Différences entre versions de « Georges VENARD »

De Le Wiki de la Grande Guerre
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''Il rejoint le secteur de Tahure pour perfectionner son instruction jusqu'à fin 1915. Dès le 2 janvier 1916, il se trouve dans le secteur de Maisons de Champagne. Il subit le 9 une terrible attaque pour laquelle les allemands emploient des armes nouvelles et barbares (avec l'aide de 80 batteries, les allemands exécutent contre les tranchées un violent bombardement par obus lacrymogènes et obus de gros calibre, puis lancent de fortes attaques d'infanterie avec des hommes appartenant à 2 ou 3 divisions. Des lance-flammes précèdent les attaquants''
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Il prend part aux combats du secteur de "la Main de Massiges"
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"Brave soldat, courageux.  A été grièvement blessé au cours d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France le 15 janvier 1916,  des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze" (JO du 20/7/1920, MM du 10/8/1920).
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Il décède à l'ambulance 8/4 à Braux-Sainte-Cohière (51).
  
 
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Version du 11 novembre 2014 à 14:29

Biographie

Georges Edouard Venard, né le 5 décembre 1879 à La Boissière-École (78), mort le 15 janvier 1916 à Braux-Sainte-Cohière (51) est un paysan et fonctionnaire français (cantonnier). Il décède des suites de ses blessures lors d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France, il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze le 3 juillet 1920. Il repose aux côtés de son épouse au cimetière de la Hauteville (78).

Avant la guerre

Georges Edouard Venard naît le 5 décembre 1879 à La Boissière (Seine et Oise), fils de François Auguste Venard, cultivateur né dans ce village, et de Anaise Louise Augustine Leroy née à Grandchamp. Il est le petit-fils de Jean-baptiste, un cultivateur de La Hauteville. Georges Edouard est baptisé le xxx à xxx. Il aura 4 soeurs, Augustine, Marie, Georgette, Juliette et 2 frères, Victor décédé à l'âge de 3 mois en 1893, et Jules soldat du 106ème RI décédé en 1892 dans la Marne à l'âge de 21 ans.

À vingt ans il mesure 1m64. Il a les cheveux châtains, les yeux gris. Il est instruit et exerce la profession de journalier agricole.

Le 11 juillet 1903 il épouse à Grandchamp (78), Alice Clémentine Desoeuvre 1884-1976 née à Grandchamp, fille d'Augustin Desoeuvre originaire du Loiret (45), garde particulier au Chateau de Grandchamp. Ils s'installent à La Boissière. Il naitra de cette union, René en 1904, Marcel en 1905 (Marcel fut prisonnier de guerre 39/45 en Allemagne, grade: 1re cl, unité: 33e R.A.N.A.), Roger en 1907 et Suzanne en 1909.

En mars 1905 à 26 ans, il réside au hameau du Mesle à Adainville (78). Du 21 novembre 1913 au 28 juillet 1915 il est employé permanent de la préfecture de Seine et Oise en tant que cantonnier.

Service militaire

Classe 1899, il est incorporé le 14 novembre 1900 au 103ème Régiment d'infanterie à Chartres (28). L'article 21 de la récente loi du 15 juillet 1899 lui permet d'être dispensé le 21 septembre 1901 car il est fils unique (ses 2 frères sont décédés) et sa mère est veuve. On lui accorde un certificat de bonne conduite.

Il est incorporé en réserve active le 1er novembre 1903. Il effectue 2 périodes d'exercices au 102ème Régiment d'infanterie à Chartres (28) du 20 aout au 16 septembre 1906 et du 10 au 26 mai 1909.

La guerre

La guerre

30ème Régiment Territorial

Rappelé à l'activité il rejoint le 30ème Régiment Territorial d'Infanterie le 6 aout 1915.

317ème Régiment d'Infanterie

Il passe au 317ème Régiment d'Infanterie, 4ème CA, 8ème CI le 6 décembre 1915.

Il rejoint le secteur de Tahure pour perfectionner son instruction jusqu'à fin 1915. Dès le 2 janvier 1916, il se trouve dans le secteur de Maisons de Champagne. Il subit le 9 une terrible attaque pour laquelle les allemands emploient des armes nouvelles et barbares (avec l'aide de 80 batteries, les allemands exécutent contre les tranchées un violent bombardement par obus lacrymogènes et obus de gros calibre, puis lancent de fortes attaques d'infanterie avec des hommes appartenant à 2 ou 3 divisions. Des lance-flammes précèdent les attaquants

Il prend part aux combats du secteur de "la Main de Massiges"

"Brave soldat, courageux. A été grièvement blessé au cours d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France le 15 janvier 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze" (JO du 20/7/1920, MM du 10/8/1920).

Il décède à l'ambulance 8/4 à Braux-Sainte-Cohière (51).

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