Différences entre versions de « Les poilus du monument aux morts de Montigny-le-Bretonneux »

De Le Wiki de la Grande Guerre
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Il est le fils de feu Pierre et de Julienne POIRIER.<br/>
 
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Il est maçon et vit à MONTIGNY.<br/>
 
Il est maçon et vit à MONTIGNY.<br/>
En 1914, il 26 ans. Matricule 3453. Il est blessé le 29 juin 1915 au Bois de la Gruerie et décède ce même jour à BRAUX SAINTE COHIERE (MARNE)
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En 1914, il 26 ans. Matricule 3453. Il est blessé le 29 juin 1915 au Bois de la Gruerie et décède ce même jour à BRAUX SAINTE COHIERE (MARNE)<br/>
 
'''Médaille militaire : "Bon sapeur"'''...<br/><br/>
 
'''Médaille militaire : "Bon sapeur"'''...<br/><br/>
  

Version du 4 mai 2017 à 18:22

Information bleu.png Ceci est une ébauche. Merci de nous aider à la compléter.


Le monument aux morts de la ville de Montigny le Bretonneux a été érigé en 1922, sur un terrain offert par M.GASTALDI, situé à l"angle de la rue de l'ancienne Mairie et de l'ancienne route de Trappes. Il comporte 34 noms, ceux de 26 soldats de la "grande guerre" et de 8 soldats de la deuxième guerre mondiale. Dans cet article, nous allons nous intéresser et rendre hommage à ceux que la première guerre mondiale a privé de leur futur...

Montigny le Bretonneux était un petit village au moment de la guerre de 14 18...

Au recensement de 1911, 275 personnes y vivaient.

La monographie de l'instituteur, Camille Jules HERBETTE, rédigée en 1899,nous raconte le village de Montigny qui était,comme beaucoup d'autres, essentiellement tourné vers l'agriculture .

Il y est fait mention de la ferme de Monsieur GILBERT, la ferme du Manet, dans laquelle étaient employés, d'après le recensement de 1911, cinq des soldats inscrits sur le monument :
- Jean-Baptiste LEBRETON et Jean SAVOUREAU, tous les deux ouvriers agricoles :
- Louis BALCOP, journalier, un des deux "poilus" enterrés au cimetière de Montigny, auquel un hommage a été rendu par la commune le 11 novembre 2016 ;
- Maurice FERCHAL, qui avait 14 ans en 1911, et dont les parents étaient tous deux employés à la ferme, le père, comme charretier et la mère comme journalière...
- et enfin Jean ROUAUD, bouvier.

Afin de mieux connaître leur cadre de vie, voici quelques extraits de cette monographie :

"... l'antique ferme du Manet de laquelle émerge la haute cheminée de la distillerie à alcool de M. GILBERT, agriculteur"... "... Monsieur GILBERT, fermier du Manet, exploitant 288 hectares de terre..." "... une distillerie à alcool est adjointe à la ferme du MANET et 14 chevaux de labour ainsi que 70 boeufs à l'engrais, ou pour la culture, sont employés dans cette exploitation agricole, une des mieux tenues et des plus prospères du département... la majeure partie des habitants valides de ce pays sont occupés aux travaux dans cette ferme..." "... La distillerie à alcool de betteraves établie à la ferme de M. GILBERT, au MANET, est la principale industrie du pays, elle occupe 10 ouvriers du mois d'octobre au mois de février..."

Voici l'histoire de ces "poilus"...

ARNOUX Albert nait le 22 juillet 1894 au PERRRAY EN YVELINES.
Il est le fils de Cyrille et de Philomène Philippine MEGY, domiciliés à MONTIGNY.
Il est maçon, puis menuisier à la ferme RAGAINE (MONTIGNY).
En 1914, il a 20 ans. Il porte le matricule 480 (5e régiment de dragons et 123e régiment d'infanterie).
Il décède le 5 mai 1916 des suites de ses blessures (éclats d'obus à la jambe droite) à l'ambulance 5/3 5e division.

BALCOP Louis Adolphe est né à MONTIGNY LE BRETONNEUX le 26 janvier 1894.
Fils de Joseph Pierre, et de Arthémise Elisa Félicie SERRE, domiciliés à MONTIGNY LE BRETONNEUX, il est maçon et habite rue de la République (MONTIGNY).
Sur le recensement de 1911, (il a 17 ans) il vit chez ses parents et est journalier chez M. GILBERT, à la ferme du MANET.
Il a 20 en 1914, numéro matricule : 481
Il est blessé une première fois par des éclats d'obus le 3 août 1915 et à nouveau le 14 octobre 1915 (fracture).
Il décède le 1e octobre 1916 à POMMEREUX.(SEINE INFERIEURE).
Il faisait partie d'un bataillon de chasseurs à pieds.

BESSIN Maurice Edmond est né le 14 août 1887 à MONTIGNY LE BRETONNEUX.
Il est le fils de feu Toussaint et de Victorine Amelina BOREAU, domicilié à Montigny.
Il est maçon et travaille à la ferme du MANET, c'est le beau-frère de Jean Marie ROUAUD. En 1914, il a 27 ans. (matricule ?)
Il disparait et est déclaré décédé le 23 septembre 1914 au Chemin des Dames (AISNE).( 4e régiment de zouaves)

BOMME Léon Jean Marie nait le 14 avril 1888 à LUSANGER (LOIRE INFERIEURE).
Il est le fils de feu Pierre et de Julienne POIRIER.
Il est maçon et vit à MONTIGNY.
En 1914, il 26 ans. Matricule 3453. Il est blessé le 29 juin 1915 au Bois de la Gruerie et décède ce même jour à BRAUX SAINTE COHIERE (MARNE)
Médaille militaire : "Bon sapeur"...


CHASLES Louis Arthur est né le 6 août 1883, à Montigny le Bretonneux.Fils de Joseph et de Victorine Henriette COLLET, il est maçon.
A 31 ans, il est rappelé à l'activité (matricule 2980) lors de la mobilisation.
Il sera blessé le 7 septembre 1914 au combat de la côte 176 à BINARVILLE.
Nommé caporal le 3 février 1918 au 51ème régiment d'infanterie, il sera "tué à l'ennemi le 8 août 1918, à BRACHES, dans la SOMME".
Sa sépulture (n° 4142) se trouve dans la nécropole de MONTDIDIER, dans la SOMME.
Citation à l'OJ du régiment n°119 le 7 juin 1915 :
"Le paraquet de la tranchée ayant été rouverte par l'artillerie ennemie, l'a réparé en plein jour avec calme et sang-froid malgré la fusillade et les bombes à main que lançait l'ennemi..."
Décoration : croix de guerre avec étoile de bronze.


GAUSSON Albert Marie est né le 14 juin 1889, à Montigny le Bretonneux.
Fils de Jean Marie et de Marie Joseph JAUNAY, il a été jardinier et menuisier.
Rappelé à l'activité à l'âge de 25 ans en 1914 (matricule n°3628), il est caporal au 5ème régiment d'infanterie quand il disparaît au bois de la Caillette, à DOUAUMONT, dans la MEUSE, le 1er juin 1916.
Il sera déclaré décédé ce même jour par jugement déclaratif du tribunal de VERSAILLES le 11 février 1919.


MORIN Ernest Albert est né le 7 juin 1884, à Jouars Ponchartrain, il réside à Montigny, au MANET, chez ses parents Adolphe et Marie Jeanne Adèle PUECHE, .
Il est charretier
Rappelé à l'activité en 1914,(matricule 3034) il a 30 ans , il est marié et père de deux enfants.
Soldat au 129e régiment d'infanterie, il est tué à l'ennemi le 5 juin 1915 à NEUVILLE-SAINT VAST, dans le PAS DE CALAIS.
Sa tombe (individuelle n°722) se trouve dans la nécropole nationale NOTRE-DAME-DE-LORETTE, à ABLAIN-SAINT-NAZAIRE dans le PAS-DE-CALAIS.


SAVOUREAU Jean-Marie est né le 30 janvier 1882 à VAY ( LOIRE INFERIEURE = LOIRE ATLANTIQUE).
Fils de Frédéric et de Julienne MACE, il se marie le 27 décembre 1913 avec Lucie Anne Marie ROLLAND à Montigny le Bretonneux
Il est ouvrier agricole à la ferme du MANET.
Il va être rappelé à l'activité en 1914 (matricule 913). Soldat de deuxième classe au 51e régiment d'infanterie, il est tué à l'ennemi le 21 février 1915, au MESNIL LES HURLUS, dans la MARNE.
Sa sépulture ( tombe collective n°1473), se trouve dans la nécropole nationale MONT-FRENET, à LA CHEPPE, dans la MARNE.


RAGAINE Henri Vital est né le 1er décembre 1889, à Montigny le Bretonneux. Fils de Vital et de Françoise Marie MILLET, il est cultivateur et réside à la ferme RAGAINE, rue MAZIERE, à Montigny.
Rappelé à l'activité (matricule 3679), il est soldat de deuxième classe au 23e régiment d'infanterie coloniale.
Il décède de blessures de guerre le 31 octobre 1915 à l'hôpital de MONTREUIL. Un hommage particulier lui a été rendu lors de la cérémonie du 11 novembre 2016.


REBILLARD Alphonse est né le 18 janvier 1884 à MAGNY LES HAMEAUX. Fils de Jean Marie et de Marie Jeanne LE MEHAUTE, il a résidé dans une petite ferme située face à l'actuelle école du Poirier Saint Martin, à Montigny.
Rappelé à l'activité (matricule 3018), il est blessé le 6 juillet 1916 à ESTREES (SOMME) et décède des suites de ses blessures le 13 juillet 1916 à l'hôpital d'évacuation de WIENCOURT, dans la SOMME.
Sa sépulture (tombe individuelle n°636) se trouve dans la nécropole nationale LES BUTTES, à MARCELCAVE, dans la SOMME.
Citation à l'ordre du régiment, (livre d'or de Montigny) : "le 17 décembre 1915, faisant partie de la compagnie d'attaque est arrivé un des premiers sur les tranchées ennemies. Blessé grièvement à la poitrine et à peine guéri, a demandé à revenir sur le front...signé BIGEARD"