Goujon Fernand Alexandre
N° de fiche matricule : 4994
Etat Civil
Né le 10 février 1894 à Triel sur Seine (78)
Résidant Triel sur Seine (78)
Profession : cultivateur
Fils de feu Justin Alphonse et Henriette Léonie Bouhoust, domiciliés à Triel sur Seine (78)
Signalement
Cheveux et sourcils : noirs.
Yeux : marrons
Front : découvert
Nez : long
Bouche : petite, lèvres épaisses
Taille : 1m 69
Degré d’instruction générale : 3
Décision du conseil de révision et motifs
Non récupérable 11 mai 1939.
Détail des services et mutations diverses
Incorporé à compter du 5 septembre 1914. Arrivé au corps le 5 septembre 1914 et sapeur 2e classe le dit jour.
Parti aux armées le 3 décembre 1914.
Evacué blessé le 17 septembre 1916.
Proposé pour une pension de retraite de 5e classe 50% par la commission d’examen de vérification de la caserne des Tourelles du 11 juillet 1917 pour : éclat d’obus en 1916, perte de substance osseuse crânienne de 5 francs, région pariétale.
Admis à la réforme n°1 avec gratification de 1ere catégorie, 4e échelon par décision ministérielle du 12 août 1918.
Rayé des contrôles le 29 août 1918. Se retire à Triel (78), 1 rue Saint Martin.
Réforme définitive acquise et proposée pour une pension permanente, invalidité permanente 80% (art 7) par la commission spéciale de réforme de Versailles du 24 février 1922 pour :
1_ une perte de substance osseuse complète de la région pariétale droite de la taille d’une pièce de 5 francs avec battements très nets et impulsion très forte à la toux. se plaint de maux de tête et de vertiges.
2_ Mousplégie incomplète du bras gauche, les mouvements de l’épaule et du coude existent encore mais sont longs et difficiles, raideur serrée du poignet, ne permettant que quelques mouvements d’oscillation autour de la rectitude. Gêne de la flexion des doigts, limitation de l’abduction du pouce, diminution considérable de la force de préhension de la main. Troubles trophiques : œdème des doigts, refroidissement. Examen électrique : légère suppo excitabilité plus accentuée pour les nerfs et les muscles de l’avant-bras. Suite de fractures du crâne par éclat d’obus le 17 septembre 1916. Admis à une pension de 1920 francs par arrêté ministériel du 16 octobre 1923.
Campagne contre l’Allemagne
Du 5 septembre 1914 au 29 août 1918
Blessures, citations, décorations
Blessé le 17 septembre 1916 à Belloy en Santerre (Somme) : plaie pénétrante du crâne par E.O paralysie du bras droit.
Cité à l’ordre de la 103e Don I n°107 du 25 septembre 1916 : sapeur zélé et courageux, grièvement blessé lors de l’attaque du 17 septembre pendant l’accomplissement de sa tâche.
Médaille Militaire à l’ordre n° 4.720 D 29.3.1917
Sources
http://www.archives.yvelines.fr/ _ Fiche matricule de Fernand Alexandre Goujon