Différences entre versions de « Vivre malgré la Guerre »
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Le 1<sup>er</sup> septembre, des tranchées sont creusées, puis le 11, le régiment rentre dans ses cantonnements. Il reçoit chevaux, voitures, mitrailleuses et l’équipement nécessaire, outils, vivres, etc. En quelques jours, le 93<sup>è</sup> est transformé de régiment de place en régiment de marche prêt à être embarqué avec tout son matériel pour participer à la bataille de l’Yser en Belgique. <ref>Historique du 93<sup>è</sup> RIT)</ref> | Le 1<sup>er</sup> septembre, des tranchées sont creusées, puis le 11, le régiment rentre dans ses cantonnements. Il reçoit chevaux, voitures, mitrailleuses et l’équipement nécessaire, outils, vivres, etc. En quelques jours, le 93<sup>è</sup> est transformé de régiment de place en régiment de marche prêt à être embarqué avec tout son matériel pour participer à la bataille de l’Yser en Belgique. <ref>Historique du 93<sup>è</sup> RIT)</ref> | ||
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Version du 31 juillet 2015 à 14:27
Les cantonnements de troupes
Bien qu’éloigné du front, Saint-Nom-la-Bretèche est inclus dans le secteur numéro 7 du Camp Retranché de Paris.
Ce dispositif, créé en 1880 à la suite du siège de Paris de 1870, constitue la ligne ultime de défense de la Capitale. Le déroulement de la Grande Guerre avec les bombardements ennemis montrera à quel point ce concept était dépassé.
Mais c’est de ce Camp Retranché que sortiront les troupes qui permettront la Victoire de la Marne à partir du 7 septembre 1914.
Le silence des archives
Les Archives communales ont gardé bien peu de souvenirs du passage des troupes dans notre village. Nous aurions pu y trouver trace des indemnités versées aux fermiers ainsi qu’aux habitants, et donc les lieux et dates de cantonnement. Seuls les deux textes ci-contre ont résisté au temps... Nous avons heureusement pu retrouver, par ailleurs, quelques documents (écrits et cartes postales) et recueillir un témoignage permettant de reconstituer cet aspect de la vie “à l’arrière”.
Protéger la ligne du tramway Versailles-Maule
Dès le 31 août 1914, deux compagnies du 93è Régiment Territorial d’Infanterie occupent la ligne Saint-Nom-la-Bretèche – Rennemoulin avec ordre de se relier, à la station de Feucherolles, avec un bataillon du 94è RTI et les troupes du 7è secteur.
Le 1er septembre, des tranchées sont creusées, puis le 11, le régiment rentre dans ses cantonnements. Il reçoit chevaux, voitures, mitrailleuses et l’équipement nécessaire, outils, vivres, etc. En quelques jours, le 93è est transformé de régiment de place en régiment de marche prêt à être embarqué avec tout son matériel pour participer à la bataille de l’Yser en Belgique. [1]
Armement à Saint-Nom-la-Bretèche
De fait, il y aura encore des troupes dans le village en 1917 et peut-être même jusqu’en 1918.
Ainsi, le 88è Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs, créé administrativement le 1er février 1917, voit son 6è groupe, créé le 1er avril, armé à Saint-Nom-la-Bretèche avec le canon de 145 modèle 1916.
Références
- ↑ Historique du 93è RIT)