Différences entre versions de « Chronique d'août 1914: Vers une économie de guerre »

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Il faut aussi très vite penser à aider les familles. En effet dans de très nombreux cas les mères de famille ne travaillaient pas. Une fois leur mari parti au front, il n’y a plus de salaire pour subvenir aux besoins de la famille. Beaucoup d’hommes, parmi ceux qui ne sont pas mobilisables, se retrouvent au chômage, du fait de la désorganisation liée à la mobilisation.
 
Il faut aussi très vite penser à aider les familles. En effet dans de très nombreux cas les mères de famille ne travaillaient pas. Une fois leur mari parti au front, il n’y a plus de salaire pour subvenir aux besoins de la famille. Beaucoup d’hommes, parmi ceux qui ne sont pas mobilisables, se retrouvent au chômage, du fait de la désorganisation liée à la mobilisation.
  
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* L'écho de Versailles, 7 août 1914. AD78, PER 1048/12
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Version actuelle datée du 10 février 2015 à 17:24

L’Echo de Versailles, 7 août 1914

Les autorités s'adressent à la population par voie d’affiche et par la presse. A cette époque et vu les circonstances, ce sont les moyens les plus efficaces pour informer le plus de citoyens.

La mobilisation générale a été décrétée par le gouvernement le 1er août 1914 et le temps de faire parvenir l’information dans toutes les communes, le 1er jour de la mobilisation est fixé au dimanche 2 août.

Au début de la guerre, et en particulier parce que l’on craint une invasion et un siège de Paris comme en 1870, on a pris des mesures en prévision de cette éventualité. On a délimité un vaste espace militaire autour de Paris, le camp retranché de Paris, dont Versailles fait partie (l’extension à l’Ouest atteint Plaisir).

Dans le camp retranché de Paris, l’autorité est exercée en partie par l’Armée. C’est pourquoi les décisions sont prises à la fois par les élus (le conseil municipal), le représentant de l’Etat (le préfet) et l’autorité militaire (le Général commandant d’armes).

Les premières mesures prises concernent l’approvisionnement de la population en produits alimentaires et de première nécessité. Ces mesures sont essentielles d’autant plus que dans le même temps les autorités militaires procèdent à des réquisitions massives pour approvisionner l’armée. Il s’agit aussi d’éviter les mouvements de panique, la constitution de stocks par les particuliers et la spéculation par les commerçants.

Il faut aussi très vite penser à aider les familles. En effet dans de très nombreux cas les mères de famille ne travaillaient pas. Une fois leur mari parti au front, il n’y a plus de salaire pour subvenir aux besoins de la famille. Beaucoup d’hommes, parmi ceux qui ne sont pas mobilisables, se retrouvent au chômage, du fait de la désorganisation liée à la mobilisation.

Isabelle ATTARD-AMAN

Galerie

Notes et références

  • L'écho de Versailles, 7 août 1914. AD78, PER 1048/12

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