Monument aux morts de Saint-Hilarion

De Le Wiki de la Grande Guerre

Description

Le monument est situé rue de l'église sur le champ communal

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Plan du monument réalisé par Guillaume TRONCHET

Historique

C’est en 1920 que le conseil municipal, sous la présidence d’Albert JEAN, maire de l’époque, propose de faire élever un monument aux morts. Il est décidé de lancer une souscription auprès des habitants de la commune et d’allouer une somme de 2500 Francs sur le budget municipal (délibération du conseil municipal du 25 Janvier 1920).

Fin 1920, un mystérieux donateur anonyme fait don à la commune d’une somme de 5000 Francs pour acquérir un terrain qui correspond au champ communal tel qu’on le connait aujourd’hui. Le conseil municipal, présidé par André DE FELS, le nouveau maire, accepte cette libéralité et décide que le futur monument aux morts sera érigé sur ce terrain (délibération du conseil municipal du 09 Janvier 1921).

Le 07 Juin 1921, un décret signé par Alexandre MILLERAND, alors président de la république, approuve la délibération du conseil municipal du 25/01/1920.

Les plans du monument sont réalisés en 1921 par Guillaume TRONCHET (1867-1959), architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux.

La réalisation des travaux est confiée à l’entreprise de marbrerie et monuments funéraires Marcel MOURGUES à Rambouillet.

L’inauguration du monument aux morts a lieu le Dimanche 25 Septembre 1921, en présence de:

- Maurice COLRAT (1871-1954), député de Seine et Oise et sous-secrétaire d’état à l’Intérieur,

- Hippolyte JUILLARD (1871-1926), préfet de Seine et Oise,

- Georges Louis BODEREAU, sous-préfet de Rambouillet.

La stèle est bénie par l’archiprêtre de Rambouillet, assisté des curés de Gazeran et Saint-Hilarion.

En 1922, le conseil municipal considère qu'il est nécessaire que le monument soit entouré de grilles. Mais en 1968, le conseil municipal décide de supprimer les grilles.

Inauguration du monument le 21/09/1921
Vin d'honneur dans la cour de la mairie





















Financement

Le devis des travaux s’élève à 8360 Francs.

Afin de financer la construction du monument aux morts, la municipalité avait voté un budget de 2500 Francs et lancé une souscription. 161 souscripteurs répondirent à l’appel pour une somme totale de 2211,60 Francs. La liste des souscripteurs fut publiée dans la presse locale.

Pour compléter la souscription volontaire, la municipalité fit également appel aux dons. 4 membres du conseil municipal furent chargés de faire une quête chez les habitants (Il s’agit du maire Albert JEAN, de Monsieur VASSART, d’Alexandre RIO, adjoint, et de Maurice LEGRAND). Cette quête auprès de 154 foyers rapportera 2095,60 Francs.

Les frais seront plus élevés que prévu, puisqu’il faudra rajouter 1077 Francs de formalités pour l’acquisition du terrain et une rallonge de 1000 Frs sera votée lors du conseil municipal du 28 Septembre 1924 afin de solder les dernières factures, car la souscription et les dons n’ont rapporté que 4300 Francs. A noter que cette rallonge sera couverte par un don de 1000 Frs de Monsieur le Comte André DE FELS (Conseil municipal du 23 Novembre 1924).



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Liste des noms figurant sur le monument aux morts

26 noms de la guerre de 14-18 figurent sur le monument au mort. 2 noms supplémentaires concernent la guerre d'Algérie.

La première liste proposée en 1920 compte 24 noms. Sur cette liste, ne figurent ni Auguste DESCHAMPS, ni Georges DELASALLE, ni Philippe REGNIER. Par contre, en tête de la liste figure un certain Jean BILLET dont nous n’avons pas retrouvé la trace. En définitive, ce sont 24 noms qui sont gravés sur le monument dans un premier temps : Jean BILLET ne figure plus dans la liste, par contre Auguste DESCHAMPS a été rajouté. En 1923, à la demande des familles, Georges DELASALLE et Philippe REGNIER sont rajoutés, ce qui explique qu’on les retrouve en bas de la liste et non dans l’ordre alphabétique initial.

Cependant, la liste officielle du ministère des pensions ne recense que 21 noms de soldats de Saint-Hilarion morts pour la France. Henri CNUDDE, Georges DELASALLE, Auguste DESCHAMPS, René GIE et Philippe REGNIER ne figurent pas dans cette liste.

Quant à la plaque commémorative de l’église, elle ne compte que 16 noms sur les 26.