Différences entre versions de « CHOURLET, Georges »

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Le recensement de la population de Marcq de 1911 nous permet de savoir que Georges travaillait comme couvreur, chez Gautrin <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ee7d1ee5d01/53ee7d1ef0a8a  Recensement de la population de Marcq, 1911, Archives départementales]</ref>
 
Le recensement de la population de Marcq de 1911 nous permet de savoir que Georges travaillait comme couvreur, chez Gautrin <ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ee7d1ee5d01/53ee7d1ef0a8a  Recensement de la population de Marcq, 1911, Archives départementales]</ref>
 
== Parcours militaire ==
 
== Parcours militaire ==
Mobilisé en décembre 1914 en tant que zouave 2ème classe du 1er régiment de Zouaves, Georges part sur le front en mai 1915. Il passe zouave 1ère classe après deux mois.  Un an après, le 9 juillet 1916, il est blessé par balle à Barleux. La bravoure dont il fit preuve ce jour-là lui valut d’être cité à l’ordre du régiment le 24 juillet 1916 (n°347) : « en se portant vaillamment à l’assaut de la position ennemie en terrain découvert violemment battu par des coups de mousqueterie et de mitrailleuses ». Il obtient une croix de guerre avec étoile de bronze<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d11d222b38e/53d11d24af1f9 Fiche matricule de Georges Chourlet, Archives départementales ]</ref>.<br />
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Mobilisé en décembre 1914 en tant que zouave 2ème classe du 1er régiment de Zouaves, Georges part sur le front en mai 1915. Il passe zouave 1ère classe après deux mois.  Un an après, le 9 juillet 1916, il est blessé par balle à Barleux. La bravoure dont il fit preuve ce jour-là lui valut d’être cité à l’ordre du régiment le 24 juillet 1916 (n°347) : « en se portant vaillamment à l’assaut de la position ennemie en terrain découvert violemment battu par des coups de mousqueterie et de mitrailleuses ». Il obtient une croix de guerre avec étoile de bronze<ref>[http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d11d222b38e/53d11d24af1f9 Fiche matriculaire de Georges Chourlet, Archives départementales ]</ref>.<br />
 
   
 
   
 
En avril 1917, il part en renfort du 9ème bataillon de marche.
 
En avril 1917, il part en renfort du 9ème bataillon de marche.
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Georges et son régiment participent alors à la seconde bataille de la Marne, qui amènera à la victoire des alliés. Du 18 au 22 juillet, le régiment part à l’assaut des positions ennemies, sous le feu allemand.  
 
Georges et son régiment participent alors à la seconde bataille de la Marne, qui amènera à la victoire des alliés. Du 18 au 22 juillet, le régiment part à l’assaut des positions ennemies, sous le feu allemand.  
Le 19 juillet, à Vauxbuin, à côté de Soissons, Georges est tué. A une trentaine de kilomètres de là, son frère Lucien participe à la même offensive. Il décèdera le lendemain, 20 juillet. Les frères Chroulet sont morts pour la France. Leurs deux noms apparaissent sur le [[Monument aux morts de Marcq | monument aux morts de Marcq]], leur village natal.<br />
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Le 19 juillet, à Vauxbuin, à côté de Soissons, Georges est tué. A une trentaine de kilomètres de là, son frère [[CHOURLET, Lucien|Lucien]] participe à la même offensive. Il décèdera le lendemain, 20 juillet. Les frères Chroulet sont morts pour la France. Leurs deux noms apparaissent sur le [[Monument aux morts de Marcq | monument aux morts de Marcq]], leur village natal.<br />
  
  

Version actuelle datée du 7 novembre 2015 à 22:10

Etat civil

Georges Chourlet est né le 30 juin 1895 à Marcq. Ses parents, Léon et de Léontine Féron, marchands de vin, ont déjà un garçon âgé de 4 ans, Lucien. En 1905, une petite sœur, Simonne, naîtra. Le recensement de la population de Marcq de 1911 nous permet de savoir que Georges travaillait comme couvreur, chez Gautrin [1]

Parcours militaire

Mobilisé en décembre 1914 en tant que zouave 2ème classe du 1er régiment de Zouaves, Georges part sur le front en mai 1915. Il passe zouave 1ère classe après deux mois. Un an après, le 9 juillet 1916, il est blessé par balle à Barleux. La bravoure dont il fit preuve ce jour-là lui valut d’être cité à l’ordre du régiment le 24 juillet 1916 (n°347) : « en se portant vaillamment à l’assaut de la position ennemie en terrain découvert violemment battu par des coups de mousqueterie et de mitrailleuses ». Il obtient une croix de guerre avec étoile de bronze[2].

En avril 1917, il part en renfort du 9ème bataillon de marche. Il est ensuite affecté dans la réserve (plan P) au 7ème bataillon du 9ème régiment de zouaves.

Georges et son régiment participent alors à la seconde bataille de la Marne, qui amènera à la victoire des alliés. Du 18 au 22 juillet, le régiment part à l’assaut des positions ennemies, sous le feu allemand. Le 19 juillet, à Vauxbuin, à côté de Soissons, Georges est tué. A une trentaine de kilomètres de là, son frère Lucien participe à la même offensive. Il décèdera le lendemain, 20 juillet. Les frères Chroulet sont morts pour la France. Leurs deux noms apparaissent sur le monument aux morts de Marcq, leur village natal.


A l’issue de cette bataille, acharnée et meurtrière (187 morts, 632 blessés), le 9ème régiment de zouaves obtient une citation (la quatrième) à l’ordre de l’Armée[3].

Georges est inhumé dans la nécropole de Vauxbuin, carré D, tombe 764. [4]