Différences entre versions de « CADOT, Eugène Louis »
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− | En septembre 1915, le régiment arriva en Champagne, à Massiges. Cette position, qui prit le nom de "main de Massiges", fut le lieu d'affrontements meurtriers. En vue d'une offensive, le 23ème régiment creuse des boyaux. | + | En septembre 1915, le régiment arriva en Champagne, à Massiges. Cette position, qui prit le nom de "main de Massiges", fut le lieu d'affrontements meurtriers. En vue d'une offensive, le 23ème régiment creuse des boyaux<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6344557s.r=Historique+du+23e+r%C3%A9giment+d%27infanterie+coloniale.langFR Historique du 23ème régiment d'infanterie coloniale sur Gallica]</ref> C'est lors des violents combats qui suivirent, le 29 septembre 1915, qu'Eugène fut blessé par un éclat d'obus. <br /> |
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Version actuelle datée du 7 novembre 2015 à 22:08
État-Civil
Né le 27 avril 1886 à Marcq[1] de Maxime Cadot et Louise Tremblay, Eugène s'est marié le 15 octobre 1910 à Andelu à Irma Pasquer[2]. Lors du recensement de la population de 1911[3], il apparaît sur les listes d'Andelu avec sa femme et sa belle-mère. Son nom est d'ailleurs également inscrit sur le monument aux morts de sa commune de résidence.
Renseignements militaires
Matricule : 3869[4]
Classe : 1906
Bureau de recrutement : Versailles
États de service
Eugène Cadot fut parmi les premiers appelés de la mobilisation générale du 1er août 1914. Le 8 Août, il partit pour le front avec le 23ème régiment d'infanterie colonial auquel il fut affecté. Dès le 21 août, le régiment connut ses premiers combats à Gérouville à la frontière belge.
En septembre 1915, le régiment arriva en Champagne, à Massiges. Cette position, qui prit le nom de "main de Massiges", fut le lieu d'affrontements meurtriers. En vue d'une offensive, le 23ème régiment creuse des boyaux[5] C'est lors des violents combats qui suivirent, le 29 septembre 1915, qu'Eugène fut blessé par un éclat d'obus.
Après cette blessure, il fut affecté au 9ème régiment d'infanterie. Il s'illustra par sa bravoure, notamment lors des opérations des 2 et 3 novembre 1917.
Ayant contracté une maladie au front, il est évacué le 16 octobre 1918. Ironie de l'histoire, il mourut le jour même de l'armistice, le 11 novembre 1918 dans l'ambulance, à Vertus dans la Marne. Il obtint la mention "Mort pour la France".[6]
Son nom apparaît sur le monument aux morts de Marcq, où il était né, et sur celui d'Andelu, où il vivait.
Notes et références
- ↑ Acte de naissance d'Eugène Cadot
- ↑ Mention du mariage d'Eugène Cadot dans les tables décennales
- ↑ Extrait de la liste de recensement de la population d'Andelu
- ↑ Fiche matriculaire d'Eugène Cadot
- ↑ Historique du 23ème régiment d'infanterie coloniale sur Gallica
- ↑ Fiche individuelle "Mort pour la France"