux de ses récits.<br />
<br />
Le 24 décembre suivant, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël'' : ''"Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées.'' <br><br />
''Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.''<br><br />
<br />
Son dernier récit publié est intitulé '''Messe de Minuit''' et retrace la suite de cette nuit du 24 décembre 1914 : "''les premiers chrétiens priant dans les Catacombes avec la foi naïve des premiers siècles, et nous avons quelque analogie avec ces victimes des empereurs, ces martyrs d'il y a 3.000 ans qui priaient, avant le sacrifice suprême, et de toutes les messes de minuit que je verrai, celle-là sera toujours gravée dans mon âme comme un acte de foi le plus sublime et le plus grand.''"<br><br />
<br />
L'année suivante, Jean Charlet obtient sa première citation : ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est ensuite cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. <br />
<br />
Muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. Jean Charlet devient alors lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On octroie au Lieutenant Charlet la Croix de Guerre (étoile d'argent). Puis par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Il figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6826CHARLET Jean2018-03-02T16:33:26Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
<br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
En fait, il s'agit de la vie de tranchées qui démarre et il la retrace dans deux de ses récits.<br />
<br />
Le 24 décembre suivant, Jean Charlet devient aspirant. Dans une lettre, il se remémore ce '''Soir de Noël'''. "Je n'ai jamais éprouvé de plus vive émotion que le soir du 24 Décembre 1914, que j'ai passé dans les tranchées. <br><br />
Allongé dans ma tanière, je laissais mon esprit errer à travers le passé et je me remémorais les messes de minuit auxquelles j'ai assisté depuis que je suis au monde et je revoyais dans quelle chaude intimité se passaient les réveillons d'antan - et j'étais un peu triste ; mais ces souvenirs de mes anniversaires (je suis né dans cette nuit de Noël) me firent bénir le Ciel de m'avoir conservé encore jusqu'à ce jour pour atteindre mes vingt-et-un ans.<br><br />
<br />
<br />
Il est alors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6825CHARLET Jean2018-03-02T15:55:36Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
''Le 23 Août 1914.''<br><br />
''2 heures du matin. Alerte ! Je réunis à la hâte mes éclopés et vais au milieu du village où je retrouve mon capitaine qui, aussitôt, me met chef d'un détachement de soixante-quatre hommes du régiment qui ont rejoint pendant la nuit.''<br><br />
''Nous partons pour Charency et faisons à l'inverse le chemin d'il y a deux jours.''<br><br />
''Arrivé à Charency, le régiment se reforme et nous allons marcher vers de nouveaux combats.'' <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, Jean Charlet devient aspirant. Il est alors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Il est cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6824CHARLET Jean2018-03-02T15:25:18Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service et distinctions */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
"''Le 21 Août 1914 '''Bataille d'Ethe-lez-Virton''' Nous avons passé la nuit en grand'garde sur un plateau, à quatre kilomètres de Rupt-sur-Authuin <br><br />
''... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
''Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
''Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
''Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.''<br><br />
''Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.''<br><br />
''C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.''<br><br />
''J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.''<br><br />
''Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''<br><br />
''Je me retourne pour voir la France car qui sait ?''<br><br />
''... Nous sommes dans la zone ennemie. A 100 mètres en avant et à gauche se trouve une maison que nous allons reconnaître. Là, trois femmes seules nous offrent des sodas, du pain et du beurre, du tabac. Elles n'ont pas encore vu les Prussiens.''<br><br />
''Nous partons et restons dans la forêt jusqu'à 3 heures. La pluie commence à tomber ; des coups de feu viennent de partir très près de nous, puis le crépitement sec des mitrailleuses, enfin une véritable bataille, engagement d'avant-garde, se déroule devant nous.''<br><br />
''Nous sommes spectateurs et désirons fortement entrer en jeu, mais les ordres sont formels.''<br><br />
''La pluie tombe avec violence, mais cela ne ralentit pas le feu, il est au paroxysme de la violence ; mais pas d'artillerie...''<br><br />
''Les Allemands reculent... Au loin, on entend le canon et, tout à fait à l'horizon sud-est, nous apercevons une grande lueur. Au dire des gens du pays, c'est Longwy qui brûle. J'en doute.''<br><br />
''Les Belges nous accueillent comme de véritables frères. Nous obtenons tout ce que nous désirons.''<br><br />
''Nous passons une nuit bien courte...'' <br><br />
''Le 22 Août 1914.''<br><br />
''3 heures. - On nous réveille. Départ dans vingt minutes...''<br><br />
<br />
<br />
Le 24 décembre suivant, Jean Charlet devient aspirant. Il est alors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6823CHARLET Jean2018-03-02T14:52:44Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service et distinctions===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-lez-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br><br />
"''Le 21 Août 1914 ... 7 heures 30 - Le capitaine m'envoie en patrouille avec six hommes. C'est mon tour... je demande des renseignements au brigadier qui me les donne et très complets. Ma mission est terminée, je rentre à la grand'garde et rends compte de ma sortie.<br><br />
Nous n'avons pas encore vu d'Allemands.<br><br />
Midi. - ... un ordre du général de division nous envoie en Belgique, de suite ; direction : Virton, dans le coin formé par le Luxembourg et la France.<br><br />
Il est 2 heures 20... Un paysan nous dit que, hier, deux hussards, les deux frères, maréchal des logies et brigadier, ont été tués aux abords d'une ferme que l'on aperçoit d'où nous sommes. Les Prussiens, les voyant venir sur la route, ont tiré, puis se sont sauvés comme ils le font souvent.<br><br />
Nous voilà repartis ; dans un champ, à droite de la route, nous apercevons, couché, un uhlan bavarois. Il a été tué il y a une heure par notre avant-garde. Je lui trouve l'air... anémique, ce qui fait rire le capitaine et change un peu les idées des hommes.<br><br />
C'est le premier mort que nous voyons et cela fait une certaine impression.<br><br />
J'ai omis de m'intéresser à l'éclipse de soleil qui a eu lieu vers midi.<br><br />
Dans quelques instants, nous aurons passé la frontière. La droite de la route est française et la gauche, belge ; un coude : nous allons entrer sous bois, c'est la Belgique.''" <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est alors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6822CHARLET Jean2018-03-02T02:53:00Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est alors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6821CHARLET Jean2018-03-02T02:43:57Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Médecin Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6820CHARLET Jean2018-03-02T02:20:13Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Min Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br> [[Fichier:HT16-Compiegne.jpg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6819CHARLET Jean2018-03-02T02:17:18Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Min Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. <br><br />
Il est blessé le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation et meurt des suites de ses blessures dans l'ambulance 5/59 à la caserne de Royallieu près de Compiègne.<ref> [http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br>[[Fichier:HT16 Compiegne.jpeg|vignette|droite|Hôpital temporaire de la caserne de Royallieu]]<br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Fichier:HT16-Compiegne.jpg&diff=6818Fichier:HT16-Compiegne.jpg2018-03-02T02:07:35Z<p>Valeriegautier : Ambulance 5/59</p>
<hr />
<div>Ambulance 5/59</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6817CHARLET Jean2018-03-02T01:43:23Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Min Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br><br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). Il est rattaché au 2e G.A. escadron BR217.<br> <br />
L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6816CHARLET Jean2018-03-02T01:23:37Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Min Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). .<br> L'aerodrome du Plessis-Belleville est un centre d'entraînement pour observateur d'aviation. Le futur écrivain [https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kessel Joseph Kessel] s'y est porté volontaire pour une formation fin juin 1917 et en sort aspirant breveté en septembre 1917.<br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6815CHARLET Jean2018-03-02T00:26:23Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914 où il est blessé d'une balle à l'épaule droite et d'un éclat d'obus au mollet gauche.<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant. Il est dalors cité ''O.R. le 23 janvier 1915 Aspirant à Ethe. Ramenant un détachement de 19 hommes dont 7 blessés et blessé lui-même d'une balle à l'épaule droite a cependant détruit une patrouille ennemie qui occupait un bois. Evacué le 31 août, a fait preuve d'une grande énergie en demandant à revenir au feu aver le 1er détachement de renfort'' . Cité à l'ordre du corps d'armée du 10 août 1915 ''A fait preuve en divers combats d'une grande bravoure. Blessé une 1ere fois le 22 août n'a été évacué que 15 jours plus tard, sur l'ordre du Min Major. est revenu au front à peine guéri. A été blessé une 2e fois à Pathe-les-Hurlus. ''<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). .<br><br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6814CHARLET Jean2018-03-01T23:57:05Z<p>Valeriegautier : /* Etats de service */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant.<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis le 19 août 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br />
Il est cité à l'ordre de la 133e division le décembre suivant : "''Charlet Jean Paul sous-lieutenant au 24e R.I. s'est proposé pour établir la liaison entre le chef de bataillon et sa compagnie dans des circonstances particulièrement périlleuses et a très bien rempli sa mission. Ordre de la 3e armée n°486 du 7 août 1918. ordre de la 4e armée n°1077 du 14 novembre 1917''. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). .<br><br />
<br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6813CHARLET Jean2018-03-01T23:43:36Z<p>Valeriegautier : </p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref>.<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant.<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915 <ref>[http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/24293 Historique du 406e RI]</ref>, puis au 24e RI le 19 août 1916. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de Plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). .<br><br />
Le 19 février 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=Soldats_conflanais_engag%C3%A9s&diff=6812Soldats conflanais engagés2018-03-01T23:40:30Z<p>Valeriegautier : </p>
<hr />
<div>{{Ebauche}}<br />
<br />
<br />
Le Livre d'or des Maîtres et des anciens Élèves de l'école mobilisés (classes 1887 à 1919) recense 492 soldats. Toutefois, il faut aussi ajouter d'autres valeureux engagés qui demeuraient à Conflans mais n'y avaient pas été scolarisés et que l'on trouve dans la ''Guerre 1914-15-16 (et 17) Liste .des mobilisés de la commune de Conflans-Sainte-Honorine, S & O'' complétée par le dossier ''Préparation militaire'' recensant les jeunes hommes nés de la fin 1897 à 1900 (classes allant 1917 à 1920). D'après ces listes, cela porterait leur nombre à 661 soldats conflanais engagés entre 1914 et 1919. <br />
<br />
<br />
=====A=====<br />
ADAM Raoul, décoré, classe 1917, maître-pointeur 85e R.A.L., 1 citation.<br><br />
AGRAPART Paul, classe 1902, caporal 24e R.I., 1 blessure, '''Mort au champ d'honneur''', à Berry-au-Bac (5 février 1915).<br><br />
AGUTTE Louis<br><br />
AIGLEHOUX Marcel, soldat 19e section Infirmiers (Indochine).<br><br />
ALEXANDRE Auguste<br><br />
AMET Léon Édouard <br><br />
AMY Fernand René<br><br />
ANDRIEUX Pierre Jean Marie <br><br />
ANFERTE Louis, décoré, classe 1906, lieutenant 211e R.I., 1 citation, Chevalier de la Légion d'honneur, '''Mort au champ d'honneur''', à Eton, Meuse (24 août 1914)<br><br />
ANEL Émile, décoré, classe 1909, adjudant 18e R.A.L., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
AMARGÉ Auguste, classe 1919, Aviation maritime, réformé n°2.<br><br />
ARGENTEL Marcel Victorien<br><br />
ARMAND Henri, classe 1910, sapeur 5e Génie.<br><br />
ARTHEMANN Maurice Victor<br><br />
ARTHUS Moïse, classe 1917, service auxiliaire, 1er Gr. Aviation. <br><br />
ARTIGAUD<br><br />
ARTUS Camille (Joseph Camille), classe 1904, cond. brancardier 19e train des équipements, 120e R.A.L.<br><br />
ARTUS Maurice (Maurice Louis), classe 1910, canonnier servant 6e R.A.P., puis 120e R.A.L.<br />
AUBERT Georges, décoré, classe 1897, soldat 54e R.I, 1 blessure, 1 citation, réformé n°1.<br><br />
AUBERT Henri<br><br />
AUBERT Maurice, classe 1892, soldat 51e R.I.,'''Mort au champ d'honneur''' le 23 août 1914 <br><br />
AUFORT Alexandre<br><br />
AUGUSTIIN Arsène<br><br />
AVISSE Léonard<br><br />
=====B=====<br />
BAILLEUX Charles, classe 1905, 2e, 116e R.A.L.<br><br />
BARBIEUX André, classe 1912, soldat 4e Bataillon des Chasseurs à pied, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
BARBIEUX Maurice, classe 1915, soldat 148e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''' à Biaches, Somme (9 juillet 1916). <br><br />
BARBIO Georges, décoré, classe 1898, saper 1er génie, 1 citation. <br><br />
BAROUX Émile, classe 1893, service auxiliaire, 4e R.A.L., sursis : usine de guerre. <br><br />
BARROIS Paul, classe 1894, sergent-major 19e R.I.T.<br><br />
BASSIER Eugène, classe 1897, appartenant à la classe 1914 par engagement volontaire pour la durée de la guerre ; caporal 22e Section Infirmiers Militaires ; 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
BATON Émile, classe 1889, G.V.C. (Garde-voies et communications).<br><br />
BATON Julien, décoré, classe 1908, caporal 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
BAUJARD Marcel, classe 1916, 8e Génie, 2e Gr. Aviation, 1 blessure.<br><br />
BEAUSSART Fernand<br><br />
BÉDIER Fleury, décoré, classe 1903, sapeur 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
BÉDIER Lucien, classe 1905, service auxiliaire, mobilisé en usine.<br><br />
BÉDIET Alfred, classe 1908, 3e Génie (projecteurs).<br><br />
BELHOSTE Émile, décoré, classe 1914, soldat 165e R.I., 1 blessure, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BELLIER Marcel, classe 1912, caporal 5e R.I., 1 blessure, réf. n°1.<br><br />
BENOIT Auguste, classe 1893, fascicule S.I. (service des voies navigables).<br><br />
BENOIT Léon, classe 1894, prêtre infirmier.<br><br />
BESSIN Alexandre, décoré, classe 1910, caporal, sergent 346e R.I., 2 blessures, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BIET Émile, classe 1909 <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e29a2f1a91c/53e29a313bdb1 Fiche matriculaire d'Emile Biet, Archives départementales] </ref><br><br />
BIGLER Maurice, classe 1910, Pompiers de Paris.<br><br />
BILLET-BÉGUINE Marcel, décoré, classe 121e Bataillon de Chasseurs à pied, 1 citation, fait prisonnier, ''chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
BILLON Joseph, en sursis : aux Chemins de fer de l'Ouest-État<br><br />
BLANCHET Édouard, classe 1901, soldat 28e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''' à Villers-Franqueux (27 septembre 1914)<br><br />
BLANCHET Paul<br><br />
BLASSIEAUX Émile, classe 1906, caporal 3e Génie.<br><br />
BLIN Alphonse, classe 1888, G.V.C.<br><br />
BLOT Germain<br><br />
BLU Eugène, classe 1919, caporal 94e R.I.<br><br />
BLU Henri, décoré, classe 1917, soldat 94e R.I.<br><br />
BOCCARD René, classe 1901, soldat 319e R.I., dessinateur-ent., E.-M. du Génie.<br><br />
BODENANT Jules<br><br />
BOSSUET Eugène, père, classe 1892, G.V.C. puis 22e, 58e R.I.T.<br><br />
BOSSUET Eugène, fils, classe 1912, soldat 17e Bataillon Chasseurs à pied, 2 blessures.<br><br />
BOURDELET Fernand, classe 1905, soldat 2e R.A.I. (de 103 long .), 116e R.A.I.<br><br />
BOURDELET Julien, décoré, classe 1915, soldat 4e Zouaves de marche, 1 blessure, 1 citation, ''décoré de la Médaille militaire'', réf. n°1.<br><br />
BOURDET Joseph, décoré, classe 1900, sergent brancardier 36e inf, 4 blessure, 3 citaions, ''décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
BOURDET Jules, classe 1899, caporal infirmier. Sursis : usine.<br><br />
BOUTEMY Émile, classe 1896, fasc. S.I.<br><br />
BOUTEMY Fernand, classe 1904, fasc. S.I.<br><br />
BOUVET Auguste<br><br />
BRARD Paul, classe 1892, G.V.C., puis 20e R.I.T.<br><br />
BRÉBION Charles, décoré, classe 1917, soldat 248e R.I., 3 citations, ''décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur'''. Région Montdidier (14 août 1918).<br><br />
BRÉBION Georges<br><br />
BRENIER François<br><br />
BRUHIER Gabriel<br><br />
BRUNET Albert, décoré, classe 1910, servant 2e, 109e, 116e R.A.L., 1 citation.<br><br />
BRUNET Henri, classe 1906, soldat 236e R.I.. '''Mort au Champ d'honneur''', à Ly-Fontaine, Aisne (29 août 1914).<br><br />
BUSQUIN Georges, classe 1894, soldat 18e R.I.T., fait prisonnier.<br><br />
<br />
=====C=====<br />
CABLET Jules, décoré, classe 1905, lieutenant 329e R.I., 1 blessure, 1 citation, Armée du Levant.<br><br />
CACHELEUX Jules, classe 1892, sapeur 4e Génie.<br><br />
CAFFIN Paul, ancien instituteur de l'école, classe 1890, G.V.C., puis 18e R.I.T. Sursis : école.<br><br />
CAFFIN Paul, classe 1893 (récupéré), soldat 14e R.I.T., puis 328e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''', à La Croix-en-Champagne (23 octobre 1915).<br><br />
CALTOT Édouard, classe 1911, soldat 155e R.I., fait prisonnier.<br><br />
CALTOT Henri, classe 1911, soldat 155e R.I.F., '''Mort au Champ d'honneur''', à Vaux-Marie, Meuse (septembre 1914)<br><br />
CALTOT Victor, classe 1899. Sursis : Navigation (garde de barrage).<br><br />
CAMUS André, classe 1916, 1er Gr. d'aviation.<br><br />
CAPRONNIER Valentin, classe 1902, infirmier militaire.<br><br />
CARDON Gilbert (Enfance batelière), classe 1914, sapeur 11e génie, 1 blessure.<br><br />
CARDOT Albert<br><br />
CARPOT Alex<br><br />
CAVÉ Alfred, classe 1910, soldat 119e R.I.<br><br />
CAVÉ Almyre, classe 1901, fasce S.I.<br><br />
CAVÉ Henri, classe 1897, 22e section (Armée d'Orient).<br><br />
CAVÉ Jules, classe 1894, 19e Es. Tr. Équipages, blessure accidentelle.<br><br />
CHABOCHE Marcel, classe 1913, matelot à bord du Condorcet, gabier breveté (Centre maritime de Corfou).<br><br />
CHABOCHE Raymond, décoré, classe 1910, soldat 1er Régiment Fusilier marins, puis quartier-maître, 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur,''' au Moulin de Laffaux (14 septembre 1918).<br><br />
CHABROT Charles, décoré, classe 1905 (par engagement), soldat, sergent-fourrier au 43e Infanterie coloniale, 1 blessure (gaz), 1 citation, réformé à titre temporaire.<br><br />
CHAMBRIER Maurice<br><br />
CHANTRY Julien, classe 1911, caporal au 11e Infanterie coloniale à Saïgon, 13 mois à l'Armée d'Orient. Décédé des suites de maladie contractée au front. '''Mort pour la France'''.<br><br />
CHANTRY Pierre, décoré, classe 1917, soldat 74 e R.I., 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, 22e Section S.E.M., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
CHAPELLIER Albert, classe 1900, 4e Zouaves, (fièvres paludéennes), 22 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
CHAPELLIER Auguste, classe 1898, soldat 17e R.I.T., 308e R.I., 1er Malgache.<br><br />
CHAPELLIER Émile, classe 1918, soldat 18e Bataillon des Chasseurs à pied.<br><br />
CHAPELLIER Eugène-Pierre, classe 1893, soldat 18e R.I.T.<br><br />
CHAPELLIER Georges.<br><br />
CHAPELLIER Gustave, classe 1906, soldats 27e Dragons, puis 103e Artillerie.<br><br />
CHAPELLIER Kléber, classe 1899, soldat 20e, 22e R.I.T., puis brancardier de corps.<br><br />
CHAPELLIER Louis, père, classe 1890, soldat 36e R.I.<br> <br />
CHAPELLIER Louis, fils, classe 1916, soldat 131e R.I.'''Mort au Champ d'honneur''', à Catenoy, Oise (17 juin 1918)<br><br />
CHARDON Adolphe, classe 1889, 22e Section Commis-Ouvrier. Réformé pour rhumatismes.<br><br />
CHARLET Gaston, classe 1905.<br><br />
CHARLET Georges, décoré, classe 1909, caporal téléphoniste 228e R.I., sergent 28e R.I., 2 blessures, 1 citation.<br><br />
CHARLET Henri, décoré, classe 1902, Mort au Champ d'honneur, soldat 3e Bataillon Infanterie légère d'Afrique (lJoyeux), puis caporal et sergent, versé au 4e Bataillon de marche d'Afrique (Sud tunisien), 1 blessure, 1 citation.<br><br />
[[CHARLET Jean]], décoré , classe 1913, engagé volontaire, E.O.R., puis aspirant au 104e R.I., sous-lieutenant 406e, 24e R.I., lieutenant. Passé dans l'Aviation comme officier observateur (Escadrille R.-217), ''Chevalier de la Légion d'honneur'', 2 blessures, 7 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', à Lachelles, Oise (21 septembre 1918).<br><br />
CHARLET Marius, classe 1919, soldat 132e R.I., puis 94e R.I.<br><br />
CHARPENTIER Clovis, classe 1892, G.V.C., versé 22e R.I., puis fasc. S.I.<br><br />
CHARTIER Noël<br><br />
CHASSOT Gaston, soldat 17e R.I.T.<br><br />
CHASSOT Henri, soldat 31e R.I.T.<br><br />
CHASSOT Paul, '''Mort au Champ d'honneur'''. <br><br />
CHÉRON Jules<br><br />
CHESNEL Justin, classe 1916, soldat 67e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois-Fumin, près Verdun (20 juin 1916)<br><br />
CHOQUET Othon, classe 1905, engagé 1902, clairon 1er Génie, 1 blessure, fasc. S.I.<br><br />
CIRJEAN Eugène, 22e R.T.Artillerie<br><br />
CIRJEAN Eugène, classe 1899, sapeur 3e, 7e génie, fasc. S.I.<br><br />
CIRJEAN Léon, classe 1907, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
CLAIR Octave, soldat 43e R.A.C.<br><br />
COLAS Charles, classe 1895, soldat 18e R.I.T., fait prisonnier.<br><br />
COLAS Victor, classe 1899, brigadier, puis maréchal des logis 59e, 10e, 11e, 69e R.A.P., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COLLE Adolphe, classe 1892, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Alfred, classe 1899, service auxiliaire, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Georges, classe 1919, engagé à 18 ans au 1er Zouaves. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
COLLE Henri, décoré, classe 1908, sapeur 3e Génie, 1 citation, puis fasc. S.I.<br><br />
COLLE Jean, classe 1894, fasc. S.I.<br><br />
COLLE Louis, classe 1906, maître-ouvrier, 2e Génie puis fasc. S.I.<br><br />
COLLE Roger, classe 1922, engagé à 17 ans dans les Équipages de la Flotte, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COME Pierre<br><br />
COMPÉRAT Julien, décoré, classe 1911, sergent 155e R.I., 1 blessure, 1 citation, fait prisonnier.<br><br />
CONNAN Achille, classe 1908, soldat 23e Infanterie coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
CONNAN Joseph, décoré, classe 1913, caporal 3e Génie, 3 blessure, 1 citation.<br><br />
CONNAN Louis, classe 1915, sapeur 3e, 1er, 21e Génie, Armée d'Orient.<br><br />
CONNAN Pierre, classe 1898, automobiliste militaire.<br><br />
CONNAN Yves, classe 1917, sapeur 7e Génie.<br><br />
CONARD Adolphe, classe 1910, service auxiliaire. Sursis : Ingéneur à l'usine Voisin.<br><br />
CONARD Paul, classe 1907, ingénieur de l'État, capitaine au 3e R.A.I.<br><br />
COSSON Eugène, décoré, classe 1909, soldat au 108e R.I., 1 citation, Armée d'Italie.<br><br />
COSSON Maurice, classe 1903, soldat 24e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
COSSON Paul, décoré, classe 1916, soldat 156e R.I., puis 45e, 1 blessure, 1 citation, 19 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
COSTERG Fenand, classe 1910, soldat 21e Infanterie Coloniale, décédé des suites de maladie. '''Mort pour la France''', hôpital de Cahors (19 septembre 1914)<br><br />
COUDOUX Georges, classe 1908, sergent 5e R.I., versé dans le service auxiliaire.<br><br />
COUDOUX Ramsès, décoré, classe 1912, sergent 47e R.I., passé dans l'Aviation, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
COURAULT Émile<br><br />
COUTELLIER Léon, classe 1913, soldat 67e R.I., passé aux Sapeurs-pompiers de Paris.<br><br />
COUTELLIER Louis, classe 1901, soldat 3e Génie.<br><br />
CRAPOTTE André, décoré, classe 1909, sergent 36e R.I., 1 blessure, fait prisonnier, 1 citation.<br><br />
CRAPOTTE Fernand, décoré, classe 1909, musicien brancardier 36e R.I., 1 blessure (gaz), 1 citation.<br><br />
CRAPOTTE Raoul, décoré, classe 1911, 43e, 341e R.A.C., brigadier, maréchal des logis, sous-lieutenant, lieutenant, 4 citations, Armée d'Orient.<br><br />
CRÉTY Gaétan, classe 1918, soldat 24e R.I.<br><br />
CRONIER André, classe 1915, soldat 119e R.I., '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois-Carré, près Souchez (Juin 1915).<br><br />
CRONIER Auguste, classe 1898, soldat 19e Es.Tr.Equipages.<br><br />
CRONIER Émile, sergent, chef de poste, gare de Verdun.<br><br />
CRONIER Georges, automibilste 22e Section.<br><br />
CRONIER Jules, classe 1889, G.V.C.<br><br />
CRONIER Raymond, décoré, classe 1907, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
<br />
=====D=====<br />
DAIRE Georges, classe 1913, caporal mécanicien à bord du dirigeable militaire ''Dupuy-de-Lôme'', fait prisonnier à Maubeuge.<br><br />
DAMME Léon<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239e1d70913a Mémoire des hommes]</ref> Mort au Champ d'honneur,<br><br />
DAMME Lucien<br><br />
DAMVILLE Henri, décoré, classe 1913, soldat 167e R.I. Versé dans l'Aviation, sergent, pilote (escadrille C-227), 2 blessures, 2 citations. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DAMVILLE Louis, classe 1907, 2e R.A.I., 1 blessure (gaz). Sursis : construction pour l'Aviation.<br><br />
DAUGE Marcel, classe 1917, soldat 195e R.I., fait prisonnier. '''Mort pour la France ''', en captivité, le 8 novembre 1918.<br><br />
DAUTRICHE André, classe1919, maréchal des logis, 44e art. camp, portée <br><br />
DAVID Raymond<br><br />
DAVOUST Albert, classe 1901, soldat 319 R.I., 1 blessure, passé 43e Artillerie.<br><br />
DAVOUST Julien, décoré, classe 1911, soldat 69e Bataillon de chasseurs à pied, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
DEFRUIT Arsène<br><br />
DEHORS Lucien, classe 1909.<br><br />
DELAINES Adolphe, classe 1891, 1er Infanterie coloniale, puis 22e R.I.T. et fasc. S.I.<br><br />
DELAINES Henri, décoré, classe 1917, soldat 191e R.I., 1 citation, '''Mort au Champ d'honneur''', au Mont-Haut de Champagne (26 octobre 1917).<br><br />
DELAHAYE Émile<br><br />
DELATTRE Lucien, classe 1918, soldat 129e, 39e R.I., 8e Es.Tr.Équipages militaires, 1 blessure, Armée d'Orient.<br><br />
DELORME René, décoré, classe 1914, soldat 79e, 408e R.I. 2 blessures, 1 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', au Fort de Vaux (8 mars 1916).<br><br />
DELOUYE Albert, classe 1916, soldat 143e, caporal 137e R.I., fait prisonnier.<br><br />
DÉMARE Auguste, 22e Art., maître ouvrier en fer.<br><br />
DEMARLE André, classe 1919, engagé dans les Équipages de la Flotte (Armée d'Orient), mécanicien breveté.<br><br />
DEMARLE Victor, décoré, classe 1914, pointeur 25e Art., 1 citation. ''Décoré de la Médaille militaire'', '''Mort au champ d'Honneur''', à Beaurieux, Marne (février 1915).<br><br />
DEMON Henri (Enfant batelier), classe 1918 (Engagé volontaire), 11e R.A.C., 90e R.A.I, et service auto. Insigne : Italie.<br />
DEMON Marceau, (Enfant batelier), classe 1916, soldat 47e R.I., 6e Génie. Décédé au corps par maladie. '''Mort pour la France'''.<br><br />
DEMONCHY Léon, classe 1892, G.V.C., réformé à titre temporaire.<br><br />
DENIZARD Lucien, décoré, classe 1912, premier servant, 5e Art. 1 citation. '''Mort au Champ d'honneur''', aux Bois-Bourrus, près Verdun (10 mars 1916)<br><br />
DEPRUN Charles, décoré, instituteur de l'École, classe 1915, soldat 119 R.I., 1 blessure, réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DÉRARD Léon<br><br />
DÉRARD Paul, décoré, 260e R.A.I, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DESGROUX Félix, R.A.I., puis fasc. S.I.<br><br />
DESGROUX Louis, décoré, classe 1914, caporal 79e, 420e, 329e, R.I. Versé dans l'Aviation : sergent pilote (Escadrille V.-109), puis adjudant (87 bombardements de nuit), 1 blessure, 3 citations. ''Décoré de la Médaille militaire''. Grande médaille d'argent de l'Aero-Club de France.<br><br />
DESGROUX Louis, classe 1894, prêtre infirmier (Armée d'Orient).<br><br />
DESGROUX Lucien, décoré, classe 1908, infirmier 18e Chasseur à cheval, compagnie à pied, versé au 5e puis au 8e Cuir à pied, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DESGROUX Raoul, classe 1908, soldat 21e Infanterie coloniale. '''Mort pour la France''', hôpital de Vichy, (30 octobre 1914).<br><br />
DESPREZ Fernand, classe 1903, soldat 3e, 4e, 11e Génie, fasc. S.I.<br><br />
DEVILLERS Ernest<br><br />
DHÉRET Albert<br><br />
DHÉRET André<br><br />
DHONT Joseph<br><br />
DISANT Lucien, classe 1911, quartier-maître mécanicien à bord du Jauréguiberry (Affaire des Dardanelles).<br><br />
DISANT Maurice, classe 1912, Parc d'Aviation n°1, 5e Armée;<br><br />
DOLOY Léon, classe 1900, caporal 3e Génie. Décédé au corps des suites de maladie. '''Mort pour la France'''<br><br />
DOITTAU Paul, classe 1906, sergent 319e R.I., 1 blessure. Sursis : son usine devenue usine de guerre.<br><br />
DUBAUD Fernand, classe 1907, caporal 7e Génie (Section des Propulseurs). Fièvres paludéennes contractées à l'Armée d'Orient.<br><br />
DRAPIER Albert, classe 1896. Sursis : usine de guerre.<br><br />
DUBRAY Edmond, service auxiliaire, réformé n°2.<br><br />
DUBRAY Émile, décoré, classe 1906, sapeur 3e Génie, 1 citation.<br><br />
DUCHEMIN Léon<br><br />
DUCHEMIN Maurice, décoré, classe 1914, pointeur 82e R.A.I., 1 citation.<br><br />
DUCHESNE Émile, ancien instituteur de l'école, classe 1892, G.V.C. Sursis : école.<br><br />
DUFOUR Georges, classe 1915, soldat 89e R.I., 1 blessure.<br><br />
DUFOUR Henri, classe 1896, sapeur 18e R.I.T. Sursis : usine fabricant gaz asphyxiant.<br><br />
DUFOUR Lucien, décoré, classe 1904, soldat 41e Infanterie coloniale, 1e Génie, 1 blessure, 1 citation. Réformé n°1.<br><br />
DUFOUR Palmyre, décoré (Enfant batelier), classe 1914, soldat 148e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', en Serbie (Novembre 1915).<br><br />
DUFOUR René, décoré, classe 1901, soldat 228e, puis 298e R.I., 1 blessure. Réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
DUFOUR Stéphane (Enfant batelier), classe 1916, soldat 7e Génie.<br><br />
DUFRIER Alphonse, classe 1893, sergent 3e génie.<br><br />
DUFRIER Louis, classe 1898, 22e Section C.O.A. Réformé à titre temporaire pour maladie, puis à titre définitif.<br><br />
DUMESNIL Adrien, classe 1918, soldat 4e Chasseurs d'Afrique, 12 mois Armée d'Orient.<br><br />
DUMESNIL Jules, classe 1892, soldat 222e R.I.T.<br><br />
DUMESNIL Léon, décoré, classe 1907, cannonier-conducteur 2e R.A.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
DUMESNIL Louis, gendre BOURDELET, classe 1898, caporal 17e R.I.T., sergent 224e R.I., 13e Escadron d'Équipages, 1 blessure.<br><br />
DUMONT Ernest, classe 1903, sapeur 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
DURAND Albert, classe 1893, conducteur Section Autobus.<br><br />
DURIEZ Auguste, classe 1898, sapeur 3e Génie, prisonnier à Maubeuge.<br><br />
DUVAL Armand, classe 1905, service auxiliaire, 22e Section C.O.A.<br><br />
DUVAL Robert<br><br />
<br />
=====E=====<br />
ÉGOT Émile, classe 1906, soldat 3e Art. Coloniale, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
ESTIENNE Albert, classe 1911, Aeronautique.<br><br />
ESTIENNE Georges, classe 1907. En usine.<br><br />
=====F=====<br />
FARAULT Paul, classe 1911, soldat 28e R.I., 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
FAUVEAUX Clotaire, classe 1918, soldat 39e, 74e, 404e R.I., 1 blessure, 11 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
FILLEUL Roger, classe 1918, engagé volontaire, soldat 7e Chasseurs à cheval.<br><br />
FINELLE Robert, décoré, classe 1918, engagé volontaire, classe 1917, 11e R.A.C., 219e R.A.C. (Italie), 271e R.A.C. Portée, premier canonnier, brigadier, maréchal des logis, sous-chef, 1 blessure, 1 citation, médaille d'Italie.<br><br />
FLAMMARION Louis, classe 1894, soldat 48e Es.Tr. Équipages. Décédé des suites de maladie. '''Mort pour la France.'''<br><br />
FLET Jules, classe 1903, caporal 124e R.I., 1 blessure. Versé service auxiliaire.<br><br />
FLOT Émile, classe 1905, 20e Section S.E.M.<br><br />
FLOT Georges, classe 1901, 20e Es. Tr.Équipages, passé au 360e R.I. (compagnie mitrailleurs), puis au G.B.D., conducteur 7e Es. Tr. Équipages. <br><br />
FLOT Louis, décoré, classe 1903, 3e Art. Coloniale, 175e R.A.C., 2 blessures, 1 citation, réformé n°1.<br><br />
FLOT Prosper, classe 1908, soldat 205e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
FOHRER Baptiste, classe 1906, 2e Artillerie lourde, Gr. 105 long.<br><br />
FOHRER Eugène, classe 1901, sapeur 1er Génie.<br><br />
FOHRER Georges, classe 1897, soldat 26e Bataillon de Chasseurs à pied : sursis : famille nombreuse.<br><br />
FOURNET Emmanuel, classe 1909, caporal 28e R.I.T. Décédé des suites de ses blessures. '''Mort pour la France''', hôpital de Limoges (30 septembre 1914).<br><br />
FOURNET Henri, classe 1907, soldat 18e Chasseurs à cheval, compagnie à pied, passé au 5e Cuir, à pied, 13e Chasseurs à pied. Fièvres paludéennes contractée à l'Armée d'Orient (18 mois).<br><br />
FOURNIÉ Émile, instituteur à l'école, service auxiliaire, 2e Zouaves (C.H.R.).<br><br />
FRANCOIS Camille<br><br />
FRANCOIS Gabriel<br><br />
FRÉNOT Alphonse, classe 1898, soldat 28e R.I.C.<br><br />
FRÉNOT André, classe 1912, , soldat 24e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', à Villers-Franqueux, (20 septembre 1914).<br><br />
FRÉNOT Gabriel, décoré, classe 1902, caporal 129e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
<br />
=====G=====<br />
GAILLARD Marcel, classe 1916, sergent 71e R.I.<br><br />
GALUT Gaston, classe1908, soldat 11e Cuir, versé 205e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
GARRY Gustave, classe 1911, soldat 28e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GAUTIER Joseph, 1 citation<br><br />
GELPER Jles, décoré, classe 1903, soldat 5e, 403e R.I., 1 blessure, 1 citation. Sursis : usine. ''Décoré de la Médaille militaire »''.<br><br />
GENDREAU Jean<br><br />
GEORGES Toussaint<br><br />
GERMAINE Alfred, classe 1890, fasc. S.I.<br><br />
GERMAINE Edmond, classe 1892, fasc. S.I. <br><br />
GIGOT Simon<br><br />
GIRARD Pierre, décoré, (Enfant batelier), classe 1917, sergent 7e Génie, 1 citation.<br><br />
GOBERT Georges, décoré, classe 1914, sapeur 3e Génie, 1 citation.<br><br />
GODDÉ Charles, classe 1904, service auxiliaire, 20e Section S.E.M., à Paris.<br><br />
GODDÉ Henri, classe 1899, brancardier de compagnie, 22e R.I.T., puis versé à la 152e Section automobile, puis au G.Q.G. comme automobiliste.<br><br />
GOSSELIN Albert-Victor, décoré, classe 1915, soldat 84e, 74e R.I., 1 blessure, 2 citations.<br><br />
GOSSELIN Alphonse, classe 1892, G.V.C., versé dans l'auxiliaire, réformé n°2.<br><br />
GOSSELIN Marcel, classe 1917, soldat 150e, 101e, 50e, 208e R.I., puis conducteur camion-auto (Armée d'Italie).<br><br />
GOSSELIN Victor, classe 1889, G.V.C.<br><br />
GOUJON Alfred, classe 1918, soldat 74e, 403e, 40e, 89e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GOUJON Gustave, classe 1913, service auxiliaire.<br><br />
GOULU Georges, classe 1916, soldat 129e, 111e, 370e, 170e R.I., 18 mois Armée d'Orient.<br><br />
GOULU Louis, classe 1888,<br><br />
GOURY Fernand, classe 1912, soldat 37e R.I., fait prisonnier.<br><br />
GOURY Georges, classe 1906, soldat 4e, 189e R.I., 1 blessure, réformé n°.<br><br />
GRANDCOURT Jules<br><br />
GRANDIN Louis, classe 1888, G.V.C.<br><br />
GREMILLON Armand, décoré, classe 1902, sapeur 10e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
GRENIER Victor, classe 1894, sapeur 3e génie, fasc. S.I.<br><br />
GUÉDON Léon, classe 1898, maréchal des logis 50e Artillerie,<br><br />
GUÉRARD Alphonse, classe1895, sapeur 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
GUÉRARD Jules, classe 1890, fasc. S.I.<br><br />
GUÉRARD Eugène, classe 1890, G.V.C., puis versé au 19e R.I.<br><br />
GUERDIN Dartagnan, décoré, (Enfant batelier), soldat 148e, 151e R.I., 3 blessures, 1 citation.''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
GUIGNÉ Charles, classe 1920 (classe 1918 par engagement à 17 ans), Équipages de la Flotte, apprenti marin. Brevet élémentaire 2e classe à bord du ''Guichen'', croiseur corsaire. Médaille d'Italie.<br><br />
GUIGNÉ Léon, classe 1896, service auxiliaire, 24e section C.O.A. Réformé.<br><br />
GUILLAUME Charles, décoré, classe 1913, caporal, sergent, sous-lieutenant 369e R.I. ''Chevalier de la Légion d'honneur'', 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', à Filain, Aisne (28 octobre 1917).<br><br />
GUILLAUME Henri, décoré, classe 1914, soldat 165e R.I., 1 citation. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''' à Nieuport, Belgique (23 avril 1917)<br><br />
GUINET Louis<br><br />
GUY Auguste, classe 1887, G.V.C.<br><br />
=====H=====<br />
HACHE Albert, classe 1903, soldat 236e, 36e R.I., fait prisonnier.<br><br />
HACHE Arsène, classe 1896, soldat 18e R.I.T., 5e Esc. Tr. Equipages.<br><br />
HACHE Charles<br><br />
HACHE Constant, décoré, classe 1915, soldat 51e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
HACHE Louis, classe 1918, soldat 150e R.I.<br><br />
HALIGON Mathurin, classe 1919, soldat 150e R.I., versé au 4e Chasseurs polonais (Armée de Pologne).<br><br />
HARDY France (Enfant batelier), classe 1917. '''Mort au Champ d'honneur''', à Montigny-Longrain, Aisne (3 juillet 1918).<br><br />
HÉBERT Jules, classe 1888 (par engagement), capitaine d'artillerie, ingénieur E.C.P. À l'inspection des Forges. ''Chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
HÉRICHER Auguste, classe 1904. '''Mort au Champ d'honneur''' (23 septembre 1914).<br><br />
HÉRICHER Henri, soldat 23e Infanterie coloniale '''Mort au Champ d'honneur''', en Champagne (25 septembre 1915).<br><br />
HÉRICHER Marcel, décoré, classe 1903, adjudant 17e Dragons, adjudant-chef, sous-lieutenant, lieutenant aux 44e, 54e, 84e bataillon de tirailleurs sénégalais, 10e régiment de marche des Tirailleurs sénégalais (Syrie), 1 citation, 2 blessures. Médailles Coloniale, du Maroc, Agraphes Sahara, Haut-Guir, Oudja, Médaille de Cilicie. ''Chevalier de la Légion d'honneur''.<br><br />
HÉRICHER Maurice, sapeur 5e Génie, Armée d'Orient.<br><br />
HERVET Louis, classe 1903, service auxiliaire.<br><br />
HETTRICH Léon, classe 1896, soldat 18e R.I.T.<br><br />
HEUDE Gaston, décoré, classe 1913, 169e, 313e, 340e R.I., soldat, sergent, adjudant, 1 blessure, 3 citations. Décoré de la Médaille serbe de la «Bravoure».<br><br />
HEUDE Germain, classe 1916, Q.G.A., service automobile.<br><br />
HEUDE Louis-Maurice, classe 1909, soldat 51e Infanterie coloniale. ''Mort au Champ d'honneur''', à Écriennes, Marne (6 septembre 1914).<br><br />
HEUDEL Hippolyte<br><br />
HEURTIN Charles, classe 1920. (Engagé volontaire novembre 1917), marin à bord de l' ''Edgar-Quinet'', 14 mois en Orient.<br><br />
HUIDOUX Yves<br><br />
HULIN Auguste, décoré, classe 1915, soldat 151e R.I. (bombardier), puis sergent, 2 blessures, 2 citations.<br><br />
HULIN Lucien, classe 1917, soldat 69e R.I., 1 blessure<br><br />
=====J=====<br />
JOLLIVET André, classe 1917, soldat 18e Bataillon de Chasseurs à pied. ''Mort au Champ d'honneur''', à Merckem, Belgique (28 octobre 1917).<br><br />
JOLLIVET Désiré-Eugène, gendre BLOUIN, classe 1903, soldat 236e R.I., ''Mort au Champ d'honneur''', à carnoy, Somme (9 avril 1915).<br><br />
JOLLIVET Fernand, décoré, classe 1910, soldat 12e Cuirassier, puis 2e Gr. cycliste du 2e C. Cav, 1 citation. ''Mort au Champ d'honneur''', à Merville-au-Bois, Somme (4 avril 1918).<br><br />
JOLLIVET Gustave, classe 1891, service auxiliaire.<br><br />
JOLLIVET Henri, classe 1902, caporal Sapeur-Pompiers de Paris.<br><br />
JOLLIVET Henri, gendre BRARD, classe 1914, soldat 8e R.A.C. (Corps expéditionnaires des Dardanelles), 120e R.A.I..<br><br />
JOLLIVET Jules-Victor, décoré, classe 1912, soldat, caporal, sergent téléphoniste 167e R.I., 2 blessures, 2 citations.<br><br />
JOLLIVET Louis, classe 1892, chef de poste G.V.C., père de 5 enfants, fasc.S.I.<br><br />
JOLLIVET Ludovic, classe 1894, 301e R.I. (S.H.R.), télégraphiste.<br><br />
JOLLIVET Théophile, décoré, décoré, classe 1904, 104e R.I., 1 blessure, réformé n°1 ''décoré de la Médaille militaire''<br><br />
JOUVIN Édouard, classe 1898, 22e R.A.I.<br><br />
JOUVIN Henri, classe 1912, soldat 167e R.I., 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
JOUVIN Rémi, décoré, classe 1904, 9e R.A.I., 1 citation.<br><br />
JULIA Lucien, classe 1911, 19e Esc. Tr. Équipages.<br><br />
JULIA Marcel, engagé volontaire en 1912, sergent en 1914. Versé aux Tirailleurs marocains, au Maroc, de 1912 à 1917. sur le front français en 1918. Sous-officier au 4e Régiment étranger à Meknès.<br><br />
<br />
=====K=====<br />
KERN René, décoré, classe 1908, sapeur infirmier 3e Génie, 1 citation.<br><br />
KROUCH Auguste<br><br />
KROUCH Charles, classe 1907. Sursis : à la Compagnie du Nord.<br><br />
KROUCH Joseph, décoré, classe 1904, caporal 21e, 1er Infanterie coloniale, 2 blessures, 1 citation, 18 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
KROUCH Léon, classe 1909, soldat 129e R.I., décédé à la suite de ses blessures.'''Mort pour la France''', Ambulance Frévin-Capelle, Pas-de-Calais (4 octobre 1915).<br><br />
KROUCH Louis, décoré, classe 1904, canonnier conducteur 121e R.A.I., 1 citation.<br><br />
=====L=====<br />
LABORIAUX Aimable, classe 1906.<br><br />
LACROIX André, classe 1919, breveté mécanicien sur le torpilleur ''Bambara''.<br><br />
[[LACROIX Henri]]<ref>[http://gw.geneanet.org/cgcshb_w?lang=fr&m=S&n=lacroix&p=henri Notice Geneanet].</ref>.<br><br />
[[Fichier:Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI.jpeg|vignette|droite|Portrait d'Henri LACROIX - soldat au 3è RI - + 1916]]<br />
LACROIX Jean, classe 1894, 36e Bataillon de Chasseurs à pied.<br><br />
LACROIX Marcel, classe 1909, service auxiliaire, ateliers de Puteaux.<br><br />
LAFITTE Félix<br><br />
LAFORET Charles<br><br />
LAFORET François, décoré, classe 1914, soldat 36e, 128e, 83e, 59e R.I., caporal, sergent, 4 blessures, 2 citations.<br><br />
LAMBERT Eugène, classe 1892, G.V.C. (auxiliaire).<br><br />
LAMBERT Henri-Honoré, décoré, classe 1913, soldat 155eR.I., 1 citation. Décédé des suites de ses blessures. ''Décoré de la médaille militaire''. '''Mort pour la France''', à Somme-Suippes, Marne (20 février 1916)<br><br />
LAMBERT Léon, décoré, classe 1916, soldat 28e, 120e R.I., 2 blessures, 1 citation. '''Mort au Champ d'honneur, à Sapigneul, Somme (7 mai 1917).<br><br />
LAMBERT Louis-Modeste, classe 1908, sergent 28e R.I., 1 blessure, décédé des suites d'intoxication par gaz. '''Mort pour la France''', à Hangest, Somme (27 février 1916).<br><br />
[[LAMBERT Paul]], décoré, classe 1910, trompette 59e, 208e R.A.C., 1 blessure, 2 citations.<br><br />
LAMBERT Pierre, classe 1906, sergent 3e Génie, 1 blessre, fait prisonnier.<br><br />
LAMBERT Raymond, classe 1915, soldat 51e R.I. Caporal 41e R.I., versé à la 24e section de C.O.A., service auxiliaire à la suite d'intoxication. Réformé n°1.<br><br />
LAMBERT René, décoré, classe 1914, 8e Artillerie, 13e puis 29e R.I., soldat, caporal, caporal-fourrier, sergent-fourrier, sergent-major, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LANCELOT Édouard, classe 1916, 29e, 217e R.A.C., 21 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LANCELOT Pierre, classe 1912, soldat 2e Infanterie coloniale, 2 blessures.<br><br />
LANDRON Jean <br><br />
LANNOIS Eugène, classe 1900, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
LANNOIS Jean-Baptiste, classe 1915, soldat 410e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
LAURANSOT Émile, instituteur de l'école, sergent 224e R.I., 2 blessures, 3 citations,<br><br />
LE BRIZAUT Eugène, classe 1893 (récupéré), sapeur 10e Génie, ''Mort au Champ d'honneur''', à Charny, Meuse.<br><br />
LECOCQ Joseph, classe 1917, sapeur 9e Génie.<br><br />
LEDANT Roger, classe 1917, soldat 39e R.A.C., 1 blessure.<br><br />
LE DUIGOU Hyacinthe, classe 1906, 2e C.C., 2e A.I., puis 1er Gr. de 105 long., du 116e A.I., 1 blessure.<br><br />
LE DUIGOU Jean-François, classe 1909, soldat mitrailleur, 119e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''''.<br><br />
LE DUIGOU Yves, classe 1917, sapeur 2e Génie.<br><br />
LE FAUCHEUR, mécanicien, service des voies navigables.<br><br />
LEFEBVRE Eugène, classe 1912, caporal 7e génie (pontonnniers), fièvres paludéennes contractées en Orient, 26 mois à l'Armée d'Orient, en deux séjours.<br><br />
LEFEBVRE Jean, classe 1916, sapeur-mineur, aspirant 3e Génie, sous-lieutenant 2e génie, Armée d'Orient.<br><br />
LEFÈVRE René, classe 1910, soldat 22e Chasseurs Alpins, réformé n°2.<br><br />
LEFRANCOIS René<br><br />
[[LEGRAIS Constant]], classe 1894, soldat 18e R.I.T. versé 53e Infanterie coloniale, 1 blessure. <br><br />
LEGRAND Auguste, classe 1904, soldat 129e R.I., caporal au 9e colonial, en Indo-Chine, 1 blessure. Médaille coloniale avec agraphe « Tonkin ».<br><br />
LEGRAND Charles, classe 1904, fasc. S.I.<br><br />
LEGRAND Édouard, classe 1903, cycliste 36e R.I., 1 blessure en service commandé, versé service auxiliaire. Affecté à la poudrerie nationale de Bergerac : sous-agent technique principal.<br><br />
LEMAIRE Paul, classe 1913, réformé, puis engagé, aide-pharmacien.<br><br />
LEMOINE Gaston, classe 1903, brigadier infirmier 2e R.A.I.<br><br />
LEMOINE Robert, décoré, classe 1903 (engagé volontaire 1902). Sous-lieutenant 21e Infanterie coloniale, lieutenant, capitaine, 2 blessures au Maroc (1913), 1 sur le front français, fait prisonnier, 1 citation. Médaille commémorative Maroc, Médaille Coloniale, Chavalier de la Légion d'honneur.<br><br />
LEMPÉRIÈRE Eugèbe, décoré, classe 1912, soldat, 24e Dragons puis pilote d'aviation, 1 citation.<br><br />
LENOIR Alfred, classe 1913, caporal, 28e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br> <br />
LÉON Désiré, décoré, classe 1917, 24e, 279e, R.I., 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LÉONARD Eugène, classe 1909, 1er gr. auxiliare 13e Art..<br><br />
LEPRINCE Alfred, décoré, classe 1911, 2e can. 25e R.A.C, 1 citation.<br><br />
LEPRINCE André, classe 1913, soldat 172e R.I., 21 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LEPRINCE Émile, classe 1902, 22e section C.O.A., fièvres paludéennes. 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
LEPRINCE Eugène, classe 1918, soldat 28e R.I., versé 68e Artillerie.<br><br />
LEPRINCE Gustave, classe 1899, 3e et 10e Génie, brigadier, brigadier-fourrier, maréchal des logis-fourrier.<br><br />
LEPRINCE Louis, classe 1909, soldat 403e R.I., 1 blessure.'''Mort au Champ d'honneur''', à Hurtebise, Aisne (31 août 1917).<br><br />
LEPRIOL Georges, décoré, classe 1914, caporal 13e R.I., 2 citations.<br><br />
LESAGE André, classe 1919, 48e R.A.C.<br><br />
LETELLIER Raymond, classe 1917, soldat 82e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', par bombe d'avion, à Bourgogne (29 avril 1917).<br><br />
LETENANFLE Édouard<br><br />
LETENANFLE Vincent<br><br />
LETURQUE Maurice, décoré, classe 1915, soldat 76e puis 293e R.A.I. , 26e Bataillon de Chasseurs à pied, versé pour blessure 104e R.A.I, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
LEVIEIL Édouard, décoré, classe 1914, soldat 39e Artillerie, puis 2e Gr. cycliste de la 2e division cavalerie, 1 citation.<br><br />
LHERMILLIER Léon, décoré, classe 1912, soldat 24e R.I., aspirant 10e Génie, versé 1er Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
LIÉNARD René (Enfant batelier), classe 1916, sapeur 9e Génie.<br><br />
LODES Victor, décoré, classe 1917, conducteur 43e Artillerie, 1 citation.<br><br />
LORAIN Adrien, fasc.S.I.<br><br />
LORAIN Raymond, classe 1917, soldat, 45e R.A.C., passé 52e, 252e, 178e R.A. de tranchée, 85e R.A.I.<br><br />
LOSLIER Raoul, fasc.S.I.<br><br />
LOSLIER Raymond.<br><br />
LUCAS Alexis, décoré, classe 1916, soldat 24e R.I., 1 blessue, 3 citations.<br><br />
<br />
=====M=====<br />
MAÎTRE Paul, décoré, classe 1914, caporal 129e, versé au 329e R.I., 1 blessure, 1 citation. ''Décoré de la médaille militaire''.<br><br />
MAÎTRE René, classe 1907, soldat 143e R.A.I. Décédé à Boutschouk (Bulgarie), par suite de maladie contractée en service, le 7 décembre 1918. '''Mort pour la France'''<br><br />
MALAPEL Lucien, classe 1901, affecté à la Section des Subsistances militaires, puis versé aux Aeroplanes Morane-Saulnier. <br><br />
MALAPEL Pierre, classe 1890, caporal-fourrier 18e R.I. Sursis : usine.<br><br />
MALASSIS Roger, classe 1900, engagé volontaire le 24 août 1918. Marin à bord du ''Vergniaud'', Armée d'Orient. Versé au 160e R.I.<br><br />
MALGHEM Léon<br><br />
MALLARD Adrien, classe 1913, soldat 39e, puis 52e Infanterie coloniale (Armée d'Orient, Gallipoli), 2 blessures.<br><br />
MALLARD André<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f571b4cc5 Mémoire des hommes]</ref><br><br />
MALLARD Henri, classe 1911, soldat, 39e R.I., blessé et fait prisonnier.<br><br />
MALLARD Paul, classe 1903, soldat 1er Zouaves, 1 blessure. <br><br />
MARCHAND Jules<br><br />
MARCOU Edouard, classe 1908, service auxiliaire.<br><br />
MARGE Léon, classe 1893, service auxiliaire (Arsenal de Puteaux).<br><br />
MARIE Robert, classe 1913, soldat 119e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'',à Ferme Luxembourg, près de Reims (29 septembre 1914).<br><br />
MARIEZ Léon, classe 1898, G.V.C.<br><br />
MARQUET Daniel, décoré, instituteur de l'école, mitrailleur 23e infanterie coloniale. ''Décoré de la Médaille militaire ''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Massiges (25 septembre 1915).<br><br />
MARTHELEUR Camille, décoré, classe 1917, caporal 74e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
MARTIN Léonard<br><br />
MARTIN Maurice, classe 1910, soldat 23e infanterie coloniale. '''Mort au Champ d'honneur''', à Reims-la-Brûlée, marne (15 septembre 1914).<br><br />
MASURE Lucien, classe 1904, sergent 228e R.I., versé service auxiliaire.<br><br />
MASURE Maurice, classe 1903, service auxiliaire. Réformé n°2.<br><br />
MASUR Raoul.<br><br />
MASUR René.<br><br />
MASY Delphe, classe 1910, soldat 80e R.A.I.<br><br />
MAUPIN Charles, classe 1903, sapeur 3e Génie.<br><br />
MAUPIN Eugène, classe 1895, caporal 18e R.I.T, puis 28e R.I.<br><br />
MAUPIN Henri, classe 1906, soldat 3e, 21e Génie (Section projecteurs), puis fasc. S.I.<br><br />
MEILLON Jules, classe 1910, soldat au 21e Infanterie coloniale, '''Mort au Champ d'honneur'''<br><br />
MÉNAGE Robert<br><br />
METGE Adina, décoré, classe 1914, caporal, puis sergent 39e, 74e, 274e R.I., 5e Infanterie coloniale, 110e R.I., 4 blessures, 1 citation. Réformé n°1.<br><br />
METGE Émile, décoré, classe 1918, soldat 28e R.I., puis radio 403e Infanterie (C.H.R), 2 citations.<br><br />
MÉZAN Edmond<br><br />
MICHÉ André<br><br />
MILLET Édouard, classe 1902, brigadier 22e Artillerie, 3e Artillerie coloniale, 1 blessure, fait prisonnier.<br><br />
MILLET Honoré, décoré, classe 1905, brigadier-fourrier, maréchal des logis-chef 11e R.A.C., 1 citation.<br><br />
MINÉ Charles, classe 1919, sergent 3e Génie, puis C.O.A.<br><br />
MINEROT Paul, classe 1918, soldat 82e, 83e, 109e, 110e Artillerie.<br><br />
MOLLIERE Marcel, classe 1919, soldat 164e, caporal 129e R.I.<br><br />
MONSAINT Jean, décoré 1912, engagé volontaire), ouvrier-mécanicien, puis téléphoniste 43e R.A.C. (2e gr;), maréchal des logis, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
MORVAN Louis, classe 1909, soldat 47e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', à Chaulnes (13octobre 1916).<br><br />
MOUFLE Salcène<br><br />
[[MOULARD Eusèbe]], décoré, classe 1901, prêtre, groupe brancardier, 1er corps colonial, 2 citations.<br><br />
MOUQUET Émile, classe 1903, service auxiliaire. Sursis : Usine Decazeville.<br><br />
MOUVAULT Lucien, décoré, classe 1910, sapeur 1er, 2e Génie, compagnie des lance-flammes, 1 blessuere, 1 citation.<br><br />
<br />
=====N=====<br />
NAGEL Joseph, décoré, classe 1902 (engagé volontaire), 3e section C.O.A., versé au 120e puis au 320e R.A.I., brigadier, 1 citation. Armée d'Italie.<br><br />
NAGEL Paul, décoré, classe 1909, soldat 36e R.I., puis brancardier, 2 blessures, 1 citation.<br><br />
NAVARRE Alphonse, classe 1907, soldat 43e Infanterie coloniale, blessé et fait prisonnier.<br><br />
NAVARRE Henri, décoré, classe 1911, sapeur 39e R.I. (C.H.R.), 1 citation.<br><br />
NEUVILLY Raphaël, classe 1916, soldat 406e R.I.<br><br />
NOEL Émile, classe 1911, caporal 36e R.I. (section mitrailleuse). Blessé et fait prisonnier.<br><br />
NOEL Eugène, classe 1914, soldat 39e, 74e, 220e, 228e R.I., 2e Tirailleurs Algériens, 10e bataillon marocain, 1 blessure.<br><br />
=====O=====<br />
OGÉ Louis<br><br />
ORSOLLE Lucien, classe 1919 (engagé volontaire), breveté mécanicien à bord du croiseur-cuirassé '''Edgar-Quinet''' (Division navale d'Orient). <br />
ORSOLLE Marcel, classe 1918, 1er Gr. aviation, mécanicien.<br><br />
OWELLE Eugène, classe 1903, soldat 205e R.I., '''Mort au champ d'honneur''' au Plateau de Nouvron (1915)<br><br />
OWELLE Gustave, classe 1900, fasc. S.I.<br><br />
=====P=====<br />
PACAUT Edmond, classe 1895, infirmier 23e dragons.<br><br />
PACAUT Henri, classe 1903, soldat 23e Infanterie coloniale. '''Mort au champ d'honneur''', à Vassognes, Aisne (30 septembre 1917). <br><br />
PAQAUT Charles, décoré, classe 1914, soldat 8e Hussards, 1 citation. '''Mort au champ d'honneur''' .<br><br />
PELOUSE Louis, classe 1909, infirmier 317e R.I., fait prisonnier.<br><br />
PENGLAOU Constant, classe 1918, soldat au 1er puis au 9e Zouaves.<br><br />
PÉRONNE Paul, décoré, classe 1915, maître-ouvrier 8e génie, 2 citations.<br><br />
PERRIER Daniel, classe 1903, 60e Div. Inf., pharmacien aide-major 1re classe, 1 blessure.<br><br />
PERRIER Léon, décoré, classe 1904, 219e R.I., médecin-auxiliaire, médecin aide-major 1re classe, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
PERRIER Marcel, décoré, classe 1899, soldat, caporal, sergent-fourrier, adjudant 160e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
PICAULT Émile<br><br />
PICHON Désiré, décoré, classe 1917, engagé volontaire à 17 ans pour la durée de la guerre. Soldat 24e chas. Alpins, 10e cl 31e Chas. À pied, versé au 61e Art. (D.C.A.). Service auxiliaire après blessures de guerre, 3 blessures, 1 citation.<br><br />
PICHON Georges, décoré, classe 1911, 74e, 403e, 274e, 140e R.I., soldat, caporal, sergent, 3 blessures, 2 citations;<br><br />
PICHON Raphaël, sapeur 1er Génie, fait prisonnier, rapatrié comme sanitaire, fasc. S.I.<br><br />
PIETERS Auguste (Enfant batelier), classe 1914, sapeur 6e, 9e Génie. Classé service auxiliaire après blessure service commandé.<br><br />
PIETERS Émile (Enfant batelier), classe 1918, soldat 110e, 8e R.I., 1 blessure.<br> <br />
PIEUCHARD Henri, classe 1918, soldat 1er Zouaves. Décédé au corps par suite de maladie. '''Mort pour la France''''.<br><br />
[[PILORGET Eugène]] '''Mort au champ d'honneur''' .<br><br />
PINCEBOURDE Henri, classe 1918, Équipages de la Flotte, affecté au transport des troupes américaines, puis au rapatriement des prisonniers à bord du transport de commerce ''Lutetia''.<br><br />
PINCEBOURDE Jules, classe 1914, soldat 2e Régiment marins, 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
PITEL Louis-Gustave, décoré, classe 1918, soldat 21e Infanterie coloniale, 1 citation.<br><br />
POTET Émile, décoré, soldat 205e, 72e R.I., 2 blessures, réformé n°1. ''Décoré de la Médaille militaire''.<br><br />
POTIER Marcel, décoré, soldat 205e R.I., 1 citation.<br><br />
POTIER Victor.<br><br />
POUGUET René<br><br />
POULET Paul, classe 1909, soldat 82e, 500e Art.<br><br />
POULIN Justin, classe 1919, soldat 150e, 166e R.I.<br><br />
POULIN Marcel, décoré, classe 1917, soldat 46e, 8e, 30e R.I., 4e Inf. Coloniale, caporal musicien, 1 citation, 23 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
POURTY Camille, instituteur de l'école, sergent, sous-lieutenant 319e R.I., lieutenant 74e R.I., 2 blessures, 3 citations. '''Chevalier de la Légion d'honneur'''.<br><br />
POURON Georges, classe 1904, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
POURON Gabriel, classe 1918, second maître mécanicien à bord du torpilleur '''Opiniâtre'''.<br><br />
POUTARD Fernand, décoré, classe 1917, soldat 262e R.I., 1 citation.<br><br />
PRINGUET Albert, classe 1889, caporal 3e Génie, fasc. S.I.<br><br />
PRUDHOMME Félix, classe 1913, soldat 129e R.I. Décédé des suites des blessures de guerre, au Châtelet, Belgique. '''Mort pour la France'''.<br><br />
=====Q=====<br />
QUENTIN Maurice<br><br />
=====R=====<br />
[[RAVOISIER René]], décoré, classe 1909, 22e R.A.C., caporal-fourrier 74e R.I., 1 blessure, 2 citations, réformé n°1<br><br />
REYNOL Fernand, classe 1916, soldat 1er Gr. d'aerostation.<br><br />
RIBAUT Émile, décoré, classe 1904, soldat 36e R.I., 3 blessures, 1 citation. Versé dans les chars d'assaut.<br><br />
RICAUD Albert, classe 1912, infirmier, 1 blessure.<br><br />
RICAUD Charles, décoré, classe 1913, soldat 28e R.I., 1 blesssure, réformé n°1. '''Décoré de la Médaille militaire'''.<br><br />
RIGAULT Edmond, conducteur d'auto sur le front.<br><br />
RILLARD Louis, classe 1914, soldat 156e R.I. 1 blessure. Armée d'Orient.<br><br />
RIVIERE Paul, classe 1908, soldat 7e Chasseurs à cheval.<br><br />
ROBERT Alcide, classe 1888, G.V.C.<br><br />
ROBERT Louis, classe 1899, 24e section C.O.A., versé au 26e Chasseurs à pied, puis affecté au service automobile.<br><br />
ROHRER Henri père, classe 1892, soldat 18e R.I.T.<br><br />
ROHRER Henri fils, décoré, classe 1915, sapeur 4e Génie. '''Décoré de la Médaille militaires'''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Saiont-Quentin (19 octobre 1918).<br><br />
ROHRER René, décoré, classe 1918, sergent-major d'infanterie, 1 citation. <br><br />
ROQUAIN Georges, classe 1899, caporal 22e R.I.T., 1 blessure, réformé n°2 Gr. d'aviation.<br><br />
ROULETTE Alfred, décoré, classe 1918, soldat 39e R.I., 1 citation.<br><br />
ROUSSEAU Lucien, classe 1896, soldat 3e génie, '''Mort au Champ d'honneur''', à Neuville-Saint-Vaast (6 juin 1915). <br><br />
ROUSSEAU Jules, décoré, classe 1907, 2e, 115e, 436e R.A.I., canonnier-conducteur, brigadier, maréchal des logis, 1 citation.<br><br />
ROUSSEAU Maurice, classe 1904, '''Mort au Champ d'honneur''', au Bois de la Gruerie (10 octobre 1914).<br><br />
ROUSSEAU Georges, classe 1899, fasc. S.I.<br><br />
ROUSSET Fernand, classe 1896, service auxiliaire, 30e R.I., infirmier, puis Contrôle postal : Bordeaux.<br><br />
ROY Joseph<br><br />
RUSSO Roger, classe 1911, soldat 23e Infanterie coloniale. Sursis : usine.<br><br />
<br />
=====S=====<br />
SAGETTE Victor, classe 1899, soldat 293e R.I. '''Mort au Champ d'honneur'''.<br><br />
SALLEMBIEN Victor, classe 1902, soldat 22e section C.O.A., passé au 68e R.A.P., 1 blessure.<br><br />
SCHMITT Émile, décoré, classe 1899, soldat, caporal 28e R.I., sergent 41e R.I., 1 blessure, 1 citation.<br><br />
SCHOUTEETEN Armand, classe 1908, service auxiliaire.<br><br />
SÉBASTIEN Alphonse, classe 1919, soldat 168e R.I., puis caporal aux Sapeurs-Pompiers de Paris.<br><br />
SÉGUIN Edmond, classe 1910, soldat Section coloniale C.O. Soldat 6e Infanterie coloniale, puis 6e bataillon Sénégalais, 1 blessure, réformé n°1. Décédé de suites de blessure. '''Mort pour la France'''.<br><br />
SICARD Paul, décoré, classe 1911, caporal, sergent, adjudant 28e R.I., 2 citations, fait prisonnier.<br><br />
SIMON Édouard<br><br />
SINET Arsène, décoré, classe 1909, caporal 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.'''Mort au Champ d'honneur''', à Neuville-Saint-Vaast (25 septembre 1915). <br><br />
SINET Émile père, classe 1893, 22e Section C.O.A.<br><br />
SINET Émile fils, décoré, classe 1917, soldat 8e R.I., 1 citation.<br><br />
SINET Maurice, classe 1905, service auxiliaire. Sursis:mécanicien aux Chemins de fer de l'État.<br><br />
SOURD Ferdinand, classe 1904, soldat 23e Infanterie coloniale, 1 blessure.<br><br />
SOURD Georges, classe 1911, soldat 7e Zouaves, versé au 23e, puis 4e Infanterie coloniale, 1 blessure. '''Mort au Champ d'honneur''', à Makove, Serbie (2 décembre 1917).<br><br />
=====T=====<br />
TADDÉI Alfred, décoré, classe 1891 (récupéré), soldat 22e R.I.T. ''Décoré de la Médaille militaiee''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Mesnuls-les-Herlus (3 novembre 1915). <br><br />
TADDÉI André, classe 1919, soldat 154e R.I.<br><br />
TANNIER Eugène, décoré, classe 1911, soldat 22e Infanterie coloniale. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''', à Reims-la-Brûlée (6 septembre 1914).<br><br />
TESSÉ Georges, classe 1890, caporal G.V.C., puis 18e R.I.T. ? musicien brancardier 32e, 138e R.I. Sursis agricole.<br><br />
THÉNIER Eugène, décoré, sapeur 3e Génie, 1 blessure, 1 citation.<br><br />
TITAUD François, décoré, classe 1916, soldat 30e R.I., 1 blessure, 1 citation, fait prisonnier.<br><br />
TREMBLAY Gaston, décoré, classe 1914, soldat 156e R.I. ''Décoré de la Médaille militaire''. '''Mort au Champ d'honneur''', àBeauséjour (29 septembre 1915).<br><br />
TREMBALAY Henri, décoré, classe 1909, soldat brancardier 5e R.I., passé au 162e R.I. (musicien), 3 blessures, 3 citations.<br><br />
TREMBLAY Louis, décoré, classe 1917, brigadier, maréchal des logis, 12e dragons, 1 citation. '''Décoré de la Médaille anglaise'''.<br><br />
TRICHET Valéry, fasc.S.I.<br><br />
TROU André, classe 1917, soldat 11e Cuirassiers. '''Mort au champ d'honneur'''à Plessiers-de-Roye, Oise, 9 juin 1918.<br><br />
TROU Élie, '''Mort au champ d'honneur'''<br><br />
TUBEUF Albert, classe 1904, caporal 5e, 119e R.I., 1 blessure, réformé n°1.<br><br />
TUBEUF Georges, décoré, classe 1917, canonnier à bord d'un char d'assaut, 1 citation. <br><br />
TUPIN Louis, classe 1910, service auxiliaire 39e R.I., puis fasc. S.I.<br><br />
<br />
=====V=====<br />
VALEYRE Jules, classe 1911, soldat 28e R.I., fait prisonnier.<br><br />
VALLERAN Alexandre, classe 1917, soldat 85e R.A.I.<br><br />
VALLERAN Eugène, classe 1907, soldat 18e Chasseur à cheval.<br><br />
VALLERAN Louis, classe 1912, caporal 5e R.I. '''Mort au Champ d'honneur''', au Godat près de Reims (15 septembre 1914).<br><br />
VALLERAN Lucien, classe 1904, soldat 205e R.I.'''Mort au Champ d'honneur''', à Château-Thierry (3 septembre 1914).<br><br />
VANDEVILLE Charles<br><br />
VAN PRAËT Edmond, classe 1908, soldat 157e Inf. Alpine .'''Mort au Champ d'honneur''', à Apremont, Meuse (31 décembre 1914).<br><br />
VAN PRAËT Eugène, classe 1916, 25e Artillerie.<br><br />
VAN PRAËT Robert, sapeur 9e Génie, réformé n°2.<br><br />
VAQUIER Antonin, classe 1919, soldat 85e R.A.I.<br><br />
VASSARD Georges, décoré, 329e R.I., 3e Zouaves, 1 blessure, 2 citations. '''Mort au Champ d'honneur''', dans les Balkans (8 décembre 1916).<br><br />
VASSARD Raphaël, soldat 77e R.I., 1 blessure.<br><br />
VINCENT Antoine<br><br />
VIALLE Ernest, classe 1919, brigadier 15e Esc. Tr. Équipages, 12 mois à l'Armée d'Orient.<br><br />
VIOLET Alfred<br><br />
=====W=====<br />
WATTEAU René, 1er R.A.I. Sursis : usine.<br><br />
WATTIAU Franck, décoré, (Enfant batelier), classe 1916, sapeur-mineur 3e Génie, 1 blessure, 2 citations.<br><br />
WÉBER Émile, classe 1909, sapeur 3e Génie, puis fasc. S.I.<br><br />
WÉBER Gilbert, classe 1907, fasc. S.I.<br><br />
WÉBER Jean, classe 1905, fasc.S.I.<br><br />
WÉBER Paul, classe 1919, mécanicien dans l'Aviation.<br><br />
WOTIN Léon, classe 1907, soldat 43e Infanterie coloniale, 1 blessure, versé service auxiliaire.<br><br />
====Les omis====<br />
BARBIEUX Maurice<br><br />
OWELLE Eugène<br />
====Les non-scolarisés à Conflans====<br />
=====Morts pour la France=====<br />
ALLAIS Raymond<br><br />
ALLÉE Fernand<br><br />
=====Soldats revenus à Conflans=====<br />
MAUDUIT Abel Né le 18 janvier 1879 - Argenteuil, 95100, Val d'Oise, <br />
Décédé le 12 octobre 1969 - Conflans-Ste-Honorine, 78 , à l’âge de 90 ans<br />
Notaire à Conflans-ste-Honorine (78)<br><br />
<br />
===Notes et références===<br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922, p.7 à 26<br />
AMC - 4 H 6 Guerre 1914-15-16 (et 17) Liste des mobilisés de la commune de Conflans-Sainte-Honorine, S & O <br />
AMC - 4 H 6 Guerre 1914-191 - Préparation militaire <br />
<references><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautierhttps://wiki1418.yvelines.fr/index.php?title=CHARLET_Jean&diff=6811CHARLET Jean2018-03-01T23:29:59Z<p>Valeriegautier : /* notes */</p>
<hr />
<div>Jean, Paul Charlet dit le Lieutenant Charlet est un soldat conflanais "mort pour la France" dans l'Oise en 1918 <ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04b750407 Fiche des Morts pour la France]</ref>.<br />
<br />
<br><br />
===Etat civil===<br />
Jean Paul Charlet est né le 25 décembre 1893 à Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d512a075672/53d512a087a48 AD78 en ligne, Conflans-Sainte-Honorine, N 1893-1899, 2 MIEC 114, vue 30/218]</ref> , de Désiré Charlet et Léonie Eugénie Daire.<br><br />
Il est décédé le 21 septembre 1918 dans l'ambulance 5/59, à la caserne de Royallieu près de Compiègne dans l'Oise en Picardie, à l’âge de 24 ans. <ref>[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=128173 Fiche MemorialGenWeb de Jean Paul Charlet]</ref> <br><br />
Lors de son recrutement en tant qu'engagé volontaire le 14 avril 1913, il exerce la profession d'employé de commerce. Il est domicilié chez ses parents, charcutiers à Conflans, rue d'Andrésy (près de la gare de Fin d'Oise).<br><br />
<br />
===Renseignements militaires===<br />
Classe : 1912 <br><br />
Matricule : 5249 <br><br />
Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053e275e479714/53e275e5e2d85 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1912, Archives départementales ]</ref> <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ce4df5b4ba7/53ce4df90bb12 Fiche matriculaire de Jean Paul Charlet de 1913, Archives départementales]</ref> <br><br />
Il est incorporé au 104e régiment d'infanterie<br><br />
<br />
===Etats de service===<br />
Dès le 9 novembre 1913, il est nommé caporal. Le 3 août 1914, il est promu sergent. <br />
Jean Charlet rédigera cinq lettres publiées par son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> <br />
La première retrace le terrible combat d'Ethe-sur-Virton en Belgique le 22 août 1914<br />
<br />
<br />
"''Nous ... <ref>[http://tableaudhonneur.free.fr/104eRI.pdf Histoire du 104e RI]</ref> <br><br />
<br />
Le 24 décembre suivant, il devient aspirant.<br />
Le 27 juin 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle par application du décret du 2 juin 1915. Il passe au 406e R.I. le 17 octobre 1915. puis au 24e RI le 19 août 1916. Il est promu sous-lieutenant à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est muté au centre d'aviation de plessis-Belleville le 23 mai 1917. il est alors promu lieutenant à tire définitif (27 juin 1917). .<br><br />
Le 19 février 1916, il passe au 24e R.I. <ref>[http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-024.pdf Historique du 24e R.I. ]</ref><br />
On lui octroie la Croix de Guerre (étoile d'argent). Par arrêté du ministre de la Guerre, la Légion d'honneur lui est décernée le 20 septembre 1918, à prendre rang à compter du 1er juillet précédent. Car il est tué le lendemain, 21 septembre dans un accident d'aviation<ref>[http://www.http://www.culture.gouv.fr/LH/LH038/PG/FRDAFAN83_OL0491040v001.htm Dossier de Légion d'honneur Charlet Jean Paul]</ref> <br><br />
Le corps du lieutenant Charlet est inhumé dans le caveau de la famille Daire au cimetière de la rue du Repos à Conflans. <ref>[https://gw.geneanet.org/mgperrot?n=charlet&oc=&p=jean+paul Fiche Geneanet de Jean-Paul Charlet par Martine Perrot]</ref> <br><br />
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br><br />
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/><br />
<br />
===Postérité===<br />
Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine, il est créé une rue du Lieutenant Charlet.<br />
<br />
===Notes et références===<br />
Archives familiales de la famille Damville <br><br />
Archives municipales de Conflans<br><br />
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.<br />
====Notes====<br />
<br />
[[catégorie:Personnages]]<br />
[[catégorie:Militaires]]<br />
[[catégorie:Combattants yvelinois de la Grande Guerre ]]<br />
[[catégorie:Yvelinois "Morts pour la France"]]<br />
[[catégorie:Yvelinois décorés de la Croix de guerre]]<br />
[[catégorie:Conflans-Sainte-Honorine]]</div>Valeriegautier