Différences entre versions de « Aérodrome de Saint-Cyr-l’École »
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En 1913, l’Ecole d’aviation militaire de {{Versailles}} s’installe sur le même terrain que Zodiac. Le terrain, plus adapté aux manœuvres militaires, adopte alors le nom de Centre aéronautique militaire de Saint-Cyr. Cette même année, Zodiac construit le Spiess, premier modèle de dirigeable rigide français. Il possède une armature en bois, armature basée sur celle du Zeppelin allemand qui lui est conçu en aluminium. Le Spiess n’est cependant jamais agréé par l’État-major car, trop lourd, il est difficile à manier en vol. Outre le Spiess, Zodiac construit pour l’Armée six grands dirigeables qui seront utilisés entre 1914 et 1915. | En 1913, l’Ecole d’aviation militaire de {{Versailles}} s’installe sur le même terrain que Zodiac. Le terrain, plus adapté aux manœuvres militaires, adopte alors le nom de Centre aéronautique militaire de Saint-Cyr. Cette même année, Zodiac construit le Spiess, premier modèle de dirigeable rigide français. Il possède une armature en bois, armature basée sur celle du Zeppelin allemand qui lui est conçu en aluminium. Le Spiess n’est cependant jamais agréé par l’État-major car, trop lourd, il est difficile à manier en vol. Outre le Spiess, Zodiac construit pour l’Armée six grands dirigeables qui seront utilisés entre 1914 et 1915. | ||
Durant la Grande Guerre, Saint-Cyr, alors situé dans le camp retranché de Paris, sert de base de réparation et de construction d’appareils aéronautiques. La base aérienne représente donc un atout important pour l’aviation alliée : déjà en juillet 1912 dans le cadre de collaborations de la Triple Entente, le général russe Gilinsky vient faire état des escadrilles en réserve à Saint-Cyr et à Buc. | Durant la Grande Guerre, Saint-Cyr, alors situé dans le camp retranché de Paris, sert de base de réparation et de construction d’appareils aéronautiques. La base aérienne représente donc un atout important pour l’aviation alliée : déjà en juillet 1912 dans le cadre de collaborations de la Triple Entente, le général russe Gilinsky vient faire état des escadrilles en réserve à Saint-Cyr et à Buc. |
Version du 11 septembre 2014 à 13:43
Les prémices de l’aviation militaire à Saint-Cyr
C’est le 2 septembre 1909 que Saint-Cyr-l’École initie une tradition aérienne lors du vol de Santos-Dumont à bord de sa « Demoiselle ». En juillet 1911, l’Institut Aérotechnique est créé par Modèle:Henri Deutsch de la Meurthe, faisant de Saint-Cyr l’un des fiefs de l’aviation militaire française. En 1912, la base d’aviation « Caserne Charles-Renard » s’installe également dans la ville. L’année 1913 marque un tournant pour Saint-Cyr : l’Armée, à l’approche de la guerre, s’intéresse de plus en plus à l’aviation. En 1911, l’entreprise de fabrication aérienne, Modèle:Zodiac, s’impose déjà à Saint-Cyr comme l’un des pontes de l’aviation civile et militaire. En 1913, l’Ecole d’aviation militaire de Modèle:Versailles s’installe sur le même terrain que Zodiac. Le terrain, plus adapté aux manœuvres militaires, adopte alors le nom de Centre aéronautique militaire de Saint-Cyr. Cette même année, Zodiac construit le Spiess, premier modèle de dirigeable rigide français. Il possède une armature en bois, armature basée sur celle du Zeppelin allemand qui lui est conçu en aluminium. Le Spiess n’est cependant jamais agréé par l’État-major car, trop lourd, il est difficile à manier en vol. Outre le Spiess, Zodiac construit pour l’Armée six grands dirigeables qui seront utilisés entre 1914 et 1915. Durant la Grande Guerre, Saint-Cyr, alors situé dans le camp retranché de Paris, sert de base de réparation et de construction d’appareils aéronautiques. La base aérienne représente donc un atout important pour l’aviation alliée : déjà en juillet 1912 dans le cadre de collaborations de la Triple Entente, le général russe Gilinsky vient faire état des escadrilles en réserve à Saint-Cyr et à Buc.
Le début de la Grande Guerre
En 1914, la France détient huit compagnies d’aérostiers dont une dépendant de Saint-Cyr. Cette compagnie est installée à la Ménagerie, dans le parc de Versailles où se déroulent régulièrement des entrainements. Elle est rattachée au 1er régiment du Génie et avec ses semblables, elles forment l’École des Ballons. Le terrain de Saint-Cyr quant à lui sert aux entrainements des « sapeurs aérostiers » de l’École d’aviation de Versailles. Quand la guerre est déclarée, la moitié des engins de l’aviation français (136 appareils sur 238) sont alors en réserve à Saint-Cyr.
La base emploie à son paroxysme 4000 personnes civiles et militaires chargées de la construction et surtout, de la réparation d’appareils endommagés. Les hommes étant au front, ce sont majoritairement des femmes qui ont la tâche de fabriquer des ballons captifs et de réparer les dirigeables. Au début de la guerre, les dirigeables sont nombreux à sortir des usines de Saint-Cyr. Ils servent dans un premier temps à la reconnaissance puis aux bombardements. Ils sont pour l’État-major et l’artillerie des outils indispensables dans l’observation des troupes ennemis. Plus tard en 1914, en octobre, l’Armée crée dix-sept compagnies d’aérostiers d’observation à Saint-Cyr afin d’alimenter le front.
Sources
Bibliographie
78 personnalités illustrent les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 2012.
Ville de Buc (dir.), Buc à travers l’aviation : L’aéroparc Blériot, Yvelinédition, 2009.
Ferdinand Collin, Parmi les précurseurs du ciel, Peyronnet & Cie éditeur, 1948.
Notes et références
Voir aussi
Modèle:Buc
Modèle:Aéronautique dans les Yvelines
Modèle:Aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole
Fondation du patrimoine http://www.fondation-patrimoine.org/fr/ile-de-france-12/tous-les-projets-593/detail-aeroparc-louis-bleriot-de-buc-13201
Modèle:Archives départementales des Yvelines, 7R 9 (organisation de meetings, de concours et de spectacles publics d’aviation. 1912-1918)
Iconographie
3FI 41 33 / 6M 24