Différences entre versions de « Georges VENARD »
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''9 janvier. Par une attaque avec appareils lance-flammes l'ennemi se rend maître de l'ouvrage dit quadrilatère, 500m E. de Maisons de Champagne. Un poste de triage est établi à la cote 180 sous la direction d'un médecin du ???. L'ambulance 6/4 Valmy reçoit les blessés légers et moyens, les ambulances auto-chir.4 et 8/4 à Braux Ste Cohière, reçoivent les blessés graves (tête, abdomen, membres). Les évacuations se font sur HOE de Valmy ou pour certaines catégories (fractures du crâne) sur Chalôns par autos. Du 10 au 15 janv inclus, les ambulances reçoivent 551 blessés : 187 le 10; 115 le 11; 126 le 12; 65 le 13; 31 le 14;27 le 15. On compte 16 officiers blessés. '' | ''9 janvier. Par une attaque avec appareils lance-flammes l'ennemi se rend maître de l'ouvrage dit quadrilatère, 500m E. de Maisons de Champagne. Un poste de triage est établi à la cote 180 sous la direction d'un médecin du ???. L'ambulance 6/4 Valmy reçoit les blessés légers et moyens, les ambulances auto-chir.4 et 8/4 à Braux Ste Cohière, reçoivent les blessés graves (tête, abdomen, membres). Les évacuations se font sur HOE de Valmy ou pour certaines catégories (fractures du crâne) sur Chalôns par autos. Du 10 au 15 janv inclus, les ambulances reçoivent 551 blessés : 187 le 10; 115 le 11; 126 le 12; 65 le 13; 31 le 14;27 le 15. On compte 16 officiers blessés. '' | ||
− | [[Fichier:Georges Venard — Photo 4.jpg|vignette|droite|Médaille Militaire - 1920]]'''"Brave soldat, courageux. A été grièvement blessé au cours d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France le 15 janvier 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze" (JO du 20/7/1920, MM du 10/8/1920).''' | + | [[Fichier:Georges Venard — Photo 4.jpg|vignette|droite|Médaille Militaire - 1920]]'''"Brave soldat, courageux. A été grièvement blessé au cours d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France le 15 janvier 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze" (JO du 20/7/1920, MM du 10/8/1920).''' <a href='http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6476243d/f67.item.r=venard' target='_blank'><img src='http://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/bpt6k6476243d/f67/1244.213863406321,1746.4126511502607,1046.9243061417321,276.48742803149594/337,89/0/native.jpg'/></a> |
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Version du 13 novembre 2016 à 18:00
Biographie
Georges Edouard Venard, né le 5 décembre 1879 à La Boissière-École (78), mort le 15 janvier 1916 à Braux-Sainte-Cohière (51) est un paysan et fonctionnaire français (cantonnier). Il décède des suites de ses blessures lors d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France, il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze le 3 juillet 1920. Il repose aux côtés de son épouse au cimetière de la Hauteville (78).
Avant la guerre
Georges Edouard VENARD (Vénard) naît le 5 décembre 1879 au hameau "les balocheries" à La Boissière (Seine et Oise), fils de François Auguste Venard, cultivateur né dans ce village, et de Anaïse Louise Augustine Leroy née à Grandchamp. Il est le petit-fils de Jean-baptiste, un cultivateur de La Hauteville. Georges Edouard est baptisé le xxx à xxx. Il aura 4 soeurs, Augustine, Marie, Georgette, Juliette et 2 frères, Victor décédé à l'âge de 3 mois en 1893, et Jules soldat du 106ème RI décédé en 1892 dans la Marne à l'âge de 21 ans.
À vingt ans il mesure 1m64. Il a les cheveux châtains, les yeux gris. Il est instruit et exerce la profession de journalier agricole.
Le 11 juillet 1903 il épouse à Grandchamp (78), Alice Clémentine Desoeuvre 1884-1976 née à Grandchamp, fille d'Augustin Desoeuvre originaire du Loiret (45), garde particulier au Chateau de Grandchamp. Ils s'installent à La Boissière. Il naîtra de cette union, René en 1904, Marcel en 1905 (Marcel fut prisonnier de guerre 39/45 en Allemagne, grade: 1ère cl, unité: 33e R.A.N.A.), Roger en 1907 et Suzanne en 1909.
En mars 1905 à 26 ans, il est cultivateur, réside au hameau de "la pilonnerie", près du Mesle à Adainville (78). Du 21 novembre 1913 au 28 juillet 1915 il est employé permanent de la préfecture de Seine et Oise en tant que cantonnier.
Service militaire
Classe 1899, il est incorporé le 14 novembre 1900 au 103ème Régiment d'infanterie à Chartres (28) ou à Alençon (61). L'article 21 de la récente loi du 15 juillet 1899 lui permet d'être dispensé le 21 septembre 1901 car il est fils unique (ses 2 frères sont décédés) et sa mère est veuve. On lui accorde un certificat de bonne conduite.
Il est incorporé en réserve active le 1er novembre 1903. Il effectue 2 périodes d'exercices au 102ème Régiment d'infanterie à Chartres (28) du 20 août au 16 septembre 1906 et du 10 au 26 mai 1909.
La guerre
30ème Régiment Territorial
Rappelé à l'activité il rejoint le 30ème Régiment Territorial d'Infanterie le 6 aout 1915.
317ème Régiment d'Infanterie
Il passe au 317ème Régiment d'Infanterie, 4ème CA, 8ème DI le 6 décembre 1915.
Il rejoint le secteur de Tahure pour perfectionner son instruction jusqu'à fin 1915. Dès le 2 janvier 1916, il se trouve dans le secteur de Maisons de Champagne. Il subit le 9 une terrible attaque pour laquelle les allemands emploient des armes nouvelles et barbares (avec l'aide de 80 batteries, les allemands exécutent contre les tranchées un violent bombardement par obus lacrymogènes et obus de gros calibre, puis lancent de fortes attaques d'infanterie avec des hommes appartenant à 2 ou 3 divisions. Des lance-flammes précèdent les attaquants)
Il prend part aux combats du secteur de "la Main de Massiges"
9 janvier. Par une attaque avec appareils lance-flammes l'ennemi se rend maître de l'ouvrage dit quadrilatère, 500m E. de Maisons de Champagne. Un poste de triage est établi à la cote 180 sous la direction d'un médecin du ???. L'ambulance 6/4 Valmy reçoit les blessés légers et moyens, les ambulances auto-chir.4 et 8/4 à Braux Ste Cohière, reçoivent les blessés graves (tête, abdomen, membres). Les évacuations se font sur HOE de Valmy ou pour certaines catégories (fractures du crâne) sur Chalôns par autos. Du 10 au 15 janv inclus, les ambulances reçoivent 551 blessés : 187 le 10; 115 le 11; 126 le 12; 65 le 13; 31 le 14;27 le 15. On compte 16 officiers blessés.
"Brave soldat, courageux. A été grièvement blessé au cours d'un combat à la grenade à Massiges. Mort pour la France le 15 janvier 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze" (JO du 20/7/1920, MM du 10/8/1920). <a href='http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6476243d/f67.item.r=venard' target='_blank'><img src='http://gallica.bnf.fr/iiif/ark:/12148/bpt6k6476243d/f67/1244.213863406321,1746.4126511502607,1046.9243061417321,276.48742803149594/337,89/0/native.jpg'/></a>
Très probablement13 blessé le 11 janvier, il décède le 16 janvier 1916 à l'ambulance 8/4 à Braux-Sainte-Cohière (51). Il est inhumé au cimetière militaire N°4 de Braux-Sainte-Cohière puis transféré le xx/xx/xxxx au cimetière de la Hauteville (78) où il repose désormais aux cotés de son épouse.
Georges Edouard avait 36 ans.
Notes et références
Article rédigé par Eric Fricker, dernière modification le 13/11/2016
- Acte de naissance
- Acte de mariage
- Recensement Adainville 1906, 1911, La Boissière 1901
- Mémoire des hommes
- JO du 20 juillet 1920
- Attribution de médaille du 10 août 1920
- Archives départementales des Yvelines
- Registre d'incorporation militaire
- JMO du 30 RIème RI
- Historique du 317ème RI de 1914 à 1918 (référencé au BDIC)
- JMO du 317 RIème (serait disponible au SHD de Vincennes)
- JMO du 4ème CA
- JMO du Service de Santé du 4ème CA - Janvier 1916
- Journal de Guerre du Sous-Lieutenant TAUPIN du 115e R.I.
- Cadastre La Pilonnerie, adainvilleLes Balocheries, la boissière
- La Main de Massiges et l'évacuation des blessés pendant le premier semestre 1916
- JMO de la 8ème division 01/1916