Différences entre versions de « LAMBERT Paul »
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Version du 1 juillet 2016 à 14:49
Paul Lambert est un soldat et prisonnier de guerre conflanais.
Etat civil
Paul Auguste Lambert dit Paul Lambert est né à Conflans-Sainte-Honorine le 12 juin 1890, de Pierre Jules Lambert et de Marie Joséphine Leprince[1].
Son grand-père était Armand Leprince, maire de Conflans-Sainte-Honorine. Il est le cousin germain par alliance du soldat LACROIX Henri, mort pour la France.
Son frère cadet est le soldat LAMBERT Pierre.
Lors de son recrutement, il est domicilié chez ses parents à Conflans, 15, rue de Gaillon et exerce la profession de cultivateur.
Le 20 décembre 1913 à Jouy-le-Moutier (seine-et-Oise) il se marie avec Rosalie Louise Juliette dite Juliette Gérard.
Dans le recensement de 1911, Paul Lambert demeure toujours chez ses parents [2].
Le couple a un fils, René désiré Pierre Lambert né le 15 janvier 1915 à Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre.
Renseignements militaires
Classe : 1910
Matricule : 2446
Bureau de recrutement : Versailles[3]
Etats de service
Incorporé le 9 octobre 1911 au 39e Régiment d'Artillerie de Campagne et immatriculé sous le n°2781. Il est 2e canonnier conducteur ledit jour et il devient trompette le 26 septembre 1912.
Il est mobilisé le 3 août 1914 au 59e Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 7 septembre 1914, à 16 heures à La Neuvelotte, la batterie étant en action et subissant un tir d'efficacité de l'artillerie ennemie, il a été atteint par un éclat d'obus à l'auriculaire de la main gauche.
Il est cité à l'ordre de la division le 2 novembre 1916 : Depuis le début de la campagne a constamment fait preuve d'un courage et d'un dévouement exemplaires. Dans la nuit du 6 ou 7 octobre 1916, alors qu'il accompagnait une colonne de ravitaillement prise sous un bombardement violent, a secondé énergiquement le chef de colonne relevant les blessés se mettant à l'abris des chevaux privés de conducteurs et aidant par son attitude au rétablissement de l'ordre.
Il est cité à l'ordre du régiment (n°207) du 18 juin 1918 : Soldat brave et dévoué. A été blessé au cours d'un bombardement par éclat d'obus ennemi.
Il est passé le 1er avril 1917 au 208e Régiment d'Artillerie de Campagne.
Après la guerre
Distinctions
Croix de guerre 1 étoile de bronze, 1 étoile d'argent.
Il décède le 7 novembre 1928, à son domicile, 61 rue de Chennevières, à Conflans-Sainte-Honorine.
Notes et références
Archives familiales de Michèle Mandry (et de la famille Lambert)
Archives municipales de Conflans, 4 H 6, liste des mobilisés
Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922.
<references>