Différences entre versions de « CHABROT, Eugène »

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Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br>
 
Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le ''Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre''. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus<ref>VAC n°17, novembre 1988, p.21, Les rues livrent leur histoire par CATLA-MJC</ref>, Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.<br>
  
En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation...''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right|]]<br>
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En 1927, le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joffre maréchal Joffre] lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "''ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation...''" [[Fichier:Lettre du Mal Joffre.jpg|200px|thumb|right|Lettre du Mal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot]]<br>
 
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès. En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.
 
Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès. En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe<ref>AMC, série 2Q7, Legs Chabrot </ref>.
  

Version du 24 juin 2016 à 21:48

Charles Eugène Chabrot dit Eugène Chabrot, né le 1er mai 1860 à Chanteloup-Les-Vignes[1], et décédé le 6 septembre 1931 à Boinville-en-Mantois, à l’âge de 71 ans, est un officier de l'Instruction publique (instituteur et directeur des écoles de Conflans-Sainte-Honorine) qui a exercé ses fonctions de 1884 à 1917.

Eugène Chabrot en 1907

Famille

Eugène Chabrot est le fils de Charles Joseph Chabrot, cordonnier et de Joséphine Bassier.

Il s'est marié avec Marie Émélie Adélaïde Cornu le 9 avril 1885 à Boinville-en-Mantois[2].

Le couple demeure avec leur unique fils, à la mairie, rue de l'Hôtel-de-Ville où se trouve l'école[3].

Carrière d'instituteur

En 1880, il enseigne à Sartrouville et de ce fait, est dispensé de ses obligations militaires[4]. Il exerce son métier d'instituteur à Conflans-Sainte-Honorine de 1884 à 1917, tout d'abord à l'école située sur l'actuelle place Fouillère, puis à partir de 1896 dans le bâtiment neuf situé derrière la mairie dont il supervisa les travaux en tant que secrétaire de mairie.

La mairie et les écoles de Conflans-Sainte-Honorine vers 1900.

En 1899, il rédige la monographie sur la ville de Conflans-Sainte-Honorine à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900[5].

En 1906, il publie Le lendemain de l'école à Conflans-Sainte-Honorine, 1895-1906 : deux ans en Guyane, lettres du caporal A. Delaines, de l'Infanterie de Marine à son instituteur[6].

Durant la guerre

Trop âgé pour être incorporé, il continue à enseigner et reste en contact avec ses élèves, dont son fils Charles également instituteur[7], partis au front qui lui adressent des lettres relatant leur vie dans les tranchées.

En 1916, il fait part de sa volonté de prendre sa retraite. Une adresse du conseil municipal[8] Le Maire informe que ...le très distingué directeur de nos écoles va nous quitter. Bien que M.Chabrot qui avait demandé la liquidation de sa retraite pour raison de santé, ait consenti, depuis, par devoir patriotique, à rester à son poste jusqu'à la fin des hostilités, un nouveau directeur va être nommé à la rentrée. Le Maire propose à l'assemblée, d'esprimer à M. Chabrot les regrets que son départ laissera dans la population, qui, depuis plus de 30 années, a pu apprécier ses qualités de citoyen et de Directeur... décide à l'unanimité, de lui remettre, à titre de souvenir, une médaille artistique en vermeil, qui lui rappellera son dévouement à nos écoles, et la haute considération dont il était entouré dans la commune, comme Directeur.

Le 25 septembre 1921, lors de l'inauguration du monument aux morts, situé au cimetière de la rue du Repos à Conflans-Sainte-Honorine, il fit l'appel des soldats morts car il avait été l'instituteur d'un grand nombre d'entre eux. A cette occasion, il publie le Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre. C'est un recueil de lettres et récits écrits par ses anciens élèves partis au front. Ce livre est dédié aux 492 maîtres et anciens élèves de l'école de Conflans-Sainte-Honorine mobilisés dont 79 ne sont jamais revenus[9], Les bénéfices sont versés à la Caisse des Écoles de Conflans-Sainte-Honorine.

En 1927, le maréchal Joffre lui adresse ses remerciements pour lui avoir offert son ouvrage dans lequel "ces lettres écrites par vos anciens élèves prouvent hautement la valeur de l'éducation..."

Lettre du Mal Joffre adressée le 27 août 1927 à Eugène Chabrot


Après la guerre, il vit avec son épouse, rue de la Fosse du Moulin (près de l'impasse qui prendra son nom) jusqu'à son décès. En 1931, son testament est déposé chez Maître Mauduit, notaire à Conflans-Sainte-Honorine dans lequel il institue un legs en faveur d'un élève méritant désigné par ses camarades de classe[10].

Postérité

Par décision du conseil municipal de Conflans-Sainte-Honorine du 16 janvier 1932, il est créé une impasse Eugène Chabrot.

Notes et références

Archives municipales de Conflans (AMC) - Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre