BRICE, Gaston Armand

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Gaston Armand Brice, fils d'Adrien Armand Jules Brice et de Marie Julia Dubreuil, né le 9 septembre 1889 à Orgeval [1], est un instituteur qui a exercé ses fonctions au Vésinet, à Chatou et à Bougival. Il est mort le 29 novembre 1914 à Amiens.

Orgeval - Vue générale


Carrière d'instituteur[2]

Plan des écoles, Chatou
Plan de l'école des garçons du Vésinet
Ecole des garçons de Chatou
Ecole des garçons de Bougival


Gaston Brice a suivi les leçons de l'école Normale d'instituteurs de Versailles jusqu'en 1908, année d'obtention de son Brevet supérieur.


A sa sortie de l'école, après avoir fait une demande de poste pour Saint-Germain-en-Laye qu'il n’obtient pas, il devient instituteur stagiaire à l'école des garçons du Vésinet du 1er octobre 1908 au 15 janvier 1910. Sa classe se compose de 41 élèves du cours préparatoire 5ème classe.


Suite à une demande de changement, il prend possession d'un poste d'instituteur stagiaire à Chatou le 16 janvier 1910. Mais il est contraint de s'arrêter pour cause de service militaire le 30 septembre 1910.


D'après les rapports d'inspection, c'est un maître sympathique qui fait preuve de bonne volonté mais il manque d’autorité et de méthodes. Il a parfois du mal à intéresser son auditoire. Son évaluation d'aptitude pédagogique est soldée par un 7/20 à Poissy pendant son service militaire en 1911. Monsieur Fructus, instituteur à L'Etang-la-Ville et chargé de son inspection en conclus que Monsieur Brice a beaucoup de volonté, mais depuis son entrée au service militaire il a perdu tout contact avec l'école. Il manque de sens pédagogique, son enseignement est trop abstrait et consiste dans l'application de quelques règles théoriques mises à profit sans discernement. Monsieur Brice devra s'appliquer à être moins superficiel. Il a beaucoup à apprendre du métier d'instituteur. C'est pourquoi je conclus à l'élimination.[2]


Malgré cet échec, le 23 novembre 1912, il entre en fonction en tant qu'adjoint stagiaire à l'école des garçons de Bougival. Il sera mobilisé deux ans plus tard pour la première guerre mondiale.



Gaston Brice dans la guerre

Renseignements militaires

  • Matricule : 2624
  • Classe : 1909
  • Bureau de recrutement : Versailles
Registre Matricule Gaston Brice

Parcours militaire[3]

Reconnu bon pour le service armé, il est incorporé le 4 octobre 1910 au sein du 148ème régiment d'infanterie. Le 17 février 1911, il est nommé Caporal. Mais, sur sa demande, il devient soldat de seconde classe au sein du 119ème régiment d’infanterie le 8 avril 1911. Par la suite, il est envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1912 et passe dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1912. Lors de la Grande Guerre, il est mobilisé et arrive au corps le 3 aout 1914. Il est affecté au 319ème régiment d’infanterie de Lisieux – Courbevoie qui est issu du 119ème régiment d’infanterie et officie dans l’Aisne, la Marne puis la Somme fin 1914[4]. D'après une lettre du ministre de la guerre[5] datant du 24 février 1915, ce soldat est mort à l'Hôpital temporaire n°9 à Amiens le 29 novembre 1914 d'une maladie contractée à la guerre.

Postérité

Il obtient la mention « Mort pour la France »[6] et est mentionné dans le livre d'or des instituteurs morts au champ d'honneur et enseignants dans le primaire[7].

C'est suite à la mort de nombreux instituteurs qu'une plaque commémorative[8] est apposée boulevard de Lesseps à l'intérieur de l'ancienne Ecole Normale d'Instituteurs sur laquelle figure le nom de Gaston Brice. Son nom est également mentionné sur la plaque commémorative relative aux morts 14-18 de Bougival[9], lieu où il a enseigné et sur le monument au mort d'Orgeval[10], son lieu de naissance. Il est présent dans le carré des corps restitués d'Orgeval[11].


Sources

Notes et références

Iconographie

Monographie Communale de Bougival, 1899, Archives Départementales des Yvelines
Monographie Communale du Vésinet, 1899, Archives Départementales des Yvelines
Monographie Communale de Chatou, 1899, Archives Départementales des Yvelines
Carte postale d’Orgeval 1903, Archives Départementales des Yvelines, 3Fi182 16

Voir aussi

L'inauguration du monument aux instituteurs de Seine-et-Oise tombés au champ d'honneur
Monument aux instituteurs de Seine-et-Oise morts pour la Patrie
Les instituteurs des Yvelines morts dans la Grande Guerre


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