Différences entre versions de « Chronique d'avril 1915 : L'aviation »
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
[{{fullurl:{{FULLPAGENAMEE}}|action=pdfbook&format=single}} Téléchargez cet article au format PDF] | [{{fullurl:{{FULLPAGENAMEE}}|action=pdfbook&format=single}} Téléchargez cet article au format PDF] | ||
− | {{DEFAULTSORT: | + | {{DEFAULTSORT:avril}} |
[[catégorie:Chronique du centenaire]] | [[catégorie:Chronique du centenaire]] | ||
[[catégorie: 1915]] | [[catégorie: 1915]] |
Version du 31 mars 2015 à 11:02
La Première Guerre mondiale est un moment d’affirmation pour l’aviation. Si la croyance populaire a gardé en mémoire l’image des combats aériens entre aviateurs intrépides, c’est en fait tout un corps d’armée qui poursuit pendant le conflit une organisation, un développement et une institutionnalisation entamés avant même le début du conflit.
L’aviation française est en effet embryonnaire au début de la guerre : elle ne comptait qu’environ 150 appareils, de qualité médiocre ; en novembre 1918, elle est forte de 3700 appareils opérationnels.
Depuis 1909, Louis Blériot a installé sur la commune de Buc un aérodrome privé, l’ « aéroparc », où il réalisa de nombreux vols d’essais avant sa traversée de la Manche. Devenu entrepreneur autant que pilote, Blériot fut sollicité dès 1914 pour produire des avions en masse. Ce fut plus de 120 avions de sa marque qui furent construits durant la guerre. Le modèle présenté ici est un modèle d’avant-guerre, destiné à l’observation. Celle-ci, avec le bombardement et le combat rapproché, était un des trois grands domaines aéronautiques.
Pierre BURIGNAT