Différences entre versions de « LACROIX Henri »
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Il est décédé le 25 septembre 1916 à Bois Victor - Assevillers, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 31 ans.<br> | Il est décédé le 25 septembre 1916 à Bois Victor - Assevillers, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 31 ans.<br> | ||
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L'année suivante, alors qu'il est menuisier de profession, il ouvre pour son épouse une épicerie avec débit d'alcool sur leur lieu d'habitation, au 1 rue Bourbon à Conflans-Sainte-Honorine. | L'année suivante, alors qu'il est menuisier de profession, il ouvre pour son épouse une épicerie avec débit d'alcool sur leur lieu d'habitation, au 1 rue Bourbon à Conflans-Sainte-Honorine. | ||
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Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/arkotheque/client/ad_yvelines/incorporation_militaire_indexation/detail.php?ref=106010&nom=lacroix-henri-adolphe-desire Fiche matriculaire d'Henri Adolphe Désiré Lacroix, Archives départementales]</ref> <br> | Bureau de recrutement : Versailles<ref>[http://archives.yvelines.fr/arkotheque/client/ad_yvelines/incorporation_militaire_indexation/detail.php?ref=106010&nom=lacroix-henri-adolphe-desire Fiche matriculaire d'Henri Adolphe Désiré Lacroix, Archives départementales]</ref> <br> | ||
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Le 4 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 3e RAC. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br> | Le 4 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 3e RAC. <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327131j/f1.image.r=.langFR Histoire du 3e RAC]</ref> <br> | ||
Le 22 août 1914, il reçoit son baptême du feu à Rossignol, dans la province de Luxembourg en Belgique comme il l'écrit à son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> | Le 22 août 1914, il reçoit son baptême du feu à Rossignol, dans la province de Luxembourg en Belgique comme il l'écrit à son ancien instituteur. [[Eugène Chabrot]]<br> | ||
"''Nous avançons jusqu'à Saint-Vincent sans incident, mais là ce fut le baptême, le 22 août. J'étais comme éclaireur avec mon officier observateur. Je fais partie de la reconnaissance pour trouver une position de batterie ; nous passons devant un bois et nous nous faisons canarder comme des perdrix par l'infanterie, puis, après, par l'artillerie ennemies; nous faisons aussitôt demi-tour et nous nous mettons en batterie sur la gauche du village, et, en dix minutes nous faisons sauter une batterie, mais derrière celle-ci il y en avait d'autres, et nous avons été obligés de battre en retraite jusqu'à Ecriennes-Tièblemont, arr. de Vitry-le-François (Marne)<ref>[http://1914ancien.free.fr/rossignol2.htm Déroulement de la bataille]</ref> <ref>[http://www.unc-boissire-montaigu.fr/files/Historique-Bataille-Rossignol.pdf Historique de la bataille]</ref>''"<br> | "''Nous avançons jusqu'à Saint-Vincent sans incident, mais là ce fut le baptême, le 22 août. J'étais comme éclaireur avec mon officier observateur. Je fais partie de la reconnaissance pour trouver une position de batterie ; nous passons devant un bois et nous nous faisons canarder comme des perdrix par l'infanterie, puis, après, par l'artillerie ennemies; nous faisons aussitôt demi-tour et nous nous mettons en batterie sur la gauche du village, et, en dix minutes nous faisons sauter une batterie, mais derrière celle-ci il y en avait d'autres, et nous avons été obligés de battre en retraite jusqu'à Ecriennes-Tièblemont, arr. de Vitry-le-François (Marne)<ref>[http://1914ancien.free.fr/rossignol2.htm Déroulement de la bataille]</ref> <ref>[http://www.unc-boissire-montaigu.fr/files/Historique-Bataille-Rossignol.pdf Historique de la bataille]</ref>''"<br> | ||
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Le 10 février 1916, il est nommé brigadier.<br> | Le 10 février 1916, il est nommé brigadier.<br> | ||
− | Il disparaît le 25 septembre suivant <ref>[http://www.francegenweb.org/~b1914-1918/resultpatro.php Fiche d'Henri Lacroix sur Francegenweb]</ref> | + | Il disparaît le 25 septembre suivant <ref>[http://www.francegenweb.org/~b1914-1918/resultpatro.php Fiche d'Henri Lacroix sur Francegenweb]</ref> <br> |
− | Le corps d'Henri Lacroix n'a pas été retrouvé malgré une visite sur place de la famille. | + | Le corps d'Henri Lacroix n'a pas été retrouvé malgré une visite sur place de la famille.<br> |
+ | Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans. <br> | ||
+ | Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine <ref>[http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTQ5OTJfTC5qcGcjRlJEQUZBTjg1X09GOXYyMTUwMDlfTC5qcGc=?=&udTitle==?UTF-8?B?Q09ORkxBTlMtU0FJTlRFLUhPTk9SSU5F?=&xpointer=&mmName= Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine]</ref> et sur le [[Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine]].<br/> | ||
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Version actuelle datée du 16 mars 2018 à 15:56
Henri Lacroix est un soldat conflanais "tué à l'ennemi" dans la Somme en 1916.
Etat civil
Henri Adolphe Désiré Lacroix est né le 4 janvier 1885 à Boisset-les-Prévanches dans l'Eure en Normandie, de feu François Michel et Adélaïne Eugénie Huard.
Il est décédé le 25 septembre 1916 à Bois Victor - Assevillers, dans la Somme en Picardie, à l’âge de 31 ans.
Lors de son recrutement, il est domicilié chez sa mère à Conflans, 15, quai de Seine. Le 3 novembre 1908 à Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre il se marie avec Louise Angélina Leprince, petite-fille du maire Armand Leprince. Il est cousin germain par alliance des soldats LAMBERT Pierre et LAMBERT Paul.
L'année suivante, alors qu'il est menuisier de profession, il ouvre pour son épouse une épicerie avec débit d'alcool sur leur lieu d'habitation, au 1 rue Bourbon à Conflans-Sainte-Honorine.
Renseignements militaires
Classe : 1905
Matricule : 2399
Bureau de recrutement : Versailles[1]
Il est incorporé au 22e régiment d'artillerie
Etats de service
Le 4 août 1914, il est mobilisé et rejoint le Fort de Charenton à Maisons-Alfort en Val-de-Marne pour être incorporé au 3e RAC. [2]
Le 22 août 1914, il reçoit son baptême du feu à Rossignol, dans la province de Luxembourg en Belgique comme il l'écrit à son ancien instituteur. Eugène Chabrot
"Nous avançons jusqu'à Saint-Vincent sans incident, mais là ce fut le baptême, le 22 août. J'étais comme éclaireur avec mon officier observateur. Je fais partie de la reconnaissance pour trouver une position de batterie ; nous passons devant un bois et nous nous faisons canarder comme des perdrix par l'infanterie, puis, après, par l'artillerie ennemies; nous faisons aussitôt demi-tour et nous nous mettons en batterie sur la gauche du village, et, en dix minutes nous faisons sauter une batterie, mais derrière celle-ci il y en avait d'autres, et nous avons été obligés de battre en retraite jusqu'à Ecriennes-Tièblemont, arr. de Vitry-le-François (Marne)[3] [4]"
En 1915, on lui décerne la Croix de Guerre (étoile bronze et étoile vermeil).
Le 10 février 1916, il est nommé brigadier.
Il disparaît le 25 septembre suivant [5]
Le corps d'Henri Lacroix n'a pas été retrouvé malgré une visite sur place de la famille.
Son nom est honoré au monument aux morts de Conflans.
Son nom figure sur le Livre d'or de Conflans-Sainte-Honorine [6] et sur le Monument aux morts de Conflans-Sainte-Honorine.
Notes et références
Archives familiales de Sylvie Prodhomme (et de la famille Lacroix)
Archives municipales de Conflans
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.
<references>