Conflans-Sainte-Honorine durant la Grande Guerre
Conflans-Sainte-Honorine est une commune située dans le canton de Poissy, dans l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, du département de Seine-et-Oise.
Ses habitants sont appelés les Conflanais.
Géographie
Localisation
Conflans-Sainte-Honorine se situe dans la Seine-et-Oise, à dix kilomètres environ du centre de Saint-Germain-en-Laye et à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Paris. La ville s'est développée au bord de la Seine, sur la rive droite du fleuve à son confluent avec l'Oise. L'urbanisation s'étend aussi sur la rive gauche. L'essentiel du relief est un plateau calcaire qui domine d'une trentaine de mètres les deux cours d'eau. La partie basse connait des inondations périodiques, mais peu désastreuses.
Elle est limitrophe des communes de Maurecourt et Andrésy (dont elle est séparée par l'Oise) à l'ouest, de Neuville-sur-Oise et d'Éragny au nord, d'Herblay à l'est et d'Achères au sud. Selon un axe sud-ouest–nord-ouest, sa longueur est d'environ 4,5 km pour une largeur moyenne de 2,450 km du nord au sud.
Transports
Batellerie
Chemins de fer
En 1876, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest crée la ligne Achères-Pontoise en la raccordant à la ligne Paris-Rouen par une bifurcation sise après la gare dite primitivement « Conflans-Étoile » qui deviendra de ce fait « Achères-Embranchement ». En service en 1877, la gare de Conflans-Andrésy permet aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais. EN 1892, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest met en service la ligne Argenteuil-Mantes, qui met Conflans, à cette époque, à 40 minutes de la gare de Paris-Saint-Lazare grâce à un train omnibus. En train direct, il faut une vingtaine de minutes. Les gares de Conflans-Sainte-Honorine et de Conflans-Pont-Eiffel, dont la halte est créée en 1894 à la demande des habitants, permettent aux Parisiens de venir en villégiature sur les bords de la Seine et de l'Oise, favorisant ainsi l'urbanisation des quartiers de la confluence.
Politique et administration
Administration municipale
Maire ; Henri Crapotte [1]
Population et société
Démographie
1911 : 3822[2].
1921 : 4466
Enseignement
La ville de Conflans-Sainte-Honorine relève de l’académie de Paris/ Versailles. Elle comprend deux écoles primaires (dont une privée). Le groupe scolaire situé à l'Hôtel de ville est dirigé par Eugène Chabrot jusqu'en 1917.
Organisation durant la Grande Guerre
Les Conflanais sont invités à remettre leurs armes à la mairie (cf liste des propriétaires et description aux Archives municipales de Conflans). En février 1918, dans la crainte de bombardements, Henri Crapotte se met en quête d'abris dans la commune et recense toutes les carrières et caves susceptibles d'accueillir la population civile.
Les Engagés
On recense 479 poilus conflanais [3]
Les prisonniers
Un tableau donnant la liste et les lieux d'emprisonnement des soldats conflanais est rédigée par le maire Henri Crapotte. Parmi eux, figure le propre fils du maire André [4]
Les Morts pour la France
79 soldats ne sont pas revenus dont Henri Lacroix [5]
Santé
L'hôpital auxiliaire
L'hôpital auxiliaire est installé au château de Théméricourt, situé qur le quai de la République [6]
Les monuments aux morts
Le monument national de la Batellerie
Il est érigé en 1922 par l'association des Anciens combattants de la Batellerie au Pointil (confluent de la Seine et de l'Oise)
Le monument aux morts
Il est situé au coeur du cimetière de la rue du Repos
La plaque commémorative
Elle est installée dans le hall de l'Hôtel de ville
Sources
Notes et références
- ↑ Notice Geneanet
- ↑ Recensements, Archives départementales des Yvelines
- ↑ Livre d'Or d'une école primaire, Pages vécues de la Grande Guerre, Eugène CHABROT, 1922
- ↑ Notice Geneanet
- ↑ Notice Geneanet
- ↑ Du fief de Théméricourt au château des Terrasses, Collectif MJC-Conflans à travers les âges, novembre 2011 , MJC de Conflans, éditeur (ISBN 978-2-9505451-2-1).