Différences entre versions de « Chronique de février 1918 : Les richesses agricoles »
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* Marion PIGNOT, ''La Guerre des crayons. Quand les petits Parisiens dessinaient la Grande Guerre'', Paris, Parigramme, 2004 | * Marion PIGNOT, ''La Guerre des crayons. Quand les petits Parisiens dessinaient la Grande Guerre'', Paris, Parigramme, 2004 | ||
* Yves POURCHER, ''Les Jours de guerre. La vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918'', Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1995 | * Yves POURCHER, ''Les Jours de guerre. La vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918'', Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1995 | ||
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Version du 1 février 2018 à 09:46
Tout au long de la guerre, une des préoccupations du gouvernement a été d’entretenir l’implication des Français dans l’effort de guerre.
A cet effet de nombreuses affiches de propagande ont été éditées, entre autres pour les emprunts et le rationnement. Pour leur conception on fait appel à des professionnels mais on organise aussi des concours dans les établissements scolaires, ce qui permet d’impliquer les enfants et de toucher peut-être davantage la population en créant une certaine émotion.
Outre les renseignements qu’elles apportent sur la gestion de la guerre on peut aussi y étudier certains aspects de l’évolution économique et sociale du pays.
En effet dans l’affiche de l’emprunt les deux manières de participer à la guerre sont le combat et le financement du conflit. Dans la seconde affiche, plus tardive, il s’agit alors de montrer l’importance de certaines activités économiques et de faire fonctionner l’économie de guerre : il faut participer à l’effort de guerre par son travail. A ce titre la question du ravitaillement apparait fondamentale non seulement pour l’arrière mais aussi bien sûr pour le front.
Les agriculteurs apparaissent dans l’affiche de l’emprunt apportant des sacs remplis de pièces d’or. On transmet alors l’image d’un monde agricole prospère et économe. C’est l’aspect financier qui est mis en valeur. C’est aussi l’image d’une France de l’ouest encore très rurale puisque seuls les agriculteurs sont représentés.
Dans la deuxième affiche on insiste davantage sur le fruit du travail agricole et l’avantage primordial de la France sur l’Allemagne en matière de ravitaillement en associant blé et or.
Isabelle Attard
Pour aller plus loin
- Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, La Guerre des enfants, 1914-1918. Essai d’histoire culturelle, Paris, Armand Colin, 1993
- Alfred et Françoise BRAUNER, J’ai dessiné la guerre. Le dessin de l’enfant dans la guerre, Paris, Elsevie, 1991
- Laurent GERVEREAU, « La propagande par l’image en France, 1914-1918. Thèmes et modes de représentation » in Laurent GERVEREAU et Christophe PROCHASSON, Images de 1917, Nanterre, B.D.I.C., 1987.
- Marion PIGNOT, La Guerre des crayons. Quand les petits Parisiens dessinaient la Grande Guerre, Paris, Parigramme, 2004
- Yves POURCHER, Les Jours de guerre. La vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1995