Différences entre versions de « Chronique de septembre 1915 : Les dirigeables »
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En 1911, la France compte cinq dirigeables (on reconnaît à droite sur la carte postale le « Colonel-Renard »), auxquels s’ajoutent des « dirigeables-croiseurs » et des « dirigeables-éclaireurs ». Initialement stationnés dans l’est, certains ont été repliés sur la région parisienne pour pouvoir continuer d’en assurer la maintenance. | En 1911, la France compte cinq dirigeables (on reconnaît à droite sur la carte postale le « Colonel-Renard »), auxquels s’ajoutent des « dirigeables-croiseurs » et des « dirigeables-éclaireurs ». Initialement stationnés dans l’est, certains ont été repliés sur la région parisienne pour pouvoir continuer d’en assurer la maintenance. |
Version actuelle datée du 3 septembre 2015 à 11:11
En 1911, la France compte cinq dirigeables (on reconnaît à droite sur la carte postale le « Colonel-Renard »), auxquels s’ajoutent des « dirigeables-croiseurs » et des « dirigeables-éclaireurs ». Initialement stationnés dans l’est, certains ont été repliés sur la région parisienne pour pouvoir continuer d’en assurer la maintenance.
Avant même le début de la guerre, les aérostats étaient une catégorie en déclin : les ballons captifs ne sont plus renouvelés. Les dirigeables, trop lents et trop vulnérables face au feu ennemi, et dont l’entretien était coûteux, subissent la concurrence des avions qui ne tardèrent pas à les suppléer.
Pendant la guerre, les dirigeables se virent circonscrits à des missions d’observation et de repérage, plus rarement à des missions de liaisons généralement éloignées des lignes de front.
Pierre BURIGNAT